mandat d’arrte europeen : 3 jeunes basques ressortissants français menaces d’etre livres à l’Espagne

Les trois militants de Segi devant la Cour d’Appel de Pau
L’avocat général demande l’application du mandat d’arrêt européen

25/05/2004

Amaia Rekarte, Harritza Gallaraga et Yves Maxikotte, les trois jeunes basques du nord menacés d’être livrés à l’Espagne, dans le cadre du mandat d’arrêt européen, pour délit de militantisme politique, passaient devant la Cour d’appel de Pau mardi 25 Mai, Une centaine de personnes étaient venues les soutenir. La décision de la Cour sera rendue mardi 1er juin. Une manifestation nationale aura lieu samedi à Baiona appelée par de nombreuses organisations.

Le juge a d’abord demandé aux trois s’ils acceptaient leur livraison à Madrid, ce qu’ils ont évidemment refusés. Les trois lapurtar ont réaffirmé leur engagement et leur militantisme politique public dans l’organisation de jeunesse Segi et dénoncé la persécution et la criminalisation politique dont ils sont victimes.
Le président du Tribunal, Henri Suquet, s’est livré, vu que c’est la première fois que s’applique le mandat d’arrêt européen, à une explication de texte du mandat. Au passage, il noté  » que nous avons l’obligation  » de refuser une demande si une personne est persécutée en raison de ses opinions politiques, sa race, son sexe, sa langue ou sa nationalité (ce qui est une base de l’article 19 de la Charte des Droits fondamentaux de l’Union Européenne).
Pour le Président de la Cour, Henri Suquet,  » nous allons vers une justice européenne comme nous l’avons fait pour la monnaie « .
L’avocate générale de la chambre d’instruction, Chantal Firmingier-Michel, a demandé l’application du mandat d’arrêt européen,  » l’Espagne leur reprochant diverses infractions de terrorisme  » Elle a souligné qu’il s’agissait  » d’une obligation pour les autorités françaises « .

 » D’autres vont suivre « 

La procureure a tenu à faire savoir que  » pour la première fois de sa vie « , elle avait remis en liberté des personnes en attente de leur procès, et que cela était un test, en affirmant qu’il y aurait d’autres procédures qui suivraient et que si les trois ne se présentaient pas, les prochaines personnes sous le coup d’un mandat d’arrêt européen seraient incarcérés.

La défense

La défense a demandé le rejet de la demande espagnole sur la base d’au moins deux points : le caractère politique des activités visées par le juge Garzon et l’accusation de Garzon selon laquelle des faits incriminés auraient été commis sur le territoire français.
Me Maritxu Basurco, pour la défense des trois jeunes, a demandé à la Cour de ne pas appliquer le mandat,  » la justice espagnole ne leur reprochant aucun délit concret  » autre  » qu’être porte-parole du mouvement Segi. « . L’accusation espagnole, en effet, ne précise pas les  » actes  » reprochés,  » ni leur degré de participation, ni leurs dates  » contrairement à ce que demande la loi, et évoque juste la participation à des manifestations à Donosti ou à Baiona..
Sa collègue Me Yolinda Molina a demandé au tribunal de rejeter la demande au motif  » qu’être porte parole d’un mouvement politique c’est défendre des idées politiques « .
La défense a solennellement averti le Tribunal que dans l’Etat espagnol  » se pratique toujours la torture « .
Le Tribunal a précisé que le délai entre l’arrestation et la remise à la justice espagnole est de trois mois, recours inclus. La décision de la Cour d’Appel peut être contestée devant la Cour de Cassation.
Pour Askatasuna  » la défense a prouvé à la justice française qu’il existait des possibilités pour que le mandat ne soit pas appliqué « , mais,  » par l’attitude du procureur, le gouvernement français montre clairement qu’il est prêt à assumer ces remises à Madrid pour des délits uniquement politiques « . Pour Askatasuna,  » les autorités françaises, en accédant à de telles mesures, participent à la persécution contre les mouvements politiques basques, menée tout au long de ces dernières années « . L’association appelle à venir nombreux et nombreuses à la grande manifestation nationale de samedi :  » l’arrêt de cette injustice est entre nos mains « .

