Le défilé a été festif, créatif et déterminé, avec des batukadas, salamandres, tritons géants, masques d’animaux marquant le refus de la destruction des espèces protégées et des mesures dites de compensation. Des prises de paroles et animations ont eu lieu jusqu’à 18h square Daviais.

La préfecture avait choisi de mettre Nantes en état de siège et de nous empêcher d’être visible dans le centre ville. C’est la première fois qu’on interdit à une manifestation d’emprunter le Cours des 50 Otages. Une partie du cortège est passée par l’île Beaulieu. Une autre a essayé de passer par le trajet initialement prévu et a fait face à une répression policière violente avec tir de flashball, gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes. Cela n’a pas empêché les manifestant-e-s de rester en masse dans les rues de Nantes jusqu’à la fin.

Il existe différentes manières de s’exprimer dans ce mouvement. Le gouvernement est sourd à la contestation anti-aéroport, il n’est pas étonnant qu’une certaine colère s’exprime. Que pourrait-il se passer en cas de nouvelle intervention sur la zad ?

Cette journée est un succès et les différentes composantes de la lutte restent unies sur le terrain. L’opposition ne fait que croître depuis 30 ans. Le gouvernement n’a pas d’autre choix que d’abandonner le projet d’aéroport !

https://zad.nadir.org/spip.php?article2214