[Jeudi 18 septembre] Bilan de la journée et infos

Info : On a localisé la ferme aux faisans avec qui les relations sont très tendues. C’est au lieu-dit Trépadis, indiqué sur la carte plan d’accès. Tout en se méfiant des agissements des milices pro-barrage, essayons de ne pas envenimer la situation avec l’éleveur. On n’a pas besoin de ça !

Accès à la ZAD : on a fait une nouvelle carte. Pour celles et ceux qui savent où se situe la ferme de Thierry De Pierpont, à Barat, merci de signaler où c’est exactement (c’est l’éleveur de gibier qui prétend avoir perdu 1000 faisans et d’autres choses à cause de personnes de la ZAD et qui justifie ainsi les exactions à la barre de fer sur les voitures qui lui reviennent pas, voir [Nuit du 12 au 13 septembre]  Témoignage sur une chasse à l’homme subie par des zadistes).

Bilan journée :

[18h] Fin de journée plus calme…Encore 1 ou 2 jours de boulot sur place pour les forestiers, d’après nos estimations.

[13h] Gazad et Mirador encerclés, les machines bossent à « valoriser » le bois coupé. Ce matin, GMs emmerdés par les copains ont fait péter la tonne de gaz dans le désert mais le vent souffle et ils ont tout ramassé sur la gueule.

[9h] Au sujet de Mirador : hier le ravitaillement a réussi : les copain-es étaient suffisamment nombreuses, 4 camions de GMs ont finalement déguerpi, non sans avoir balancé beaucoup de grenades en tous genres. Ce matin, Mirador fait donc face aux forces du désordre ravitaillé. Les GMs sont à Gazad et on s’attend à ce qu’ils viennent à la Métairie. Besoin de soutien, d’auto-médias ![8h] Le site http://www.forum-zones-humides.org/ (du Syndicat mixte du Forum des Marais Atlantiques) a été légèrement modifié par les copains de #AnonBloc qui ont mis à la une la destruction de la zone humide du Testet. Merci !

[7h15] On nous prévient de l’expulsion toute proche des lycéens bloquant le lycée Victor Hugo à Gaillac, prévue à 7h30…allez les soutenir et prévenir toute violence policière en vous rendant sur place !

 

[Mercredi 17 septembre]

17ème jour de manoeuvres militaires pour détruire la zone humide du Testet, cinquante ans de lutte contre ce projet de barrage, presqu’un an d’occupation de la vallée, 21 jours de grève la faim (depuis le 27 août) pour quelques-uns ; des souvenirs plein la tête et des solidarités qui se forgent face à ce système mafieux.

[18h] Au « Mirador », la plateforme a été détruite par les GMs mais le gars est toujours en haut de l’arbre, toujours assiégé par les psychopathes au cerveau de poules.

Toujours huit personnes dans les arbres. Les mecs qui font le sale boulot en bas ont passé des heures à chercher des pièges dans la pinède. C’est déjà ces heures-là de gagné. Aujourd’hui, les débardeuses et la broyeuse ont fonctionné toute la journée. Quelques bûcherons à pied entendus.

Dans la pinède et aux abords de la métairie, les GMs continuent de harceler, gazer, poursuivre, manoeuvrer, on dirait qu’ils cherchent à faire une arrestation de bâtards comme ils savent faire.

Deux copains arrêtés dimanche ou lundi, sont passés en comparution immédiate, l’un a pris quatre mois de prison avec sursis + 1 mois pour refus de prise d’ADN , l’autre a été condamné à deux mois avec sursis. L’appareil répressif fonctionne plein pot.

À Gaillac, lycée Victor Hugo, grosse violence policière, mais ce soir, un campement est installé : vous pouvez aller les rejoindre, les féliciter, les aider à se protéger des promoteurs-décideurs-bénéficiaires qui rôdent cette nuit pour s’assurer des bénéfices à venir.

À Castres, on ne sait pas. Y’avait un lycée mobilisé mais on a pas de nouvelles. Si vous en avez, donnez-nous en !

[12h] Au Testet, « Mirador » (l’arbre qui résiste) est véritablement assiégé par les soldats de l’empire depuis hier soir. Harcèlement pendant la nuit, projectiles le jour. Pas de ravitaillement possible, pas d’eau, pas de nourriture. Ça tient quand même !

Ce matin à Gazad, cinq camarades enfermés de force dans une caravane, les aérations bouchées, pendant que des GMs volent toutes les affaires autour. Plusieurs appels au Préfet, M. Gentilhomme, pour que les copain-e-s soient libéré-e-s. Gazad n’est plus qu’un désert, comme le reste.

À Gaillac, au lycée Vitor Hugo, la journée a commencé donc par une nouvelle grève et nouvelle occupation, mais répression policière violente.

idem à Albi devant le CG81, Grozad a été gêné pour son théatre de rue par les violences policères.

