Plusieurs militantEs anti-vivisection, soupçonnéEs de faire partie d’une campagne pour sa fermeture ont été l’objet d’arrestations et de harcèlements policiers.

6 juillet 2012 : Dans la matinée, plusieurs équipes de police ont perquisitionnées maisons et locaux commerciaux de trois personnes soupçonnées de « complot en vue de chantage » contre HLS et ont procédé à leurs interpellations.
Une personne a été arrêtée en Grande-Bretagne et est soupçonnée de chantage contre HLS entre 2001 et 2011, mais a été relâchée rapidement, bien que ses conditions de libertés soient extrêmement restreintes. Elle est en attente de son procès qui débutera début février 2014.
Deux personnes ont été arrêtées en Hollande avec un mandat d’arrêt européen, soupçonnées d’actions contre HLS entre novembre 2008 et décembre 2010. Après une semaine en prison elles ont été remises en liberté sous caution. Leurs passeports ont été confisqués dans l’attente de leur extradition vers la Grande-Bretagne pour leur procès.

Pendant les raids en Hollande, la police a forcé l’entrée d’un bureau, en emportant ordinateurs, appareils électroniques et documents appartenant à plusieurs groupes actifs dans différentes campagnes.
Pendant les raids néerlandais, la police a forcé l’entrée d’un local partagé, en emportant les ordinateurs, les appareils électroniques et les documents appartenant à une multitude de groupes engagés dans différentes campagnes. C’est à ajouter à l’énorme quantité d’objets personnels tirés des domiciles des suspects : appareils photo, imprimantes, clés usb, disques durs et plusieurs ordinateurs portables.

Quelques mois plus tard, une autre personne a également été perquisitionnée et arrêtée au Royaume-Uni, mais cette fois les accusations ont été abandonnées.

Il s’agit de la troisième affaire de ce type en Grande-Bretagne, impliquant des personnes accusées de faire
campagne contre HLS. Au cours de ces dernières années, cette accusation de « complot en vue de chantage
» a été délibérément utilisée à plusieurs reprises contre les militantEs parce ce qu’elle entraîne une
peine maximale de 14 ans de prison mais aussi car son application est extrêmement fréquente.

Cette affaire récente reflète les efforts constants déployés par les autorités britanniques pour criminaliser
et faire arrêter les campagnes ciblées efficaces et régulières contre HLS. HLS a encore une fois claqué des
doigts pour ordonner un fichage et une intimidation des personnes qu’ils soupçonnent de s’en prendre à
son entreprise.

Dans une atmosphère de répression croissante contre les militantEs et de criminalisation, le 12 février 2014 marque le début de leur procès qui durera près de 4semaines.

Portrait de Debbie, dont le procès débute le 12 février 2014 :

Je suis vegan depuis plus de 20 ans, après avoir commencé dans le « Hunt Sabbing » au début des années 1990. Depuis, j’ai milité contre toutes formes d’exploitation, j’ai aussi été bénévole pour divers refuges, sauvant de nombreux animaux au fil des années et également participé à des campagnes contre la souffrance humaine, travaillant notamment sur des projets de communauté.

Les gouvernements successifs ainsi que les industries qui font du profit sur la souffrance des animaux continuent à mentir et à tromper le public au sujet de leurs politiques soi-disant « respectueuses des animaux », tout en continuant à promouvoir et à défendre le génocide de masse des animaux non-humains.

Ces dernières années, j’ai été perquisitionné trois fois ; beaucoup de biens m’ont été volés et j’ai ensuite été placé sous liberté conditionnelle avec de lourdes conditions qui m’ont effectivement stoppé de faire campagne pour les animaux et ont restreint mes mouvements. J’ai été sous la surveillance de l’Etat qui me considère comme une menace, bien que je n’ai jamais fait de mal à personne. On m’a même refusé la permission de rester avec des amiEs très malades et de m’occuper d’eux, simplement car il s’agissait d’autres militantEs.
Mais je ne serai pas anéantie et je combattrai les accusations qui me sont portées durant ce procès et j’utiliserai le tribunal pour mettre en évidence les questions qui me préoccupent grandement.

La force de notre mouvement dépend de nous touTEs et j’espère que vous saurez nous soutenir.
Surtout continuez à lutter et soyez fièrEs d’être une personne compatissante !

 

 

Solidarité avec les inculpéEs !

Rassemblement de soutien à Toulouse
Place du Capitole, le 12 février à 18h