Soutiens
A Uztaritze, les trois en appellent à la société basque

Les soutiens continuent d’affluer autour des trois jeunes, tant au niveau national, qu’hexagonal. Samedi 22 Mai, une conférence de presse a réuni une centaine de personnes à Miarritze, venues de divers mouvements, syndictats, associations, partis, gaztetxe, Un jeûne de soutien a eu lieu tout le week-end à Senpere et Uztaritze. Les trois jeunes Lapurtars se sont  » enfermés  » toute la semaine à Uztaritze. Ils invitent la population, ses organisations à venir les rencontrer. Mercredi, ils rencontreront les mouvements de jeunes. Jeudi et vendredi, les associations, syndicats et partis qui le désirent.

Manifestation nationale à Baiona samedi 29 Mai

Le Manifeste du 29 Mai continue à recevoir de nombreuses signatures d’élus, de personnalités, d’associations, de gaztexte, de groupes de rock, de mouvements, syndicats, partis. Askatasuna rendra publique la liste complète en fin de semaine. La manifestation partira à 17 h de la Place des Basques à Baiona.

Réactions nombreuses

Plusieurs communiqués sont parvenus à notre rédaction. Le secrétariat international de la CNT, qui demande l’annulation de la procédure,  » se joint aux familles et à leurs organisations afin de témoigner sa solidarité  » et  » une fois de plus s’inquiète de cette législation et ces pratiques visant à criminaliser le mouvement social sous couvert de lutte anti-terroriste « ..
Anaia Artea se demande  » si le Tribunal de Pau se mettra aux ordres du gouvernement espagnol. ?  »  » S’il fait exécuter le mandat d’arrêt européen, …il entérinerait la décision d’un pouvoir judiciaire dont personne n’ignore qu’il a perdu toute indépendance par rapport au pouvoir exécutif. D’où une démocratie de façade qui, dans la réalité, s’autorise des violations graves et répétées des droits des personnes : pratique de la torture, interdiction de journaux et arrestations de journalistes, interdiction de partis politiques et emprisonnement des élus, interdiction de se présenter aux élections etc. « 
Le CDDHPB (Comité pour la Défense des Droits de l’Homme en Pays Basque « ) attend des juges de Pau  » le réflexe élémentaire de refuser cet outrage à la Justice et cette atteinte à l’intégrité des citoyens. Ce serait la première fois que la France commettrait le scandale de livrer à un autre pays ses propres citoyens n’ayant à ses yeux commis aucun délit « .
Batasuna  » s’insurge contre cette nouvelle atteinte à la liberté d’opinion et d’expression qui vise à criminaliser toute dissidence politique. « 
Le Comité de Solidarité avec le peuple basque dénonce  » ce nouvel outil répressif qui court-circuite tout contrôle judiciaire et toute défense. Nous espérons que l’Etat français suivra l’exemple de la Belgique, qui récemment a refusé de donner suite à une telle demande.  » Le Comité appelle à adhérer au Manifeste du 29 Mai.
La Fsu 64 rappelle  » son exigence permanente de respect des droits individuels et collectifs et dénonce fermement l’application des procédures d’extradition et des mandats d’arrêt européens qui violent des droits fondamentaux. La dérive autoritaire du gouvernement Raffarin, même si elle excipe d' »exigences européennes » n’est pas acceptable et porte atteinte aux libertés individuelles et collectives. La FSU demande la levée de la procédure dirigée contre les trois jeunes concernés. « 

Une PREMIERE REPRESSIVE : L’APPLICATION DU MANDAT D’ARRÊT EUROPÉEN
Trois jeunes basques, ressortissants français vont être livrés à la justice espagnole. Ils encourent jusqu’à douze ans de prison. (Ekaitza 924 20/05/04)

Ce qui est en train de se passer en Pays Basque est une première au niveau répressif et aura des conséquences pour toutes celles et ceux qui luttent en Europe.
Trois militants basques de 25 et 22 ans, ressortissants français, pourront être remis aux mains de la justice espagnole, en vertu du mandat d’arrêt européen, ce qui serait une première historique, la France n’ayant plus livré ses ressortissants depuis les raffles de juifs pendant la seconde guerre mondiale.

