Vers minuit, on se promenaient, fin sobres, en longeant les murs pour échapper à l’hyppocrite élan socialisant annuel des passants, le sourire aux lèvres rouges avinées et de bave gluante dans les yeux (ceux qui fêtent la nouvelle année en fait). Derrière les ombres immobiles des murs de la taule de meufs à Rennes, nous aperçumes plusieurs groupes de gen-te-s qui, en hurlant des trucs sympas, firent exploser (non pas les murs mais) des bidules pyrotechniques, pas bien dang’reux mais assez spectaculaires. Les entaulées étaient nombreuses à répondre, à crier et à faire du bruit contre les barreaux.
Gardons l’espoir qu’un jour, on fera péter les murs !!!