Aux personnes révolutionnaires!

Mise au point sur ce qu’est l’ anti-spécisme.

C’est une pratique par l’action direct qu’est le véganisme. Être végane consiste à adopter un mode d’alimentation strictement végétale, un mode vestimentaire, d’ameublement, objets usuels et autres également végétals, minérals et pétro-chimie de récup’, à refuser l’expérimentation sur les animaux-ales c’est-à-dire la vivisection et dissection ainsi que sur des humain-e-s non-concentant-e-s, à refuser la domestication de loisir, sécuritaire type chasse, gardiennage, zoo, cirque avec animaux-ales, corrida et autres combats forcés,…, à se positionner clairement contre la zoophilie, refuser le puçage quelqu’en soit les raisons ainsi que d’être intrusif-ve, genre espionnage par caméra ou autre qui même pratiqués pour sauvegarder des animaux-ales ne changent rien aux rapports de dominations, se mobiliser pour la libération animale par le militantisme, être en réflexion constante afin de changer nos rapports aux animaux-ales, refuser les pratiques de divination ou rituels religieux implicant les animaux-ales, pratiquer l’action direct de libérations d’animaux-ales ainsi que préserver les espaces si peu nombreux qui sont attribués aux animaux-ales sauvages, et en reprendre d’autres, implicant également les espace refuges des animaux-ales domestiqué-e-s libéré-e-s.

L’antispécisme est une idéologie qui s’active à la libération totale et contre l’exploitation des animaux-ales humain-e-s et des animaux-ales non-humain-e-s, ainsi qu’à la libération de la terre. Ce qu’on entend comme libération de la terre c’est de la libérer de l’exploitation et de son anéantissement, ce qui comprend le monde végétal et minéral également. C’est la conscientisation que tout inter-agit continuellement et que l’exploitation et l’anéantissement des un-e-s auront comme conséquence supplémentaire l’exploitation et l’anéantissement des autres.

Donc par définition l’antispécisme est la forme la plus aboutie de la révolution permanente qu’est l’anarchie.

Vu la désinformation et la manipulation en pratique constante, il est nécessaire de rappeler qu’une libération animale n’est pas compatible avec les exploitations humaines, comme, le racisme, la xénophobie, l’ethnophobie, le sexisme, la mysoginie, le validisme et le classisme. En effet, comment ouvrir les frontières pour la libre circulation des animaux-ales et les fermer pour les humain-e-s!!! Où encore comment libérer les animaux-ales de l’exploitation, de l’esclavage, de la maltraitance sans le faire pour les humain-e-s. D’ailleurs nos plus grands détracteur-trice-s nous taxent de zoolâtres car illes ne peuvent concevoire un monde sans frontière et sans exploitation. Et déduisent de ce qu’ils disent percevoir de nous comme un culte au monde animal qui collé à leur idéologie fasciste mettrait le monde animal en premier position en terme de privilège, ce qu’illes donc refusent cathégoriquement. D’ailleurs lorsque l’on parle à des fafs et/ou leurs proches, aussitôt c’est l’éclat de voix au minimum et l’accusation de vouloir détruire leur civilisation (et d’ailleurs cela arrive même dans toute la fange de gauche jusqu’à l’anarchie); à savoir la suprêmatie par l’argent, masculine et racialiste blanche ou autre en fonction des origines des gens, validiste, française. Directement la libération animale est associée à l’humaine. Comme quoi tout le monde fait ce lien et qu’ on est assez explicite, hein! L’antispécisme, par définition, ne peut être fasciste, ni autoritaire, ni réformiste, elle ne peut qu’être révolutionnaire et mondiale, intergalactique. C’est bien pour cela qu’elle a du mal à prendre vraiment de l’ampleur. On est bien forcé de constater que les révolutionnaires ne courent pas les rues ni les champs si ce n’est pour ne pas se faire tirer à vue et/ou empêcher de l’être.