Dans le cadre du Dossier 18/98 (voir ci contre), puisdu « 15/02 », le juge Garzon a lancé le 12 avril 2004, un mandat d’arrêt européen contre Amaia Rekarte, Harritza Gallarraga et Yves Matxikote. Mercredi 12 Mai, Amaia Rekarte, Yves Maxikote et Harritza Gallaraga sont arrêtés à leur domicile par la police française. Relachés dans la journée, la police française leur ayant notifié un mandat d’arrêt international. Ces trois Lapurtars, citoyens français et militants de l’organisation de jeunesse Segi, âgés respectivement de 25 et de 22 ans, peuvent être livrés à la justice espagnole pour y être emprisonnés dans un délai compris entre 20 et 90 jours maximum. En Espagne, au delà du risque d’être torturés, ils pourraient passer jusqu’à douze ans en prison.
Rien n’est reproché à Segi et à ses militants côté Nord des Pyrénées, aucun fait concret non plus ne leur est reproché par la justice espagnole si ce n’est d’être les ex porte-parole de Haika Segi… Leur seul délit est un délit de militantisme du à l’illégalisation de Segi par le juge Garzon.

Un mandat d’arrêt européen

La procédure est celle du mandat d’arrêt européen, décidé le 13 juin 2002 par le Conseil de l’Union Européenne, qui va permettre désormais à n’importe quel Etat de faire arrêter des citoyens n’importe où en Europe. Il n’y a plus de procédure d’extradition, ni possibilité de justification devant un juge. Fait historique, car depuis les livraisons de juifs par le gouvernement de collaboration, jamais le gouvernement français n’avait livré ses ressortissants à des pays tiers. Les conséquences pour la population européenne risquent d’être chèrement payées.
Mardi 18, devant la Cour de Pau, les trois militants ont fait un recours en cassation. L’audience a été reportée au 25 Mai. Néanmoins, le Tribunal n’examinera que la forme et pas le fond. Une manifestation massive sera organsiée ce jour là, avec départ en bus d’Iparralde.

Un manifeste

Un appel dit « du 29 Mai » a été lancé sous forme de motion (en français) en euskara. Dans celle ci est stigmatisé « le gouvernement français qui avalise la stratégie politique, juridique et policière menée par le gouvernement espagnol ces dernières années ». La motion rappelle ainsi la criminsalisation du peuple basque (voir ci contre).
La motion tient à souligner « la systématisation de la torture lors des arrestations de citoyens basques dans les commissariats espagnols comme l’ont notifiées de nombreuse organisations (Amnesty International, Comité contre la Torture…) »
La motion rappelle les « pas accomplis par le gouvernement français dans ce sens, en donnant des avis favorables aux extraditions d’Eneko Aizpuru (membre de Segi) ou de Juan Mari Olano, membres des comités pro amnestia et extradé en Espagne ».
Pour les signataires de la motion « la position du gouvernement français est claire : frapper et punir les forces œuvrant à la construction nationale, en désactivant les mouvements et forces militantes actives de Lapurdi, Baxe Nafaroa et Xiberoa ».
Les signataires de la motion « dénoncent fermement l’application des procédures d’extradition et des mandats d’arrêt européens qui violent nos droits fondamentaux, individuels et collectifs, et demandent la levée de la procédure dirigée contres les trois lapurtars ».
Une manifestation nationale aura lieu à Baioan le 29 Mai prochain. Ils en appellent à « tous les élus, responsables, acteurs sociaux et instituions sensibles au respect des droits de l’homme » à apporter leur soutien aux trois militants et à signer la motion. Il y a urgence
Askatasuna appelle à envoyer des fax au ministère de l’intérieur au 01 44 86 14 41 et au 01 44 77 60 02.

Le mandat d’arret européen

Adopté par le Conseil de l’Europe le 13 juin 2002,, il supprime les extraditions entre états membres. En France, il a été incorporé dans le Code de procédure Pénale par le loi du 9/03/2004 dite Loi Perben 2.
La décision de’y donner suite est prise directement par le Parquet. C’est donc une décision politique et non judiciaire du Ministre de la justice. Le double contrôle juridictionnel du Conseil d’Etat est supprimé. Le principe de la «double incrimination», selon lequel les faits en raison desquels la personne est demandée doivent être constitutifs d’infraction dans l’Etat où se trouve la personne recherchée, est supprimé. L’interdeiction d’extradre pour motigfs politiques ets supprimé. la procédure est rétroactive : un MAE peut être délivré pour des faits commis depuis le 1er novembre 1993.