Conditions autour du Testet : on accède à la ZAD par le nord, par Barat, parfois des barrages filtrants. Parking, camping, cuisine collective à la métairie. Pour venir, attention aux milices, plus spécialement entre la maison de la forêt et Barat, au niveau de l’élevage de faisan. Si vous voyez des individus mâles avec des barres de fer qui s’en prennent aux voitures et aux conducteurs, en toute impunité vis-à-vis de la gendarmerie, informez l’INFOZAD : 0648 640 422. De même, avant de venir, vous pouvez passer un coup de fil pour connaître la situation.

Nouvelle liste des besoins : mousquetons, descente en huit, oreillette kit mains-libres pour téléphone portable, vêtements et capes de pluie (elle arrive !), bâches, chaussures étanches et/ou solides. Mille mercis.

Aujourd’hui, c’est GROZAD.

 

[Mardi 16 septembre] Bilan de la journée

Albi : Expulsion en cours des occupant-e-s du Conseil Général d’Albi de bon matin Une trentaine de BACs, gendarmes, etc… toute la panoplie.  La situation est restée calme. Suite à un RVà 10h devant le tribunal pour une conférence de presse, tout est resté sur place. Donc à l’heure actuelle, l’occupation albigeoise a juste été déplacée.

Sur la ZAD : les machines sont parties plus tôt que d’habitude, ayant quasiment fini leur sale boulot, pas loin de la Métairie. Il ne reste que les arbres occupés à défendre. Ils sont désormais assiégés littéralement par les GMs, qui empêchent tout ravitaillement.

Toujours de l’agitation dans des lycées (à Gaillac et celui de la Bordes basse à Castres).

Décisions de justice défavorables : ne restent plus que les recours sur le fond pour l’instant !

Article de Reporterre : « Testet : les lycéens se révoltent contre le massacre de la nature et la violence policière »

 

[Lundi 15 septembre] Bilan de la journée

Arrivée massive des GMs sur le site de bon matin côté D999 (comme d’hab’). Les nombreuses personnes sur place sont refoulées vers Gazad sous un épais nuage de lacrymos.

Vers 9h,  les flics chargent à  Gazad, tirs de flashball, etc…4 personnes  blessées dont deux passées à tabac  par les flics, qui les ont ensuite évacuées, la tête ensanglantée. 1 autre personne blessée a été évacuée par les zadistes. Les pompiers refusent tout d’abord de venir prendre en charge les personnes blessées en venant par Barat, le chemin le plus court et doivent faire un détour, sur les ordres de la gendarmerie. Ils finissent par arriver. Puis les affrontements se calment, des personnes rapatrient leurs affaires de Gazad. Pendant ce temps, les défricheurs/déboiseurs progressent vers la Métairie en suivant le long du Tescou. Beaucoup de gens dans les arbres dont certains se font déloger. En fin d’aprèm’, les travaux se font tout proches de la Métairie désormais. Gazad n’a pas été expulsée, la situation y a été plus calme dans l’après midi.

Toute la journée, au moins  2 voitures de  pro-barrages  ratonnent alentours en voiture, armés de barres de fer. On sait que tout ceci s’organise depuis la Ferme du Lacas, chez les Viatge,  entre autres.  De nombreux témoignages d’agressions plus ou moins violentes ces derniers jours. La situation peut dégénérer à tout moment. Soyez prudents si vous êtes dans le coin.

Ailleurs : rencontre élus contre le projet vs Carcenac et ses sbires (Cabot, etc…) au CG. Toujours aucune compassion envers les grévistes de la faim ou les victimes de violences policières. Thierry aurait avoué qu’il n’était pas en mesure de boucler le budget du projet, faute de crédits européens (car le projet ne serait pas fini suffisamment tôt pour cela en 2015…si tant est qu’il se finisse NDLR) et que le projet actuel était bel et bien sur-dimensionné. Bref, à suivre…

A Gaillac, blocage lycéen à Victor Hugo. Voir des videos ici et là aussi

 

[Dimanche 14 septembre] Bilan et urgences en cours

Encore plus de 800 personnes sur le site aujourd’hui. Mais les machines ont été ramenées sur le site sous bonne garde en soirée : blocage dégagé aux Caumonts, 4 interpellations. Bref, cela chauffe de nuit désormais et ajoutons à cela des pro-barrages qui rodent dans les parrages : attention ! Il ne faut pas compter sur les flics pour s’en occuper.

Demain à Albi,  7h45 : Carcenac reçoit des élus qui sont contre le barrage, prêts à s’enchainer symboliquement. Il faut être nombreux sur place, dès cette nuit  ! Prévenez vos ami-e-s sur Albi.

Demain à Gaillac : blocage du Lycée Victor Hugo, coups de main bienvenus (bouffe, eau, instruments de musique).

Nous vivons des jours charnières, soyons tous mobilisés !

Article de Reporterre :  « Testet : à la violence de l’Etat, les résistants opposent… la générosité »

 

[Samedi 13 et Dimanche14 septembre] Programme du week-end

 

[Vendredi 12 septembre]

Pour celles et ceux qui n’ont pas encore pris le temps de constater dans quel genre de système politique nous sommes plongés, il enlève son masque au Testet… Quand c’est au Mali ou en Afghanistan que ça se passe, c’est assez loin. Mais là, c’est ici et maintenant dans le Gaillacois.