L’antispécisme est donc une rupture avec tout ce que l’on connait aujourd’hui et d’hier. Elle ne peut être religion et encore moins de celles que l’on subit partout à travers le monde. D’ailleurs dans ces religions dominantes à savoir le christianisme, l’islam et le judaïsme, le sacrifice, la mise à mort des animaux-ales fait partie des piliers de leurs obligations. Probable que cette mise à mort sur ordre de dieu(x) n’était pas une pratique qui allait et va toujours de soit, autrement pourquoi en faire un des fondement principal, avec toute sa palanquée de mensonges scientistes spécistes et racistes du type : «  il est impossible de vivre en tant que être humain sans manger de la chair d’animaux morts », « de manger des produits issus du lait, des œufs, du miel, de se soigner avec des extrais d’organes d’animaux et sans expérimenter sur eux». Hors qui ignore que par exemple en Inde des communautés entières et ce depuis des millénaires se nourrissent, se développent, se soignent et vivent sans manger de viande, d’oeufs, ou encore de produits laitiers, se soignant avec des plantes et minéraux sans expérimentation sur les animaux-ales ?!! Ceci réfute également comme quoi l’antispécisme serait une invention purement occidentale et encore moins qui débuterait dans les années 1970 puisque de plus, par exemple rien qu’au début du 20° siècle des anarchistes en France étaient anti-spécistes et le théorisaient, le mettaient en pratique. Ou encore les thèses sexistes qui ne tiennent pas une seconde à un esprit logique genre « il faut manger de la viande pour avoir de la force physique et donc que les hommes (cisgenre) doivent manger de la viande et même plus que les femmes (cisgenre) qui n’ont pas besoin de muscle ». Hors selon leur principe les hommes (cisgenre) sont biologiquement plus fort que les femmes (cis-genre) donc pourquoi ce besoin de viande puisque ce serait naturel d’avoir des muscles et de la force. De toutes les manières c’est effectivement les protéines principalement qui fabriquent les muscles, et les protéines végétales sont les plus assimilables par le corps avant les minérales, viennent ensuite les animales et humaines, donc pourquoi ne pas conclure que les protéines végétales font les muscles et la force ?!. D’ailleurs des sportifs-ves de haut-niveaux ou encore les astronautes qui ont une pratique intense de leur corps, sont végétalien-ne-s. Il en va de même pour les pratiques intellectuelles. Qui ignorent que sortir de ces oppressions que sont le sexisme, le racisme, le classisme et le spécisme, ramènerait une certaine paix qui empêcherait toute prise de pouvoir. Les conflits, les guerres ne peuvent être qu’autoritaires et ils sont pratiqués uniquement dans ce but parfois avec consentement mutuel des parties en conflit afin d’asservir les peuples et personnes qu’ils s’approprient. Nous n’avons pas parlé du boudhisme, de l’hindouisme, et autres « sectes » pratiquées principalement en Asie, en citant les religions car elles ne sont pas reconnues comme des religions officiellement en France en 2017, mais comme des phylosophies au mieux, le plus souvent comme sectes, terme employé pour les dévaluer et les criminaliser, leur confisquant les droits/privilèges accordés aux autres religions comme le choix de la pratique alimentaire. En effet les religions officielles s’accordent sur la pratique de la mise à mort de l’animal-e, rituel qui dépasse le symbolisme pour elleux ainsi que pour les êtres humain-e-s, nous confisquant notre sensibilité envers les animaux-ales non-humain-e-s tout en nous comparant continuellement avec elleux, comme lors des recherches scientifiques et médicales (en fait militaire et autoritaire), nos comportements sociaux sont continuellement mis en parallèle avec elleux,…, nous insensibilisant ainsi aussi à la souffrance humaine. Cette éducation leur permet d’avoir le pouvoir sur nous et de nous engréner au sadisme, à la non-solidarité, à la soumission à la hiérarchie et l’acceptation à être d’éternel-le victime/bourreau. Nous ne soutenons pas plus le paganisme qui a un rapport à l’animal-e humano-centré, ni l’animisme car nous ne connaissons que l’interprétation/mensonge occidentale de cette pratique, et mode de pensée! Nous ne soutenons aucune persécution et il est évident qu’aucune ne peut être au nom des animaux-ales. Seule l’autodéfense est des notre.