En savoir plus sur le mandat d’arrêt européen

Jarrai-Haika-Segi : acharnement et criminalisation collective

Pour Balthazar Garzon, juge titulaire du Tribunal Central d’Instruction n°5, la croisade contre le mouvement de la jeunesse abertzale a commencé en 2001.
Jusqu’alors pièce séparée, indépendante sur la forme du dossier 18/98 ( ensemble de poursuites judiciaires, composé de divers dossiers et autres pièces de poursuites : Egin, Egin Irratia, AEK, Xaki, Pepe Rei, Ekin, Batasuna), la pièce  » AA.  » devient le dossier 18/01,  » HAIKA-JARRAI « , et le dossier 15/01,  » SEGI « . L’instruction commence par quinze arrestations, le 6 mars 2001. De nombreuses autres personnes seront appréhendées par exemple pour des actions de  » kale borroka « , et de nombreuses perquisitions seront effectuées durant les années qui suivirent. Lors de chaque procès, le juge du Tribunal Central d’Instruction n°5 affirme que l’organisation du mouvement de la jeunesse est  » la filiale d’ETA « .
Le 5 mai 2001, Balthazar Garzon déclare Haika-Jarrai illégale,  » car faisant partie intégrante de la même organisation que dirige ETA, et qui est complémentaire de KAS-EKIN « . L’un des points sur lesquels il se base pour prendre cette décision est la constatation du fait que, tout au long de son histoire, divers membres de Jarrai ou Haika ont été, après avoir quitté cette organisation,  » arrêtés et impliqués dans des poursuites judiciaires pour leur appartenance ou collaboration avec l’organisation terroriste (ETA) « .
Le 5 février 2002, sont lancées les enquêtes préliminaires DP172/01, menées contre les personnes accusées d’appartenir à SEGI et qui débouchent sur l’ordonnance par laquelle les activités de l’organisation SEGI sont déclarées illégales. Postérieurement ces enquêtes préliminaires se transforment en Dossier 15/02.
Les faits reprochés sont en fait de deux ordres. Le Tribunal Central d’Instruction n°5 reproche à Jarrai-Haika d’avoir encouragé la  » kale borroka « . Reproduisant l’interprétation utilisée en d’autres occasions, le juge refuse de limiter la responsabilité de tels faits à la personne directement impliquée, mais rend tout le collectif responsable des faits. D’autre part, la seconde accusation portée contre l’organisation de jeunesse est que JARRAI-HAIKA remplirait la fonction de source ou de vivier de futurs militants pour ETA. Le juge rend JARRAI-HAIKA responsable de ce que sera plus tard le comportement de ses ex-militants.

Dossier 18/98 : une procédure d’exception pour délit d’opinion
En 2001, le juge Garzon lance un ensemble de procédures regroupées sous le terme de Dossier 18/98. Le postulat de base du juge est que toutes les organisations visées « appartienent à ETA ». A partir de là, diverses organisations, mouvemensts sociaux, médias sont accusés. La procédure conduit à l’illégalisation des associations et mouvements sociaux (Amnistiaren Aldeko Batzordeak, Askaatsuna, Haika, Segi…), à l’incarcération de leurs militants, à des attaques contre des médias et la liberté d’expression (fermeture d’Egin, d’Egunkarria, Ardi Beltza, Egin Irratiaz…), à l’emprisonnement de représentants d’Udalbitza dont Xarlo Etzezaharreta.
Un peu plus tard Batasuna et les candidatures populaires seront illégalisées sur la base de la loi espagnole sur les partis politiques.

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LISTE DE SOUTIEN AUX TROIS JEUNES DE SEGI ET MANIFESTATION DU 29 MAI

À ce jour,
11 mouvements politiques
8 syndicats
37 Mouvements sociaux
19 Mouvements de jeunes et Gaztetxe
21 Groupes de musique
13 Maires
80 Conseillers Municipaux

PARTIS POLITIQUES
AB
Batasuna
Elgar-ensemble
Les Verts
LCR
Herritaren Zerenda
PCF Pays Basque
Eraiki
Matalaz
Anaram au Patac
Baiona Iraultzen
EA (Iparralde)

SYNDICATS
ELB
IKASLE ABERTZALEAK
CNT (National)
SUD (PTT, France Telecom, Education…)
FSU
LAB
CFDT
Les militants de la CNT-AIT
G10

