Il est condamné à la réclusion à perpétuité pour « complicité » dans l’exécution d’un responsable des services secrets israéliens et d’un attaché militaire états-unien.

Ce 24 octobre 2012, il est entré dans sa 29° année de détention alors que sa peine de sureté est accomplie depuis 1999 et que la justice française a autorisé sa libération en 2003 ! Un appel a été fait immédiatement par le State Department américain. Résultat : Georges est resté enfermé !

Georges Abdallah serait-il un prisonnier d’opinion ? Le 30 juillet 2012, le CNE (Centre national d’évaluation) donne un avis négatif à la libération de Georges Abdallah. Dans la conclusion il est écrit ceci : « La commission estime que la force de ses convictions et de son engagement peuvent, si le contexte politique s’y prêtait, conduire Georges Ibrahim ABDALLAH à se comporter à nouveau en activiste résolu et implacable. » Faudrait-il, si de nouveau son pays est agressé, qu’il reste les bras croisés ? Faut-il rappeler les 25.000 morts tombés au Liban lors de l’invasion impérialo-sioniste de 1982 ? D’autre part, les détenus seraient-ils jugés sur un potentiel d’intention ???

Quelques temps auparavant dans La Dépêche du Midi, Yves Bonnet, ancien chef de la DST et responsable de l’arrestation de G.A., a dénoncé dans l’attitude du gouvernement français une « vengeance d’État » et a rajouté : « Je considère qu’il avait le droit de revendiquer les actes commis par les FARL comme des actes de résistance. (…) Il faut se souvenir du contexte, aussi des massacres de Sabra et Shatila dont les coupables n’ont jamais été punis ».

Au Liban comme en France, les manifestations pour sa libération ne se sont pas cessées depuis 28 ans.

Le 23 octobre dernier, aux cris de « Libérez Georges Abdallah ! », « 28 ans de prison, 28 ans de résistance ! », « Palestine vivra, Palestine vaincra ! », près de 100 personnes, venues de nombreuses villes de France, ont manifesté leur soutien à Georges Ibrahim Abdallah, devant la prison de Lannemezan, où se déroulait l’audience du tribunal d’application des peines, en présence de Georges Abdallah et de son avocat Jacques Vergès. Il s’agissait d’un débat contradictoire concernant l’examen de la demande de libération déposée en janvier dernier.

Le juge rendra sa décision le 21 novembre 2012.

Ce 21 novembre, Georges Abdallah doit être libéré !‏

http://www.ism-france.org/communiques/Ce-21-novembre-Ge…17558