Les thèses spécistes, sexistes, classistes, validistes et racistes,… ne sont que pures manipulations. La pratique du véganisme, notamment le végétalisme n’a pas besoin du scientisme moderne qui s’applique encore aujourd’hui à justifier ces oppressions en multipliant les mensonges, en pillant les savoirs, en nous les confisquants et en nous séquestrant, dressant sans cesse des frontières physiques et mentales. Nous nous sommes faits spolié-e-s les connaissances sur les plantes sauvages et donc gratuites et pour cause car en grande majorité elles sont plus intéressante nutritionnellement que leurs cousines domestiques et cultivées, elles nous soignent, nous logent et nous vêtissent sans avoir à en référer à quiconque, sans à avoir à nous en remettre à un-e quelconque semancier-e. Ces accaparemment et destruction ont permis l’introduction et le maintien du capitalisme et du colonialisme, duo inséparable. Là encore l’endoctrinement que l’on subit issu des religions nous oblige au labour, au travail de la terre qui sinon nous dit-on serait impure. « les plantes sauvages sont des poisons et non-comestibles ». Encore une fois ceci est totalement faux. Prenons comme exemple l’ortie qui est plus protéinique que le soja et contient en elle du fer et de la vitamine C qui doivent être associées afin d’être assimilées. Elle est plus saine que le soja non-seulement pour la consommation humaine mais également en terme de pratique. Elle pousse sans qu’on est besoin de s’en occuper et convient à son environnement contrairement au soja qui est énergivore en labour humain, en eau et en espace indispensable à la vie animale humaine et non-humaine. Elle est même présente en hivers. Et que dire des algues qui contiennent même de la vitamine B12 comme le kombu, la fameuse!!! De plus les plantes sauvages libèrent les êtres humaines d’un immobilisme forcé par l’agriculture, et l’élevage ainsi que de la propriété privée qui ont pour conséquence les classes sociales, l’anti-nomadisme et leurs effets mortifères. Ce n’est pas pour rien que la campagne comme en France aie été saccagée et que les plantes et arbres vivrières ont été détruites. Cela participe à notre assujétissement intellectuel et physique, tout en chassant les classes pauvres comme les vagabond-e-s, les nomades par tradition,… qui vivaient en milieu non-urbain notamment de la cueillette et du glanage. Cette politique existe depuis le moyen-âge et perdure encore aujourd’hui. Ce sont ces personnes ainsi que les révolté-e-s qui ont été déportées en premier-e dans les galères et été mises en esclavage lors de la colonisation des Amériques ( Ne serait-ce pas ces pratiques qui permirent toutes les révoltent contre la privatisation de la terre à cette même période!? Ou encore de survivre dans le maquis et les camps d’internement pendant la seconde guerre mondiale! ). C’est les mêmes objectifs qui sont visés par l’empoisonnement de l’eau qui naturellement contient des oligo-éléments (comme l’or, argent, cuivre qui l’assainissent), des minéraux et la vitamine B12 notamment par la présence de micro-algues comme la chlorella ou encore la klamat (provenant d’un lac d’Amérique du Nord du même nom) et sûrement bien d’autres. Cet empoisonnement engendre une privatisation de l’eau et son retraitement artificiel qui sélectionne les élements la composant et l’appauvrit de manière dangereuse pour notre santé et le reste de l’environnement, animaux-ales comprises. La cueillette s’associe à la marche qui est une activité physique indispensable et bénéfique contrairement au sport artificiel qui oblige le corps à sécréter de la dope pour que l’on puisse le supporter, et engendre de ce fait un phénomène de dépendance comme la plupart des drogues, ainsi que des déformations et dégradations de certains organes.

