Si Felix Rohatyn de la banque juive ashkénaze Lazard Frères – formé au college protestant de Middlebury, Vermont, Etat sécessionniste, ennemi juré des dieux japonais, des roof garden et de la Prius – est l’idéologue le plus en vogue de la privatisation des armées, et si l’Amérique Latine est la manne des sociétés militaires privées engagées par le Pentagone pour combattre les narcotrafiquants (marché dominé aux Etats-Unis par, malgré sa restructuration, Blackwater-Xe multinationale du crime fondée par Erik Prince mercenaire et businessman catholique, ex-calviniste, bailleur de l’action chrétienne fasciste aux Etats-Unis : Acton Institute, Education Freedom Fund, Christian Freedom International -, la banque régionale japonaise est une couverture idéale pour profiler des attaques « meurtrières » sur les marchés spéculatifs du crime militaire organisé, sur le marché dérégulé de la destabilisation politique (électorale) et civile dans le monde… et au final contre le Japon lui même.

Qui oserait en effet imaginer que cette banque de Tokyo constamment endettée « Aozora Bank » (Ciel Bleu en japonais) partenaire d’affaire de Kanto Tsukuba Bank (Ibaraki, au nord de Tokyo) puisse être une couverture idéale pour les actvités spéculatives de l’investisseur militariste américain Cerberus NCB Acquisition. Une multinationale qui a à son actif plus d’affaires criminelles que de bénéfices réinjectés dans l’économie sociale et qui nourrit une réputation d’escroc international à faire pâlir les démons que seuls envieront ses partenaires et amis… Dick Chesney, Donald Rumsfeld, G.W Bush, John Snow, Dan Quayle, le Pentagone, la CIA (notes ci-dessous). Il n’est donc guère surprenant que Cerberus icône du parti républicain américain, du lobbying au Congrès et à la Maison Blanche, actionnaire majoritaire de Aozora Bank à concurrence de 50,23% s’attaque, comme nombre de fonds de pension et de hedge funds euro-atlantiques, à cet autre veau d’or japonais les PME-PMI régionales (SMEs).

Rien d’anormal finalement au Japon où, dans l’emportement des affaires, l’on ne fait plus trop la difference entre les caisses vides du gouvernement américain et les poches pleines des petites et moyennes entreprises (70 à 80% des ressources des banques régionales, 80% du salariat), entre la cessation de l’épargrne américaine (1 américain sur trois est sans épargne et est doté de moins 2000$ de pension), les 60% d’arriérés des cartes de crédits de Chase Manhattan, Wells Fargo, Citigroup, Bank of America, Capital One, JP Morgan Chase et les poches pleines des épargnants japonais, entre la cessation du crédit à la consommation américain et la baisse prévisible du financement des prêts et emprunts japonais – gouvernement, ménages et PME-PMI – jusqu’en 2019 (NLI Research), autrement dit entre un morceau de thon rouge et un morceau de chair humaine, entre des épargnants en fin de droits et des embryons irakiens ou afghans carbonisés par des bombes à uranium appauvri américaines, chinoises, allemandes, françaises ou japonaises.

Très présent également sur ce marché de dupe japonais The Chase Manhattan Bank spécialiste pro-nazi du « business checking » et du « business need » – reconnu coupable de crimes par la SEC et le rapporteur sénatorial Carl Levine en 2001 -, co-destructeur avec cet autre « expert en sécurisation des paiements » et en « crime bancaire » qu’est J.P. Morgan de l’économie réelle et de la vie sociale irakiennes. Chase s’est attaqué par le plus petit moyen (1,98%) au n°1 ou n°3, selon, de la banque régionale japonaise The Chiba Bank (préfecture de Chiba), 200ème banque mondiale… Un « anschluss » actionnarial (pas seulement à Chiba) est donc en cours au nom de l’espace vital américain confirmant l’annexion :
– du clearing en dollar par J.P. Morgan Chase avec le salut martial aux couleurs du ministère « libéral socialiste » des finances, gouvernements annexés Hatoyama et Kan,

– de l’endettement public japonais (plus de 200% du PIB) par les programmes de contrôle du FMI « filiale » annexée hors les lois de Chase, JPMorgan, Citigroup, Goldman Sachs, HSBC, etc…, et par le fait, une fois les doléances du FMI mises en application, des derniers deniers du culte tirés de la révaluation de la taxe à la consommation,

– du cadre d’assouplissement quantitatif de création monétaire « avec l’espoir que cette création accède au circuit économique » (Dominique Strauss Khan au 1er ministre Naoto Kan, juillet 2010),
– des 16 300 milliards de dollars de l’épargne japonaise accumulée en 20 ans (1990-2010) disponibles dans les grandes banques, la poste privatisée, les banques régionales ; à noter qu’en 2010 les ménages japonais sont rendus comme les ménages américains au point zéro de leur capacité d’épargne,
– de l’autonomie bancaire des PME-PMI et du commerce de proximité japonais.

