Nous reviendrons à El Banc

Hier, 23 mai, ils ont expulsé El Banc Expropiat après plus de 160 jours de résistance (plus de 100 pendant la première campagne et 87 cette fois). La première fois la mairie c’était finalement décidée, à l’insu de tout le monde, de payer 65.000€ à Manuel Bravo Solano, propriétaire du local, pour éviter un autre Can Vies avant les élections municipales, tout en défendant la « valeur sociale » de El Banc. Plus tard, ils ont reconnut qu’ils prétendaient préserver la paix sociale, cette paix qui pour eux signifie que les gents ne se plaignent pas, et parce qu’ils savaient que l’expulsion de El Banc impliquait toute sorte de réponses. C’est justement ceci qui est arriver hier. Avant tout, nous voulons remercier la solidarité que nous avons reçu de part de tout le monde qui, de différentes manières, a défendue El Banc, et qui l’a fait pour ce projet mais aussi pour toutes les autres luttes qui existent de nos jours.

La rage qui a éclaté hier n’est pas seulement due à El Banc, elle est aussi le fruit de toutes les détentions qui ont eu lieu ces derniers temps, de tout les espaces qui ont été fouillés de fond en comble, de l’assassinat de Juan Andrés Benítez qui expose une fois encore l’impunité policière.

Nous comprenons qu’il y ait des voisins qui se trouvent gênés par la situation du quartier et les dommages physiques qu’ils ont souffert, mais comme nous avons dit maintes fois, nous défendrons El Banc de toutes les manières possibles.

Tout ceux qui ont vu la police charger peuvent constater la violence policière qui a eu lieu hier. Les coups de la police ont laissé environ 50 personnes blessées, avec des têtes, des genoux, des mains et des bras cassés, de tout. Ceci est une autre raison pour rester ou on est et essayer de revenir a El Banc.

Nous reviendrons à El Banc