[13h] En ce moment, Gazad (camp au milieu de la vallée, au niveau de ce qui s’appelait un sentier de « Grande Randonnée ») est encerclé par des hommes en armes : on n’entre ni ne sort. Ce camp porte bien son nom, maintenant. Les machines de mort tuent les arbres et la vie autour.

Hier, le camp à la maison de la forêt a été attaqué les soldats, les quelques habitants sont partis, laissant quelques affaires, auxquelles les gendarmes ont mis le feu ce matin.

Depuis ce matin une bonne dizaine de copain-e-s sont perché-e-s dans quelques arbres au milieu du désert. Deux se sont fait descendre assez tôt mais il en reste d’autres. Courage pour les autres : tenir jusqu’au soir dans cet univers de désolation. Tenir.

Hier soir, une dizaine de pro-barrage miliciens ont agressé des copains et cassé leur voiture. Quand on a appelé le 17, le gars s’est mis à cautionner leurs agissements. Même discours à la gendarmerie, ouvertement ils s’en cognent, et même justifient ces agressions.

La cabane le « contre-temps », détruite illégalement par les soldats, a perdu son procès : le juge a demandé à avoir plus de preuves de la démolition ! On lance un APPEL à TÉMOINAGNES : attestation sur l’honneur + photocopie de la carte d’identité + le plus de détails possibles sur les conditions de la démolition de cette habitation. Pour mémoire, l’huissier qui venait constater que la cabane était habitée est venu vendredi dernier, le 5 sept. (alors qu’elle était déjà brûlée par les gendarmes), à la bouillonnante, on lui a dit « allez voir, c’est par là-bas », il a posé son papier sur la route, mis un bout de bois dessus et s’est cassé.

Concernant le fait que la CACG n’a pas d’autorisation préfectorale, la justice, cette administration du pouvoir exécutif, fait traîner : aujourd’hui, il y avait audience. Le rendu du tribunal sera mardi à 14h. D’ici là, la zone humide ne sera plus qu’un souvenir. Pas grand chose à espérer là-dessus : comme d’habitude, la justice condamne après coup, comme pour le barrage de la Fourrogue, près d’Albi, construit par… la CACG.

Concernant les « experts » payés par le Ministère, ils sont censés faire on ne sait quoi. Un grand bravo au collectif Testet qui a boycotté leurs réunions : Madame Royale ne trouve rien d’autre à faire que de dépenser des sous supplémentaires. À vomir.

Mille mercis à tous celles et ceux qui se mobilisent en solidarité à cette histoire au Testet dans le Tarn, partout c’est la même chose, partout le même système d’élus pourris qui s’auto-décident entre eux de ce qui doit être fait en appelant cela « une démocratie », et qui n’ont qu’un seul leitmotiv : développer leurs entreprises pour augmenter l’emprise du système de machines technologiques sur l’environnement naturel et l’environnement social. Ceux qui se prétendent à l’abri sont déjà morts. Nous, on s’isole pas on lutte, on résiste humblement. Face au tic-tac qui te nargue, investis chaque moment !

Bientôt des nouvelles de ce qui se prépare pour dimanche.

 

[Jeudi 11 septembre] Bilan de la journée

Sur le site, la zone humide disparait et les Gendarmes Mobiles se pointent à GaZad et à la maison des Druides. L’espace de résistance des grimpeurs se réduit comme peau de chagrin.

Le déboisement se poursuit donc durant la mission d’expertise commanditée par Ségolène Royal, ce qui entraine son boycot par le collectif Testet et la faigt ressemble rà une sombre farce. Au niveau juridique, on attend demain que le tribunal se prononce sur la bourde de la CACG qui n’a pas l’autorisation de défricher, en l’état actuel.

Devant le Conseil Général à Albi, de l’ambiance et du monde en journée mais nous ne sommes pas assez nombreux la nuit (on n’est jamais trop prudent !). Quelques photos ici. L’occupation doit s’intensifier !

Merci de tous vos messages de soutien, qui nous donnent de la force !

 

[Mercredi 10 septembre] Bilan de la journée

Encore des machines sur le site aujourd’hui. Encore des comportements dangereux des conducteurs d’engins: un arbre avec un grimpeur dessus a été saisi par la pince d’un engin d’arrachage qui s’est ensuite dégagé : on a évité le drame ! (NB : ils ont aussi emporté une ligne électrique en manoeuvrant).

Tirs de flashball à qques mètres et tirs tendus de lacrymos à GaZad (campement au niveau du gué bétonné sur le Tescou, près du pont du GR). Pas mal d’affaires persos détruites (brulées…pourquoi faire compliquer…) au chapiteau. Certaines machines dorment désormais sur le site sous protection policière. Les flics sont un peu nerveux la nuit, on les comprend ! Il nous faut des ninjas-zadistes.

