Nous adressons ce texte à toute personne ayant été, étant ou pouvant être en contact direct ou indirect avec un dénommé Gaël C, afin qu’elle soit informée de ses agissements extrêmement graves depuis maintenant un an.

Quelques jours avant la rentrée de septembre 2016, à Nantes, Gaël a été violent envers sa compagne, ce qui lui a valu une exclusion du groupe militant dans lequel il luttait auparavant. Il est alors allé vivre à Paris quelques mois, où il a frayé avec des militantEs, avant de rentrer à Nantes, chassé là encore suite à un comportement violent envers une femme, entre autre camarades.

Depuis plusieurs mois, cette même personne a multiplié les menaces, de mutilation et de mort à l’encontre des camarades nantaisEs qui l’avaient exclu à la rentrée 2016, menaces d’une rare violence qui se sont intensifiées en juin et juillet, et qui ont été notamment publiées sur sa page facebook ainsi que sur des groupes fermés tels que Blocus Paris Banlieue.

Début juillet 2017, il tente d’agresser une copine, mais en est empêché et ne fait que jeter un seau d’eau sur elle.

Le 22 juillet 2017, alors qu’il est en service dans le restaurant où il bosse, il aperçoit dans la rue une autre copine et la menace violemment, lui promet qu’il l’aurait « défoncée » s’il n’était pas en service, et qu’il la tuera, elle et « les autres », avant de lui cracher au visage, en plein coup de feu du midi. De nombreuses personnes sont alors mises au courant et nombreuses sont celles qui continuent à le soutenir.

Le 07 août à 23h30, Gaël agresse par surprise des camarades attabléEs autour de bières en terrasse d’un bar. Dans une ville où 4 personnes ont été touchées au visage par les tirs de la police, il s’en prend à un camarade mutilé en visant son œil valide, tout en vociférant qu’il lui « crèvera son œil », il frappe ensuite une camarade à la mâchoire et une deuxième copine au bras, aux cris de « salopes », « pédales », etc… avant d’être mis en fuite. Selon les témoins, il est muni d’une arme, type bague de combat. Il a la volonté de blesser. Quelques heures après, Gaël agresse pour la seconde fois dans la soirée le même groupe de personnes, frappant au sol un autre copain avant de mettre un poing à une troisième copine et de cracher au visage d’une quatrième. Il prend la fuite en croyant entendre une sirène au loin, qui s’avérera être celle d’une ambulance qui passait dans la rue.

Nous apprendrons plus tard que Gael C. est allé se faire notifier un important arrêt de travail dès le lendemain, sans doute pour se prémunir lâchement. Agressions sexistes, menaces de mort, attaques à caractère politique : plus rien ne différencie les agissements de Gaël de celles d’un militant d’extrême droite.

Voici une liste de faits concrets, qui selon nous, est suffisamment éloquente pour que ce mec soit banni de nos milieux. Nous estimerons désormais que les personnes qui continuent de soutenir et fréquenter, de communiquer, d’être en relation avec Gaël, s’en font ses complices. En faisant comme si de rien n’était, ces personnes cautionnent et permettent ses agissements fascistes.