MOUVEMENTS SOCIAUX
Askatasuna
Etxerat
CDDHPB
Anai Artea
LDH (Ligue des Droits de l’Homme)
Ligue des Droits de l’Homme du Pays Basque
ATTAC Pays Basque
Les amis de Karl Marx
STOP à la guerre
Justice pour la Palestine
Collectif des sans papiers
AC Pays Basque et AC Gironde
EHZ (Festival Euskal Herria zuzenean)
Euskal Herriko Bilgune Feminista
Demo
Euskal Herrian Euskaraz
Defense active Pays Basque
Pilotaren Kolektiboa
Donibaneko ihauteri
Lapurtarren Biltzara
Errobiko Kaskarrotak
Euskaltzaileok
Urkila
Ote Lore
Latsa elkartea
Xogorri mendi taldea
Association des sourds et muets de la cote basque
Ustaritzeko ikastolako irakasleak/ les Instituteurs de l’Ikastola d’Ustaritze
Kutun elkartea
Bordela
Egia Elkartea
HXCMTD
Le petit Rouge (Bordeaux)
Bai Euskal Herriari
Euskal Iheslari Politikoen Kolektiboa
ESAIT
ATTAC Pays Basque

MEDIAS
Ekaitza
Xirika

MOUVEMENTS DE LA JEUNESSE
SEGI
DUINA
Gaztetxeen Kollektiboa (15 gaztexe)
Euskaldun Gazteria
JCR33

ARTISTES
Fuchs Manex ( Théâtre Metteur en scène)
Fuchs Ximun (Théâtre metteur en scène)
Arzallus Amets (Bertsolari)
Colina Sustrai (Bertsolari)
Eneritz Zabalaeta (Bertsolari)
Space banako (Groupe de dance)
My jok Konzept
Kilikolo Zirko
Pello Erviti
Guy Libernan (artiste peintre)
Andromac
Basurco Paulus Antton (Éditeur)

GROUPE DE MUSIQUE
BKBO
Ekintza
In-fest
AK
Root System
Skunk
Izate
701
Mix6t
CLASH (collectif des musiciens Blanquefort)
Zipotzero
Gaitz
Les Bigou
Staki Pop
Unama
Un supo et au lit
Out of dax
Shodaboy
Haurtzarrak
Psykaotrop

PERSONNALITÉ
Gilles Perrault (Écrivain)
Michel Cahen (Chercheur au CNRS IEP de Bordeaux, et membre du comité directeur d’ATTAC)
Hur Gorostiaga (journaliste)
Basurco Marie-Jo (Écrivain)
Ximun Haran
Koldo Gorostiaga (député européen)
Phillipe Chatain Beautirau (Bordeaux)
Mikel Epalza (prêtre)
Amestoy D. « Arlantto »
Mirentxu Lako (tête de liste Herritaren Zerenda)

Jaureguy Basurco Jon
Martine Bisauta (membre de la CFDT)
Alain Krivine (LCR)
Besancenot O. (LCR)
Mailfert M (LCR)
Sylvie Laplace (LCR)
Claude Larrieu (LCR)
Anne Dupont (FSU)
Noel Mamere (Les Verts)
Onesta G. (Vice président du parlement européen, Les VERTS)
Peio Labéguerie (Elgar-ensemble
Daniel Abizu