Les experts de Royal débarquent demain : le collectif Testet, France Nature Environnement et la Conf’ Paysanne ont demandé à ce que les travaux cessent durant leurs 2 journées de visite dans le Tarn. On verra demain ce qu’il advient. On ne sait pas encore s’ils viendront sur le terrain.

Pas mal d’activités sur le plan juridique en ce moment, voir le communiqué de France Nature Environnement qui fait le point sur les recours et surtout une nouvelle bombe qui risque de faire mail à la CACG (si la Justice fait son boulot)

Les copains qui ont exporté la ZAD devant le Conseil Général à Albi vont bien : la solidarité locale s’organise et les contacts avec la population sont bons. N’hésitez pas à passer du temps avec eux voire à dormir là-bas !

Il y aura vraissemblablement un nouveau rassemblement sur le site dimanche prochain…

 

[Mardi 9 Septembre] Bilan de la journée

Comme on en a marre de regarder tomber les arbres et de se faire défoncer en forêt, on a délocalisé la lutte aujourd’hui.

Action au Conseil Général. On est allé à Albi s’inviter dans les locaux du Conseil Général, en espérant que notre action allait faire revenir Carcenac (Thierry) de Paris pour nous rencontrer. On entre comme dans du beurre de tous les côtés et on met une belle pagaille en hurlant « Moratoire » et autres slogans bien sentis, en reconstituant dans l’escalier central une forêt avec les plantes en pot qui trainent de ci delà et en brassant le secrétariat de Thierry  pour obtenir un rendez vous et présenter nos revendications. 2-3 tags de-ci de-là et discussions avec le personnel.

Après un bon moment, on sent que la situation se tend, apparemment des ordres sont arrivés (on va dialoguer enfin ?) et des gars de la BAC, moins cool que la police municipale, se mettent en action en entreprenant de dégager le couloir menant au bureau de Thierry, bloqué par des copains et copines assises. Du coup, cela se met à chauffer. Comme c’est plus dur sans lacrymos et flashball, les flics nous jettent littéralement jusqu’à l’escalier. Là, on s’agrippe àr Guillaume Cros, un élu de la région qui nous suit depuis qques jours et qui fait rempart de son corps. Il est lui aussi balancé dans l’escalier. Confusion. Bousculade. Matraque. Echange de coups.  Un copain embarqué.

Puis cela se calme à nouveau, on est assis dans l’escalier, on bouge plus. Puis, c’est reparti, on se fait jeter manu miltari dans les escaliers. De dépit, on recule en résistant pacifiquement un max et en arrachant au passage les affiches de l’expo Jaurès qui sont là (le pauvre a du se retourner dans sa tombe plus d’une fois dans la matinée). On finit en montant au grillage et en chantant, avant de pique-niquer devant les portes closes.

Désolé Thierry pour les 2-3 pots de fleurs et les 2-3 tags, force est de constater que l’on n’a pas encore le niveau de la FNSEA niveau « saccage » !

Sur le site. Les GMs (toujour saussi énervés) et machines sont arrivés tôt. Le GIGN était là aussi et a délogé  les grimpeurs aux Perches (plates-formes à 18 mètres de haut, au centre du site). La caravane de la Bouille est expulsée mais on avait déjà déménagé pas loin.

Ailleurs. Avec les copains du Testet et les gendarmes d’Albi (sympas), visite au barrage de Fourrogues, sur la Vère. Construit par la CACG pour le CG puis déclaré illégal. Thierry a dit à son sujet « ce barrage n’existe pas ». Donc on a commencé à  démonter ce barrage hirs-la-loi. Quand nous serons des milliers sur le site, on s’y mettra plus sérieusement.

Demain. On attend du monde, si vous n’êtes dans aucune des actions prévues, RV à Barat à 5h du mat’.

On reste camper devant le Conseil Général jusqu’à nouvel ordre.

Notre communiqué à propos de la tambouille politique en cours.

 

[Lundi 8 septembre] Bilan de la journée

La journée aurait pu être belle…

Les gendarmes mobiles déboulent de bonne heure et en masse côté pont sur le Tescou et chargent direct : face à eux des bagnoles de civils puis un tripode puis 2 boeufs avec de belles cornes puis un tracteur et enfin une barricade humaine avec 5 copains et copines enterrés jusqu’à hauteur des seins. Ils la contournent pour entrer sur le site du chantier et c’est alors escarmouches et lacrymos. Puis cela se calme un peu, on les repousse et le point de fixation se fait au niveau des enterrés. Les médias passent, les pompiers passent et le temps aussi et le temps, c’est des arbres sauvés…Les machines sont alentours mais ralenties de toute part par des blocages mobiles.

En début d’aprèm,  certains enterrés doivent sortir de terre pour raison médicale mais on arrive à remplacer ceux qui sortent  !

Puis vers 16h, alors que l’orage gronde sur nos têtes depuis près de 2 heures, et que l’on pense les machines rentrées au bercail, les derniers journalistes s’en vont et c’est le déchainement de violence : les GMs chargent en  passant SUR les copains enterrés, plusieurs blessé-e-s. Puis nous sommes repoussés le long du Tescou et, horreur !, les machines rappliquent pour bosser qques heures.