En résumé, la libération totale ne peut qu’être anti-spéciste car on ne peut faire révolution sans partir de et sans prendre en considération les êtres les plus opprimé-e-s et ce quelque soit les luttes par lesquelles ont choisi de commencer l’attaque. Tout comme on ne peut lutter pour la libération des femmes sans partir de la libération des personnes trans et intersexes et des homosexuelles ou encore faire de l’anti-racisme sans partir des peuples et personnes les plus opprimées catégorisées comme noir-e-s, rrom-ni-s, natifs-ves des Amériques et de l’Australie,… . Ou encore lutter contre la précarité et la pauvreté, le capitalisme sans partir des plus démuni-e-s dormant dans la rue et/ou des nomades pauvres.

Le terme scientiste est utilisé pour faire la différence entre la science au service de l’autoritarisme et de la domination qui s’emploie à démontrer l’existence et la hiérachie des races, des sexualités et genres, des espèces et des classes contrairement à la science que nous développons qui s’applique à un meilleur vivre ensemble et qui cherche des solutions aux divers problèmes de santé sans exploiter, torturer et anéantir ni la terre (monde végétal et minéral), ni les animaux-ales humain-e-s, ni les animaux-ales non-humain-e-s.

La communication inter-espèce existe, n’en déplaise à Disney qui renvoit cela à un pur fantasme ou encore utilise les animaux-ales qu’à des fins strictement humaines tout comme à nos accusateur-trice-s pas informé-e-s, qui de plus se prennent pour une sorte d’avant-garde éclairée. Les animaux-ales non-humain-e-s ne sont pas asservi-e-s par « nature » ou autre fatalisme contre-révolutionnaire. Personne ne peut affirmer en toute honnêteté qu’il ou elle n’a jamais vu d’animal-e se rebeller contre la douleur, contre son enfermement, contre son meurtre. Il est évident qu’il n’est pas nécessaire que tout le monde animal se dresse comme un seul point, patte, aile, nageoire pour avoir à être pris en considération dans nos luttes d’émancipation. Il n’en a jamais été de même dans les luttes strictes humaines et pourtant vous ne les refoulez pas il me semble!

Nous refusons que les territoires occidentales, « nos » cultures et états continuent à piller le monde entier et spolier les ressources des personnes et peuples non-occidentales, ainsi que des animaux-ales. Alors qu’il ne peut en être autrement si vous mangez de la viande (poissons et crustacé-e-s compris), et il est ridicule de donner l’exemple du petit élevage isolé car lorsque l’on s’apprête à la révolution et à la solidarité internationale cela ne peut être. Qu’en à la chasse elle n’est qu’une pratique de privilègié-e-s de la campagne qui devront faire de la place car évidemment que les urbain-e-s ne vont pas rester entassé-e-s pour vos loisirs et qu’une campagne peuplée ne risquera pas de prendre une balle perdue ou qui ricoche, ni même le piégeage qui empêcherai de circuler sans autorisation ou connaissance parfaite du terrain alors qu’il est possible de faire autrement. On ne peut pas être contre la propriété privée et avoir des pratiques qui interdisent le nomadisme, ou encore obligent à reconstruire une société de contrôl. Oui la révolution anarchiste est possible, ‘faut juste se penser au moins un peu plus loin que son « petit confort » traditionnel. Si nous arrêtons d’intervenir dans la vie des animaux-ales comme avec la pratique méga-glauque de l’insimination artificielle, ellils se régulerons par elleux-même et non il n’y aura pas de lait, œuf, miel en trop à s’accaparer. Et oui après une portée douloureuse et l’obligation d’abandonner à la mort leur petit-e-s les chien-ne-s et autres animaux-ales se réguleront d’elleux-même comme le font les loup-ve-s…

Anarchie Révolution Totale !