Nous affirmons :

– que la mort de Rémi Fraisse tout comme celle de tant d’autres auparavant n’est pas une bavure, mais le fruit d’une politique réfléchie, d’une stratégie de terreur.
– notre solidarité avec toutes les personnes victimes de la répression policière et judiciaire.
– notre désir de prolonger les rencontres et les complicités qui depuis trois semaines se tissent dans nos cortèges, nos AG, nos actions, nos soirées.
– la nécessité d’occuper la rue, mais aussi un lieu collectif où nous organiser.
– la nécessité de laisser à chaque personne le temps de prendre sa place dans le mouvement pour aller au-delà des habituelles catégorisations des luttes (étudiantines, salariales, etc.).
– que nul ne saurait nous représenter ni négocier en notre nom.

Nous relayons :

– le rendez-vous de Nathalie Apéro jeudi 20 novembre à 21h place St Michel, pour un apéro gé(n)ant contre la police.
– l’appel à manifester à Nantes samedi 22 novembre 2014 contre la répression policière, et plus particulièrement en soutien aux personnes blessées et poursuivies au pénal suite à la manifestation du 22 février. (rendez-vous 11h parking Alma pour covoiturage).
– l’appel du plateau de Millevaches à bloquer les commissariats et les gendarmeries partout en France.
– l’appel à bloquer Nobel Sport, usine de fabrication de flash-balls, de grenades et de lacrymogènes à Pont de Buis (29), le mercredi 03 décembre 2014.

Nous exigeons :

– l’arrêt immédiat de toutes les poursuites judiciaires à l’encontre des personnes ayant participé aux manifestations des dernières semaines, mais aussi aux manifestations de soutien aux ZAD de Notre Dame des Landes et de celle du Testet.
– l’amnistie pour toutes les personnes condamnées.
– la libération des camarades emprisonnés, notamment Enguerrand, en grève de la faim et maintenu arbitrairement en détention par le procureur de Nantes.

Pour la suite Rendez-vous

mardi 25 novembre à 12h30 pour une Assemblée Générale devant le hall B à Rennes 2. jeudi 27 novembre à partir de 18h place St Michel pour une manifestation d’occupation débouchant sur l’ouverture d’un lieu de lutte pour le mouvement.