Il faut tenir bon alors que cela négocie en haut lieu. Demain, soyons aussi nombreux, inventifs et combatifs qu’aujourd’hui. Pour ceux qui ne savent pas encore quoi faire, passez à Barrat tôt (5h30, 6h) on vous placera ! Et pour les autres téléphonez aux déboiseurs et aux décideurs (Cf. articles précédents).

Résistance et sabotage !

Le fil info de la journée : https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/09/07/lundi-8-septembre-journee-decisive/

Article de Reporterre : « Les enterrés du Testet, pacifiques et courageux, face à la violence de l’Etat »

 

[samedi 6  et dimanche 7 septembre] Tous en action ce week-end

 

[5 septembre] Bilan de la journée

5ième jour d’écocide

Témoignage d’un occupant : « La déforestation en force s’intensifie. Les gendarmes mobiles saccagent et volent toutes les affaires perso sans surveillance: vélos, camions, sacs à dos, tentes, duvets,…La liste est longue. Humiliations verbales et physiques régulières. Plusieurs plate-formes cassées, affaires perso brulées, expulsion et destruction illégales du Contre-Temps le 3 septembre…Tous le sjours, les bucherons n’h »sitent pas à travailler au pied des arbres dans lesquels il ya des grimpeurs, mettant leur vie en danger. »

Ce matin, le tribunal  a rendu le jugement pour la Bouille : expulsable sans délai mais insistances explicites que l’expulsion doit se faire en règle avec assignation d’huissier, etc… La demande du Conseil Général de mettre les autres parcelles dans la même procédure a été rejetée.

On ne lache rien. Même s’ils arrivent à déboiser toute la zone, on va continuer à leur pourrir le boulot jusqu’à l’arrêt de ce projet parce que nous luttons aussi contre la quinzaine de barrages qui sont dans les tiroirs de la CACG.

Venez nombreux ce week-end

 

[4 septembre] Bilan de la journée

Encore  une journée de martyr pour la rive gauche du Tescou, la zone humide du Testet et la Pinède où se sont activés huit engins de chantier, un scénario qui se répète depuis  3 jours. On manque de grimpeurs pour sauver les arbres !

Pas d’interpellation aujourd’hui.

Demain, on attend un jugement sur l’expulsabilité des parcelles du Conseil Général actuellement occupées. Une expulsion dans la foulée d’un jugement qui nous serait défavorable n’est pas à exclure..Lundi dernier, on  sentait les gardes mobiles prêts à tenter le coup  jusqu’à  11h pétantes, heure à laquelle on a appris que la décision de justice était reportée à ce vendredi.

 

[Mercredi 3 septembre] Bilan de la journée

Encore une rude journée au Testet.

Aujourd’hui, attaque sur deux fronts. De bon matin, « comme d’habitude » côté Bouille, on les a vu arriver à l’heure pour dégager le terrain aux bucherons de SEBSO et, nouveauté, à une énorme broyeuse qui a commencé à défricher la rive gauche, en pleine zone humide  à proximité du Tescou. Des copains sont restés perchés toute la journée, ce qui a permis de sauver une belle petite surface (on a besoin de plus de grimpeur-ses !). Par contre la cabane le Contre-Temps a été broyée et ses restes brulés. Alors que c’était un lieu de vie constaté et qu’une procédure  est en cours !
Pendant ce temps, escarmouches multiples qui ont vu les gendarmes mobiles progresser vers la Bouille à coup de tir tendu de lacrymos et en profiter pour la mettre à sac avant de se replier (voir vidéo sur FacedeBouc, groupe Zad Testet).

Puis vers 10h, côté Barat, une abatteuse est arrivée pour s’occuper de la Pinède, avec dans le cortège de fourgons de GMs, 2-3 cadres de la CACG qui, sous les quolibets, ont détourné le regard, remonté les vitres et finalement discrêtement enlevé le logo de leur foutue boite de leur voiture (attendez un peu, on va vous en faire voir de toutes les couleurs les gars !). Résistance pacifique sur ce front mais brutalement réprimée. L’abatteuse a eu du mal à se mettre en route mais a finalement pu faire son œuvre de mort, en évitant des arbres occupés par des copains.

A noter le comportement irresponsable des conducteurs d’engins, dangereux pour les occupants des arbres ! On va préciser le nom des boites sous peu histoire de leur faire de la pub. En fin de journée, on a également vu une petite équipe (du GIGN ?) monter à un arbre pour descendre une palette perchée.

Beaucoup de violences policières encore aujourd’hui (voir aussi un article de Reporterre sur une des multiples violences policière de la semaine dernière)

A noter, le passage dans l’après-midi d’élus verts de la Région, dont Mr Onesta du Conseil Régional, qui ont eu un discours plutôt pêchu nous soutenant.

Action à la CACG Toulouse  en début d’après-midi, on fera un topo plus détaillé demain.

