C’est malgré une pluie orageuse qu’un millier de personnes se rend place Napoléon pour une nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail et son monde.

On se regroupe dans un coin, on déploie la banderole Anticapitaliste Anti-autoritaire, les discussions vont bon train. Un nazi local, Bryan Guitton, pointe sa sale tronche à côté des flics et finit par se faire embarquer, on ne saura pas pourquoi, bref.

Les prises de paroles soporifiques de l’intersyndicale se suivent et se ressemblent. Nous prenons nous aussi la parole avec un mégaphone en face d’eux, avec un texte engagé et mobilisateur, lu par un copain et une copine. Ce qui fait revenir le soleil !
Le défilé commence et nous constituons un bloc entouré de banderoles en nous intercalant entre FO et Solidaires. Beaucoup de lycéen-es sont là et motivé-es !
Une rangée du service d’ordre de FO se tiendra devant nous durant tout le défilé.

Les chants et pétards s’enchaînent avec force et envie, nous descendons la rue Joffre jusqu’au rond point du Boulevard des États-Unis. Là il y a un arrêt. En repartant nous changeons d’un coup l’itinéraire pour rentrer dans les bureaux du SyDEV, Syndicat Départemental d’Énergie et d’Équipement de la Vendée, propriétaire des réseaux de distribution électrique basse et moyenne tension et de gaz, histoire de leur faire perdre du temps et de l’argent. En soutien aux grévistes dans les centrales nucléaires. Le blocage de l’économie passe aussi par là ! Nous nous retrouvons face à des employé-es zélé-es qui essaient de nous empêcher d’aller plus loin dans les étages. Les cognes interviennent en nombre et nous nous faisons évacuer manu militari. Du matériel sera confisqué mais rien de plus. Nous repartons dans un parc du centre ville : un petit temps de discussion entre nous est entamé… avec les flics à 20 mètres qui parlent à leur blouson. Et nous rejoignons le point de départ, place Napoléon où campe le reste de la manif’..

Fini les tours des boulevards en mode enterrement, les moments de manifestation doivent être des moments d’action !

Rendez-vous jeudi 2 Juin pour grossir les rangs ! Que vous soyez syndiqué-e, employé-e, chômeur, chômeuse, étudiant-e, etc. !
L’État et son bras armé qu’est la police n’arrêteront pas la révolte !

Le CAAA.