Je l’annonçais dans « Se renflouer, blanchir, évader, siphonner »… l’ »anschluss » américain prévient d’autres phases critiques nous le verrons plus loin. Ben Bernanke gouverneur de la FED préparera du reste le terrain dans un discours cadre de 2005 : »en 2050 pour 100 japonais en âge de travailler (20 à 64 ans), 78 partiront à la retraite. » Abîme démographique… Revenons un instant en arrière.

« Bernanke le productiviste » qui déclarait il y a quelque mois devant la commission bancaire du Sénat : « les perspectives économiques américaines restent extraordinairement incertaines de nombreuses banques continuent d’avoir beaucoup d’actifs dévalorisés dans leurs comptes » n’hésitera pas dès son entrée en fonction (2006) à exploiter politiquement la dynamique de l’explosion de la bulle immobilère (2005/2006) amorcée par son prédécesseur Greenspan dynamisant spectaculairement l’effondrement du crédit hypothécaire… et toujours comme son prédécesseur, surfant sur l’effet dramatique de la crise transformera l’impuissance historique de la FED en une vision pour l’Amérique – génie de Bernanke – devant le nombre invraisemblable des saisies et des expropriations (2006/2007) jusqu’à l’abîme anti social de la crise internationale liée au commerce anarchique de produits financiers toxiques, à la titrisation sans fin des créances (2007/2010).

Aussi cynique que cela puisse paraître cette tragique mise en scène n’affectera durablement que les conditions modestes. La FED et Wall Street voient en effet plus loin et, du reste, le renflouement des grandes banques au détriment des intérêts fondamentaux du peuple et de l’urgence confirmera le propos. 91% de renflouement pour les hyper gros, 9% pour les pauvres.

The Total Bailout Who gave it (encaisses peu après la crise des subprimes) : Federal Reserve 43%, $ 8225 billions + Treasury Depart. 35%, $ 6807 billions + FDIC 12%, $ 1301 billions. Who got it (plan fédéral de renflouement Geithner, Bernanke) : Wall Street : = $ 17488 billions, 91%, American citizens : $ 1823 billions, 9% (Nomi Prins)

Le rapport d’échelle est saissant. Ici l’on peut dire que l’honnête homme ne peut rien attendre des institutions ou des élus, de l’histoire, et bien entendu guère plus de la FED, de la Maison Blanche, du Congrès qui vient de renforcer les pouvoirs de « contrôle » de la FED ou encore de Wall Street. L’accès au temps réel est bel et bien verrouillé… Mais Ben Bernanke ne s’arrêtera pas là profitant de la dynamique négative des crises gigognes (économie de guerre à crédit) il propulsera les PME-PMI et les ménages américains dans un vortex d’endettement et de privation bancaire plus important encore (les banques renflouées ne fournissent plus en crédit les classes moyennes) afin de préparer le système financier – hedge funds, fonds de pension, sociétés d’investisement, informations boursières et banques – et industriel américain à une ouverture stratégique « inattendue », beaucoup plus importante…, à l’offensive mondiale pour « l’émancipation/annexion » des BRICs émergents.

Les Etats Unis ont bien amorcé une phase décisive dans l’annexion du monde en dénaturant dès le 11 septembre 2001 leur économie réelle : « stratégie attendue des bulles et de leur explosion dans le monde », plus encore en verrouillant l’accès au temps réel pour la maitrise des marchés financiers spéculatifs en temps réel, pour la maîtrise du profit ubiquitaire en temps réel autrement dit pour « l’émancipation/annexion » des BRICs et des pays pauvres peu touchés par la « vague verte » émergente.

La suite est logique Bernanke se lancera à la poursuite du diamant vert : « capter pas moins de 500% des épargnes mondiales » jugées responsables dès 2005 des déficits des comptes courants et des déséquilibres américains non sans déplacer sur l’échiquier du crime militaire organisé les armées, les forces coalisées, l’Otan et les compagnies militaires privées sous contrat hors de prix sur tous les continents : Europe, Afrique, Asie centrale, Afghanistan, Irak, Caraïbes, Amérique Latine et centrale, sur toutes les mers : eaux internationales iraniennes, latino-américaines et costa-ricaines… boostant l’effrayante dynamique néoconservatrice et néolibérale de l’endettement – « prix de la démocratie politique » selon l’idéologue néocon Irving KrIstol (The capitalist future) – ancrant plus profondément encore la dépendance des Etats vivant de ressources extractives.