Un article énorme dans la dépèche, avec la logorrhée obscène de stupidité de Thierry Carcenac, président du CG du tarn, qui laisse pantois. Il ignore même l’existence de recours déposés par le

Collectif testet et d’autres associations de défense de l’environnement !

Soutien de l’ACIPA et de la ZAD, merci les copains et copines !

 

[Mardi 2 Septembre] Bilan de la journée

Nouvelle journée d’affrontements dans les bois.

Les gendarmes mobiles (GMs) ont débarqué sur le site moins nombreux qu’hier mais en mode bourrin (flashball, etc). Comme hier, ils ont réussi à isoler un périmètre de travail pour les tronçonneurs. Puis, on a cru un moment que  l’assaut allait être donné sur la Bouille  (AKA Bouillonnante) pour expulsion: en effet une décision de justice était attendue ce matin à 10h. Mais le rendu a été reporté à ce vendredi, ce qui a dissuadé l’hélico qui nous tournait autour depuis un bon moment. Les GMs ont du coup un peu reculé pour se consacrer à sécuriser le chantier qui a été assailli toute la journée.

Au moins 7 copains ont tenu dans les arbres toute la journée sur la parcelle qui était déboisée, sous les menaces des GMs et avec les arbres alentours qui tombaient tout près. On a eu peur pour eux car il y avait un bon périmètre sécurisé autour et il était difficile de les avoir en visuel.

3 blessés par flashball, une interpellation mais personne libérée rapidement. Selon nos infos, tous-tes les gardé-e-s à vue d’hier ont été relaché-e-s sans poursuite. A confirmer.

On attend les gros engins d’un jour à l’autre. Besoin de monde, de nourriture, de matos !

Article de Reporterre : Au Testet, deuxième jour du déboisement, la police redouble de violence

 

[Lundi 1er Septembre] Bilan de la journée

Grosse journée de lutte sur la ZAD du Testet : le déboisement a débuté.

Gendarmes et gendarmes mobiles sont arrivés vers 8h et ont de suite attaqué au niveau du pont sur le Tescou. Leur objectif a été de sécuriser sur la rive gauche du Tescou un périmètre pour permettre aux employés de la SEBSO de bosser.

La mobilisation et la pluralité de modes d’action était au rendez-vous : citoyens en mode blocage pacifique, clowns rigolos, agriculteurs avec tracteurs, barricades de véhicules de particuliers et zadistes à gogo. Malgré un harcèlement constant, ils ont pu mener leur tâche à bien.

Leur stratégie ne semble pas être d’expulser les lieux de vie (des procédures avec venue d’huissier sur certaines parcelles occupées ont encore été lancées aujourdh’ui) mais de déboiser coûte que coûte sous haute protection policière, même avec des occupants sur site.

Entre 5 et 7 copains interpellés, voire en garde à vue. Plus de news là-dessus demain.

Il faut tenir bon et défendre la forêt encore et toujours pour ne plus entendre les chênes centenaires tomber, comme aujourd’hui !

On entend que les grands médias commencent à s’intéresser à nous, la pression sur nos notables locaux et mafieux doit devenir insoutenable, tout comme sur la SEBSO qui envoie de pauvres marocains bosser sur le site sous les lacrymos ! Si vous êtes loin, faites leur regretter à tous l’invention du téléphone et du mail. Voir tous les liens ici !

Communiqué du « Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du TESTET » sur la journée du 1er septembre

Article de Reporterre : Au Testet, la police stimule la croissance en coupant les arbres

 

[Lundi 1er Septembre] Semaine décisive

Beaucoup de monde en ce beau dimanche après-midi au Testet. Les gendarmes étaient au repos on dirait. Nous nous attendons à une grande opération militaire à notre encontre les jours qui viennent, sans doute dès demain : expulsion, début des travaux, etc…

Nous serons tous sur le terrain mais on essaiera de relayer les actus au mieux.

 

[Samedi 30 et Dimanche 31 Août] Pique-nique, cirque et assemblée

Le collectif Tant qu’il y aura des Bouilles appelle les citoyens tarnais outrés par les récents arrêtes liberticides du Conseil Général à venir en masse se promener en forêt de Sivens ce week end !

Beacoup de choses prévues le dimanche 31 :

À partir de 12h : pique-nique et après-midi champêtre dans la vallée du Testet, à la veille du début programmé du chantier de déboisement (1er septembre). Venez nombreux et nombreuses, avec vos enfants : un atelier cirque sera proposé en bordure de forêt (jonglage, trapèze, slack, monocycle…)
Apportez de quoi manger et du matériel pour soutenir les militant.e.s sur place qui occupent la zone pour résister à la construction du barrage et font actuellement face à la violence policière (à consulter : liste des besoins).

À partir de 17h : assemblée générale hebdomadaire ouverte à toutes et tous à la Maison de la Forêt

Le collectif Testet appelle quant à lui  à un rassemblement de soutien aux grévistes de la faim, à partir de 15h sur un terrain privé. Bivouac possible sur place pour être sur site lundi matin.

 

[Vendredi 29 Août] Bilan de la journée

Journée calme sur le site.

