De nouveau, nous ferons appel à votre solidarité citoyenne ! Afin de participer au financement de la scolarité de quelques mineur.e.s étrangers. Une dizaine de jeunes en réalité. Les uns entreront en 1ère année de CAP, les autres que vous avez soutenus en 2016 poursuivront en 2ème année.

Afin de ne pas être toujours ou seulement dans la contestation, et après avoir rappelé que tous les jeunes mineur.e.s isolé.e.s étrangers qui n’attendent que d’aller à l’école pour étudier, se former, obtenir un diplôme et trouver un travail devraient être scolarisés, nous accompagnerons ces jeunes qui sont à Nantes depuis plusieurs mois ou années, et n’ont pas été admis sur les bancs des écoles publiques. Même si c’est une goutte d’eau dans la mer… C’est un symbole. Ce ne sont que quelques jeunes. Mais c’est aussi pour signifier que l’on n’accepte pas que ces jeunes que l’on connaît soient livrés à eux-mêmes, en détournant le regard sur leurs conditions de vie précaire, leur désœuvrement, leur ennui. Et puis d’autres collectifs soutiennent d’autres jeunes. Et c’est tant mieux.

Et quand nous serons plus et mieux mobilisé.e.s, nous repartirons à l’assaut du rectorat d’Académie, de l’Inspection académique, du département, et de la Préfecture… pour obtenir des pouvoirs publics qu’ils prennent eux aussi une plus grande part. Et ce ne serait pas si difficile. Il suffirait d’inverser les priorités. De préférer accueillir, accompagner, éduquer, nourrir, héberger tous les mineur.e.s étrangers arrivés ici, plutôt que de faire le choix, sans idéal, sans respect des conventions des droits de l’enfant et des droits humains, d’engorger les cabinets d’avocats de jeunes gens errant déboussolés, de saturer les bureaux de l’aide juridictionnelle, d’assaillir les bénévoles et militants associatifs épuisé.e.s, de faire disjoncter les services sous-dimensionnés des CIO pour l’évaluation de ces jeunes, d’engorger à leur tour les tribunaux administratifs pour contester la minorité de ces jeunes, contester leurs actes d’état civil, confronter ces jeunes aux incompréhensibles démêlés avec l’administration dans sa rigoureuse intransigeance, exiger d’eux qu’ils fassent venir à grand frais du pays qu’ils ont fui des documents qui prennent presque autant de temps qu’eux à parvenir en France. Enfin solliciter les services de la médecine médico-légale pour effectuer des évaluations de leur âge par test osseux unanimement décriés. Tout ceci plutôt que l’évaluation de leur niveau scolaire. Une aberration !

Faute de moyens suffisants alloués, faute d’ouverture de classes, tant de ces jeunes resteront exclus alors que l’école leur permettrait de se construire un bel avenir. C’est ce défi qu’il faut relever, même modestement. En prenant notre part. Pour pallier les carences de l’organisation de l’accueil de ces enfants réfugiés.

Pour la campagne Hello Asso du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires / RESF44, il ne reste que 48 heures…

https://www.helloasso.com/associations/resf44/collectes/scolarisation-des-mineurs-isoles-etrangers

 

Après :

Vous pourrez encore faire un don, les chèques sont à établir au nom de l’ « association de soutien au Collectif enfants étrangers » et à envoyer au siège social de l’association 6, place de la Manu 44000 Nantes. EN mentionnant au dos Mineur.e.s Non Accompagné.e.s

Nous vous ferons parvenir un reçu fiscal qui vous permettra de déduire de vos impôts 66% du montant de vos dons

Enfantsetrangers.hautetfort.com