[MANIA ATOMICA] CONTRE LE VIOL NUCLEAIRE….

la brochure est là : http://grenoble.indymedia.org/2011-10-20-MANIA-ATOMICA-…-VIOL

1- INTRODUCTION : ÊTRE TOUT CONTRE LE NUCLEAIRE ? 2- MINIMISATION DE LA PLACE DES FEMMES DANS LES LUTTES. 3- VISIONS FEMINISTES DES LUTTES ANTI-ATOMIQUES. 4- LE NUCLEAIRE VU COMME UN VIOL ? 5- THEMES ABORDES PAR LES FEMINISTES ANTI-NUCLEAIRES. 6- CONTRE LA BUREAUCRATIE DU POUVOIR ATOMISTE. 7- MASCULINISME EN MILIEU MILITANT ANTI NUCLEAIRE.

? ÊTRE TOUT CONTRE LE NUCLEAIRE ? Lors d’une récente rencontre contre les techniques nucléaires, le nombre des femmes présentes et les rôles qu’elles s’étaient donnés dans la répartition des tâches, était étonnement plus importants que ce que l’on constate dans d’autres mouvements militants. Quelques jours plus tôt, s’était posée la question de l’implication et de la position des femmes contre le nucléaire, en tant que classe sociale exploitée et opprimée, c’est-à-dire de classe de genre. L’idée n’est pas ici de dresser un panégyrique des luttes féministes contre l’atome et son monde. C’est plutôt de soulever quelques questions sur la manière dont les luttes contre le nucléaire s’articulent à la domination masculine, et ce en quoi ces luttes proposent des dépassements à la situation actuelle. Pour reprendre le titre ci-dessus, peut être pour tenter d’offrir un peu d’espoir au bord du gouffre. Une recherche bibliographique sur « genres et atome » ne relève que peu de traces marquantes sur le rapprochement des genres et des technologies atomiques. Pourtant, de nombreux textes féministes analysent bien la teneur genrée des sciences, en général ou par catégorie technique. Pour la biologie, un manifeste cyborg propose un blasphème rieur mettant en défaut les mythes et leurs porteflambeaux. Pour la neurologie, plusieurs féministes démontent les croyances dans les différences physiologiques du cerveau humain. Loin des invitations au retour à la chandelle, Scum prône l’automatisation des tâches fastidieuses, dans une alternative à la division sexuée du travail. Même l’informatique a eu droit à son chapitre, renvoyant hors de la pensée straight, loin de la binarité calquée sur les normes hétérosexuelles, ces normes ayant servi d’outil autant que d’argument à l’informatique : les prétentions humanistes ou universalistes autour du logiciel libre s’y trouvent contredites, renvoyées à leurs contradictions. Toutefois, on constate que les femmes sont en général plus radicales et plus engagées en faveur de la cessation des industries nucléaires, commerciales ou militaires (pour autant que cette distinction ait un sens).

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