Les trois copains en garde à vue ont été relaxés suite à leur comparution. On est content pour eux et leur famille. Plus d’infos sur le jugement lorsqu’on l’aura lu en détails…

Beaucoup de relais média / auto-média:

-sur le site zad.nadir.org : ici et un reportage sur les évènements du 25-26 .

-en espagnol sur le blog espoir chiapas

-double page dans Libération aujourd’hui

-la Dépèche à propos de la manif avec la Confédération paysanne hier

sur le site des copains du collectif Testet, au taquet malgré la grêve de la faim

La colère monte de partout à propos des nouveaux arrêtés du Conseil Général qui empêche la circulation pour tenter de faire son projet mafieux : le projet de barrage de Sivens. La violence institutionnelle qui est à l’oeuvre depuis le passage ne force sur l’avis défavorable de l’enquête publique jaillit plein feux dans la nuit de l’obscurantisme de ceux qui n’écoutent que leurs intérêts pour décider à la place du peuple. Cette violence institutionnelle est maintenant visible à tous les riverains, tous celles et ceux qui avaient l’habitude de fréquenter la Maison de la forêt.

La stratégie des promoteurs-décideurs-bénéficiaires du projet est claire : maintenir les citoyens à distance, tirer un rideau devant les lieux de bagarre, pour isoler la résistance de leurs soutiens. Mais on passera quand même, d’une manière ou d’une autre ! On est chez nous partout ! Halte aux mafieux illégitimes !

 

[Mercredi 27 et Jeudi 28 Août] Bilan

Jeudi 28 :

La journée démarre sous le soleil avec une manif de soutien de la Confédération Paysanne du Tarn, venue avec tracteurs en compagnie de certains occupants du site. On essaiera de mettre des photos en ligne. Dispositif léger de gendarmerie qui contrôle les entrées du site par la D132.
Un chapiteau est monté sur le terrain de la Bouillonnante. La solidarité s’organise pour les 3 gardés à vue.

Des bons copains du collectif pour la Sauvegarde de la zone humide du Testet commencent une grève de la faim. Stéphane Mathieu du  Conseil Général est atterré (mais rien qu’un peu). Soutenez les en signant  et en faisant signer la pétition ! :

On a plus que jamais besoin de monde pour organiser la suite des événements.

Mercredi 27  :

La journée a été marquée par des affrontements au niveau de barricades près du pont enjambant le Tescou puis  à côté de la Bouillonnante et côté Métairie. Au minimum une bonne cinquantaine de gendarmes mobiles et tout l’attirail : flashball,  lacrymos et grenades assourdissantes. Trois interpellations suivies de gardes à vue. Une copine tabassée avant d’être embarquée.

Une fois les barricades sous contrôle, les gendarmes mobiles se sont employés à sécuriser le site en entourant la Bouillonnante et un grand nettoyage a commencé grâce aux employés du Conseil Général et ceux de la mairie de Lisle sur Tarn.

La Bouillonnante n’a pas été expulsé. Son occupant déclaré s’est vu remettre un document officiel par un huissier. Une procédure judiciaire est donc en cours. On s’attend  à une procédure rapide et une expulsion. Une cabane voisine n’a pas non plus été détruite, ses occupants étant montés sur le toit.
Qques photos et vidéos sur la page FaceBouc du groupe Zad du Testet.

Pas de travaux au niveau de ce que l’on pense être le site de la future plate-forme logistique ou aire de stockage/retournement des engins. Mais bon, le bilan pour l’instant, c’est que les travaux ont bel et bien commencé.  Les bûcherons sont attendus lundi.

 

[Testet] 25-26 août 2014 : ré-occupation de la zone et bastons avec les flics autour des préparatifs du chantier

Depuis le 15 août, un campement léger a été installé à la Maison de la forêt, avec un « info ZAD » permettant d’expliquer aux touristes et aux habitués des lieux les raisons de la lutte contre le projet de barrage. Des personnes motivées ont tenté alors d’installer des cabanes sur la zone humide. Les flics sont venus tous les jours pour visiter les lieux et détruire les débuts de constructions qu’ils réussissaient à trouver.

Le week-end du 23-24 août, une caravane a été posée sur la parcelle 386, appartenant au CG81, parcelle où avait été construit, puis détruit le camp dit « La Bouillonnante » (du 25 janvier au 27 février 2014).

Peu de moyens… Mais grosse solidarité.

Le 25 août au matin, trois opérations simultanées ont eu lieu de la part des mafieux :
– gros déploiement de gendarmes, mobilisés des casernes environnantes jusqu’à Albi. Certains très très excités, les yeux plein de noir, sont venus chauffer les occupants, jusqu’à provoquer des bastons puis, deux arrestations dont une pour « violence sur militaire ».
– pendant ce temps que tout le monde pensait qu’ils venaient expulser, un tractopelle du CG81 est venu réaliser un terrassement en bas de chez Odette Morel, celle qui vend le Testet à la CACG pour 12000 euros l’hectare, trois fois le prix de la terre. Là, ils veulent installer la plateforme logistique, pour les engins de déboisement.
– et enfin parrallèlement, des naturalistes de l’entreprise NCA Environnement continuent le boulot de prélèvement d’espèces protégées sous escorte militaire, avec la prétention de les sauver et de re-créer leurs zones humides ailleurs.

