La veille de la manif et de l’assemblée générale prévues ce mercredi 5 avril à Nantes, la justice et la préfecture ont décidé de frapper fort pour casser le mouvement de solidarité et d’auto-organisation de ces jeunes réfugiés. Selon le site de Ouest-France, c’est 15 ou 16 personnes qui ont été embarquées pour procéder à des vérifications de situation administrative. Parmi eux, certains ont été reconnus mineurs et relèvent donc de l’Aide Sociale à l’Enfance, d’autres ont vu leur minorité contestée.

À cette heure (21h00), un dispositif policier serait toujours en place à la préfecture. Les MIE, eux, auraient étés emmenés au commissariat Olivier-de-Clisson, récemment ré-ouvert.