SMASH G20

ça commence d’ici deux jours !

Pour commencer, la politique et les flics nous ont déjà bien rabâché ce qu’ils pensent de nos manifs. Et maintenant c’est à notre tour. Faisons de leur spectacle en cours un désastre et montrons que nous ne nous laissons pas intimider par leurs harcèlements et leur criminalisation. Nous avons droit d’ouvrir nos gueules, non pas parce qu’une quelconque loi nous accorde ce droit, mais parce que nous le prenons !

Il n’est pas nécessaire de s’épuiser au sujet de cette merde personnifiée [le contre-sommet du G20], mais choisir soigneusement les cibles de nos critiques. Car ce n’est pas un problème crucial si un quelconque directeur de police décide de son propre chef de mettre un terme à notre manif ou qu’un tribunal nous l’interdit, mais que ce système rende cela possible, qu’ils puissent faire ça, c’est précisément là-dessus que nous devrions porter notre critique (non pas que les flics présents ne mériteraient pas aussi d’être attaqués).

Hambourg n’est pas tout !

Hambourg devrait seulement être vu comme une infime partie de notre lutte. La lutte se déroule en principe chaque jour de notre vie.

Que ce soit contre les agences pour l’emploi, les patrons, les services de l’immigration ou d’autres institutions étatiques, qui nous montrent que nous avons uniquement de la valeur à leurs yeux tant que nous sommes productifs […]

A tous ceux qui vont à Hambourg, nous leur souhaitons beaucoup de force, de la réussite et de la ténacité.

A tous ceux qui sont restés chez eux, nous leur souhaitons également beaucoup de force en sachant qu’après le contre-sommet, il y aura probablement l’éclosion d’une multitude de noyaux de solidarité.

Nous ne nous laisserons pas abattre.

En gardant à l’esprit que nos idées sont bien plus fortes que leur appareil répressif de merde !

Un autre monde est possible ! (A)