Préparatif de la plateforme logistique en bas de la vieille Morel, lieu-dit le Testet, en milieu de vallée

Dans la nuit, il y avait suffisamment de forces pour préparer la journée suivante, alors une barricade a été montée de bric et de broc sur le pont du Tescou à 150 mètres de la Bouillonnante, barrant l’accès sud de la vallée. Donc au matin du 26 août, vers 8h, les mêmes gendarmes de la veille ont été surpris par la barricade. Quand ils ont dit « Soyez raisonables, de toutes façons, vous savez qu’on va passer », on a entendu « Soyez raisonables, de toutes façons, ce barrage ne va pas se faire, alors rentrez chez vous ! »

Gendarmes locaux face à la barricade sur le pont du Tescou en bas de vallée

Prudents, ils ont appelé du renfort, c’est un peloton de PSIG, casques, bouclier, qui a chargé la barricade vers 10h. Un tir de flash-ball a rententi, un camarade a senti passer la balle juste à côté de sa tête. Les copains ont mis feu à la barricade pour les empêcher de passer. Et là, bloqués. Pendant des heures, ils ont tenté de passer sur le côté, par la forêt, par les champs, à chaque fois repoussés par des jets de pierres et des personnes bien déterminées à ne pas laisser la zone aux mains des mafieux. Vers 16h00, les PSIG ont finalement trouvé la faille et ont fait reculer les résistants au camp de la Bouillonnante. Puis, sont arrivées des personnes sortant de leurs boulots qui ont rejoint la Bouillonnante, des pourparlers se sont engagés entre le capitaine de gendarmerie et les opposants au projet de barrage. La dernière barricade avant la Bouillonnante a été tranquillement dégagée de la route et les militaires sont rentrés chez eux dans le calme (sauf pour les toujours-très-très-excités). Chose étrange, pour la trentaine de coups de feu de flash-ball entendus dans cette journée, il n’y a eu qu’un seul blessé au bras. On sait parfaitement que les militaires peuvent mutiler à vie avec ces armes : crevage d’yeux, lésions graves à l’abdomen, aux membres, à la tête. On sait qu’ils cherchent à faire peur pour maintenir le système des mafieux. On peut imaginer deux explications à ce qu’ils n’aient pas une seule fois réussi à mutiler un manifestant ce jour-là, comme ils ne font d’habitude : ils avaient peut-être consigne de tirer à côté ? Qui sait… Où sinon, on peut penser qu’ils ne savent pas viser, que les anciens modèles de flash-ball ne valent pas les nouveaux LBD (Lanceur de Balle de Défense), dont la précision est démoniaque… Qui sait… Ailleurs, des personnes se sont organisées pour aller gêner les travaux des engins sur la plateforme logistique et les travaux des naturalistes. Au final, le camion qui transportait de la terre a été caillassé, ce qui a suffit à le faire stopper son activité vers 11h. Les naturalistes ont eu plus de chance. Mais c’est loin d’être fini…

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Appel à Réoccupation de la zone dès le 15 août : https://nantes.indymedia.org/articles/29957

Projet de barrage de Sivens : été 2014 – où en est-on ?

L’action des différents collectifs luttant contre ce projet a pour l’instant permis d’empêcher le déboisement et la destruction de la zone humide du Testet, dernière zone humide d’importance de la vallée du Tescou.

L’installation de campements autogérés sur le site a été l’occasion de mesurer la sympathie générée par ce mouvement citoyen d’opposition, qui a reçu un soutien moral et matériel important de la population environnante. Le déboisement intégral de la zone, prélude aux travaux de construction du barrage, n’a pu avoir lieu avant la date limite du 31 mars 2014, mais il devient à nouveau possible à partir du 1er septembre prochain.

Nous vous appelons, dès la mi-août, à vous tenir prêt-e-s à nous rejoindre dans la lutte. Ne nous y trompons pas, seule une mobilisation massive et une dénonciation argumentée de ce projet fera reculer ses promoteurs ! Chacun-e a son rôle à jouer ! Chacun-e peut être utile ! Etre présent-e en venant protéger le site avec nous et en y déployant des tactiques de désobéissance civile et pacifique demande une forte implication. Mais il est tout aussi important d’effectuer un simple travail d’information locale (auprès de ses proches, etc…) pour dénoncer le projet ou encore de répondre présent-e lors de prochains rassemblements de protestation ou de soutien aux actions des opposant-e-s.

Notre mouvement est un mouvement ouvert où l’avis de chacun-e est entendu et où des modes d’actions divers se complètent ; un mouvement où se côtoient le vivre ensemble et l’envie de construire un autre monde que celui basé sur des modèles économiques dépassés, destructeurs de l’environnement et symbolisés par ce type de projet.