ÉLUS
Ustaritze
Auroy B. (Maire d’ustaritze et Conseiller général)
Soulier A. (Conseiller Municipal)
Seynes A. (Conseiller Municipal)
Etcheverry A. (Conseiller Municipal)
Mongenet M. (Conseiller Municipal)
Larre P. adj (Conseiller Municipal)
Sinan B. (Conseiller Municipal)
Lacabanne N. (Conseiller Municipal)
Jubera F. (Conseiller Municipal)
Minvielle (Gauche pluriel) (Conseiller Municipal)
Amestoy B. (Conseiller Municipal)
Tillous-Bordes (Conseiller Municipal)
Daguerre N. (Conseiller Municipal)
Haira P. (Conseiller Municipal)
Elissalde M. (Conseiller Municipal)
Elissalde JC. (Conseiller Municipal)
Lanusse Doihenart A. (Conseiller Municipal)
Etxeverria Mikela (Conseiller Municipal)
Lafourcade Annie (Conseiller Municipal)
Saint Pée sur Nivelle
Bessonart (Maire de Saint Pée sur Nivelle)
Harisgain S. (Conseiller Municipal)
Iturria S. (Conseiller Municipal)
Azkarate
Galant Jean Michel (Conseiller Général)
Laxague P. (Conseiller Municipal)
Bayonne
Sarhy Christian (Conseiller Municipal LCR)
Larralde Xabi (Conseiller Municipal)
Lougaro Gisèle (Conseiller Municipal)
Urrugne
Ellissondo Beñat (Conseiller Municipal)
Etchevery I (Conseiller Municipal)
Bidart
Hirrigoyen Ottabi (Conseiller Municipal)
Larressore
Goietxe P. (Conseiller Municipal)
Anglet
Iturbide M. (Conseiller Municipal)
Espelette
Darraidou A. (Maire)
La Bastide
Darritcon L. (Maire)
Mendionde
Etchepare (Conseiller Municipal)
Bidegain B. (Conseiller Municipal)
Ortzaize
Urricariet Mizel (Conseiller Municipal)
Garay Ihintza (Conseiller Municipal)
Irulegi
Goikoetxea Ganix (Conseiller Municipal)
Alfaro Damaxo (Conseiller Municipal)
Aldude
Peio Setoain (Conseiller Municipal)
Sabarots Eztitxu (Conseiller Municipal)
Arrosa
Arrabit Beñat (Maire)
Gamarte
Irigoyen JC (Conseiller Municipal)
Oxandabarats Lutxi (Conseiller Municipal)
Eiheralarre
Minondo Erramun (Maire)
Donibane Garazi
Henry Isabelle (Conseiller Municipal)
Uharte Garazi
Ihidoy G (Conseiller Municipal)
Lekunberri
Goieneix Jojo (Conseiller Municipal)
Lakarra
Oxandabaratz Maite (Conseiller Municipal)
Ybargarai JC (Conseiller Municipal)
BEHAUZE
Lacroix Paul (Conseiller Municipal)
Elichiry Erramun (Conseiller Municipal)
DONAIXTI
Erdozaintzi-Etxart C (Conseiller Municipal)
Reca MP (Conseiller Municipal)
OSTANKOA
Perez Josiane (Conseiller Municipal)
Seychal Mixel (Conseiller Municipal)
IZTURITZE
Etxart Eric (Conseiller Municipal)
HELETA
Arbelbide MA (Maire)
Dunat Maite (Conseiller Municipal)
SUHUSKUNE
Eliceits Beñat (Maire)
Etchemendi René (Conseiller Municipal)
BITIÑA
Etchamendi E (Conseiller Municipal)
IZURA
Harramberry G (Conseiller Municipal)
Etcheparreborde A (Conseiller Municipal)
Larralde A (Conseiller Municipal)
JUTSI
Oillarburu B (Maire)
Aguergaray JJ (Conseiller Municipal)
Lako E
IBARLA
Irigoien M (Conseiller Municipal)
ARANTSUSI
Etcheverry A (Conseiller Municipal)
GARRUZE
Chohobigarat N (Maire)
AMENDUZE
Thicoipe A (Conseiller Municipal)
ARBERATZE
Oillarburu L (Conseiller Municipal)
IRISARRI
Indaburu JP (Conseiller Municipal)
Gaztelu M (Conseiller Municipal)
DONAMARTIRI
Harotzarrena C (Conseiller Municipal)
ILHARRE
Lacoste JM (Conseiller Municipal)
MUSKILDI
Chimix S (Conseiller Municipal)
URDIÑARBE
Negueloua (Conseiller Municipal)
DONIBANE LOHITZUNE
Duclercq A (Conseiller Municipal)
Lafitte P (Conseiller Municipal)
Badiola Paul (Conseiller Municipal)
LEKUINE
Duhalde D (Conseiller Municipal)
MIARRITZE
Abeberry J (Conseiller Municipal)
ANAUZE
Etxandi J (Maire)
LUHUSO
Camblong JN (Conseiller Municipal)
AINHOA
Daguerre P (Conseiller Municipal)
BESKOITZE
Landar M (Conseiller Municipal)
Ticoïpe Jean (Conseiller Municipal)
HENDAIA
Etxeberri Jean Batiste (Conseiller Municipal)
DONOSTIRI
Duhalde Jean Michel (Conseiller Municipal)
LIGI
Ruben Gomez (Maire)

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