A Calais, en quinze jours, quatre exilé-e-s sont mort-e-s.

Ces morts viennent alourdir la liste de celles et ceux qui choisissent les chemins de la Méditerranée et qui ne verront jamais les rives de la forteresse Europe.

Lire le communiqué associatif : http://www.medecinsdumonde.org/actualites/calais/2016/07/27/4-morts-en-15-jours

Que ce soit aux frontières, ou sur les territoires de l’attente dans lesquels sont enfermé-e-s des milliers d’exilé-e-s, laissé-e-s de côté, rendu-e-s indésirables par les politiques de contrôles migratoires et l’impérialisme des frontières, les politiques migratoires sécuritaires tuent.
Ces frontières ne sont plus linéaires, physiques ou politiques, elles deviennent multiformes et laissent pourrir sur les bords de notre monde des femmes, des enfants et des hommes à la recherche d’un asile.
Les frontières assassinent et les politiques migratoires permettent que de jeunes personnes puissent se faire écraser par des poids lourds, que des camps de fortunes puissent être démantelés et que viennent mourir ici des personnes en exil qui fuient les bombes que nos élu-e-s déversent dans leur pays.

Face à cette politique du laisser mourir, ne fermons plus les yeux : défilons dans la rue, crions notre rage, développons des liens solidaires.

Nous appelons à un rassemblement en solidarité aux victimes des frontières et contre les politiques xénophobes qui mènent des femmes et des hommes à la mort.

De plus, le rassemblement organisé par les collectifs calaisiens en hommage aux victimes a été interdit par la préfecture. (Lire : https://passeursdhospitalites.wordpress.com/2016/07/28/lhommage-aux-exile-e-s-mort-e-s-interdit-une-arrestation/)
Raison de plus pour leur apporter notre soutien !

Rendez-vous donc samedi à 12h, Place Royale à Nantes.

Les collectifs nantais de soutien aux exilé-e-s.