Depuis le début du mouvement, à Nantes, il y a eu au moins 292 arrestations pendant les manifs, 61 audiences au cours desquelles parfois plusieurs personnes ont été jugées et plusieurs dizaines de gardées à vues. On peut retrouver un bilan des procès à Nantes ici : Loi Travail, la repression continue.

 

Le CARILA (legal team ZAD / pays nantais) propose une permanence un mardi par mois de 17h à 18h30 à B17. La prochaine aura lieu mardi 10 janvier 2017. Si vous avez des ennuis avec la justice, des envies de vous organiser pour soutenir les victimes de la répression, vous êtes bienvenu-e-s. 

 

Appel à soutien pour deux militants interpellés pendant le mouvement social du printemps : Dans le cadre d’une manifestation contre la loi travail, deux camarades de la CNT Nantes ont été arrêtés le 12 mai dernier. Si le premier a été relaxé ce 28 novembre, le procès du second se tiendra en février. Dors et déjà, tous deux en ont pour 1600€ de frais d’avocat.

  • Le 10 décembre, à 19h00, à Nantes, à B17 (17 rue Paul Bellamy), la CNT organise un banquet de soutien à deux de ses militants inquiétés par la machine à réprimer les mouvements sociaux.
  • Le 16  décembre à l’Annexe café (36 rue Léon Jamin à Nantes), la CNT, toujours, propose un concert de soutien, de chansons poétiques révolutionnaires. 

 

Ce vendredi se tenait le premier procès sur le fond portant sur une interdiction de manif au tribunal administratif de Rennes. En juin, au cours du mouvement contre la loi travail, un camarade du centre-Bretagne avait reçu une visite des gendarmes à son domicile : sans aucun mobile énoncé, il s’était vu signifier une interdiction de manifester à Rennes. L’arrêté d’interdiction de présence à Rennes a fait l’objet d’une demande d’annulation devant le Tribunal Administratif de Rennes ce 9 décembre 2016. Une première.
Hélas nous apprenons dans le même temps une autre arrestation ce mercredi 7 décembre en Bretagne. Accusé de dégradations lors de la manif du 14 avril à Paris, le compagnon est en détention préventive en attendant son procès le 19 janvier.

A Nantes, un  procès en demi-teinte vient aussi de se tenir : en novembre 2007, suite à un tir de LBD 40, un lycéen de 17 ans avait perdu un œil au rectorat de Nantes au cours d’une manifestation conte la LRU (loi relative aux libertés et responsabilités des universités). Le policier tireur avait été relaxé en correctionnelle, le tribunal estimant qu’il n’avait fait qu’obéir aux ordres de sa hiérarchie. Cette hiérachie – l’État – attaquée au tribunal administratif, a été condamnée à verser 48 000 € à la victime, en estimant néanmoins que le mutilé portait une part de responsabilité, n’ayant pas quitté la manifestation en question. 

Pour terminer sur une des rares bonnes nouvelles, les escargots anti NDDL ont été relaxés ! Mais vu ce qui se passe partout, c’est peu. Vraiment trop peu.

 

SOLIDARITE AVEC LES INCULPE-E-S !