« Il faut donc faire vite pour exploiter ce qui reste à exploiter au Japon » car 48 Etats de l’union américaine sur 50 sont en suitation de faillite technique, car toutes les grandes cités sont également en situation de faillite, car 1 américain sur 7 reçoit une aide alimentaire, car la Chine populaire « responsable par sa croissance d’invraissemblables déséquilbres financiers mondiaux » produira entre 2010 et 2025 quelques 228 cités nouvelles provoquant un afflux de 300 millions de nouveaux travailleurs prêts à tout pour survivre dans les nouveaux bagnes productivistes à la mode… Cet « effet de levier » sera essentiellement dû à la politique dite de « grande convergence » des BRICs 2050 (marchés industriels et financiers brésilien, russe, indien et chinois placés stratégiquement sous la tutelle de la culture bancaire néolibérale américaine) conçue par Goldman Sachs et dévoilée dans « Dreaming with Bric’s the path to 2050 » en 2003…

Un effet également dû à la sur-pression manageneriale et spéculative de J.P. Morgan Chase & Co. en Asie, boostée bien entendu par les multinationales US du TOP 500, du TOP 3000, du TOP 7000, l’OMC, le FMI, les banques de développement et la Banque Mondiale… Cette stratégie marchande visera, égalisatrice et cynique, le « retour des ressources/richesses globales au pays » ré-affirmant le leadership mondial a priori malmené par les crises gigognes d’une démocratie post-américaine plus anti sociale, plus primitive, plus criminelle et plus endettée que jamais, celle sous tutelle militaire de la North American Community (USA, Mexique, Canada).

Régnant sur les 9% d’histoire sociale et financière accordés aux classes moyennes et aux conditions modestes américaines – les peuples en général n’ayant droit en terme de richesse et d’histoire réelles qu’à 1 à 3% -, le gouvereneur « rouge » Ben Shalom Bernanke des plans Paulson/Obama réussira à armer un processus de séduction/destruction/création capitaliste inédit (?) – que l’on se penche sur les guerres de l’opium en Chine, sur la guerre civile américaine (1861-1865), sur 14-18 et 39-45 avec la même lunette – par un recours massif aux produits financiers dérivés générant ainsi des flux spéculatifs en dollars pollués… destabilisant et minant les taux d’intérêt, la stabilité des prix, des monnaies, la création monétaire, favorisant l’infernale titrisation de la production de CO2 et de la production en général, minant les épargnes, stimulant la dérégulation du marché OTC déjà hyper-pollué au détriment de l’économie réelle et des besoins en produits de base des populations.

L’OTC-market « casino ultime » et « police d’assurance financière » des managers, des cités, de l’industrie, des banques et des institutions financières (monde vivant au dessus de ses moyens sur-crédité par le train de vie des échoueurs d’économie, lui-même et ses partenaires d’affaire : Wall Street, les sociétés d’investissement et les banques de commerce, leurs filiales dans le monde) aura pour mission d’exploiter leurs faiblesses, l’hyper-endettement, de pousser à la spéculation sur tous les aspects du business, des crises et du chaos géophysique (tremblements de terre, tsunamis, ouragans, innondations) afin de s’en prémunir et de protéger les familles riches, après de gros profits, de l’immoralité de « l’effondrement des valeurs bourgeoises ». Les goûts de luxe de ce petit monde coopté amorceront plus profondément encore la fameuse dynamique de crise à l’américaine par le surendettement. Les BRICs attendent que « les maîtres de saisie » frappent plus dur encore ? Ils arrivent…

« Aujourd’hui, dévoilera Goldman Sachs en 2003, les plus puissantes économies dans le monde peuvent ne pas demeurer les plus riches… Comment rattraper les pays riches ?… Comment tel changement démographique peut-il influencer avantageusement l’investissement, les flux de capitaux, la productivité ?… L’éducation a-t-elle un impact sur la vitesse de convergence des économies ?… (Souvenez-vous), en 1960 le Japon était un pays en voie de développement plus pauvre que l’Argentine. » Seconds couteaux dans ce génocide financier planétaire les japonais jouent correctement leur rôle de danseurs acculés au fiasco par « les maîtres de saisie », place au BRICs… et sont « poussés » – comme les Etats-Unis « auto-acculés » à la destruction thermito-nucléaire contrôlée de septembre 2001 propulsant l’exo-islamoterreorisme sur le marché des nouveaux produits labélisables « bons pour la globalisation » -, au suicide volontaire….

« En 2050, annoncera Bernanke, pour 100 actifs japonais 78 partiront en retaite… » Les holdings financiers multinationaux japonais, américains ou européens, comme chacun sait, ne sont ni des terres saintes, ni des terres pures, ni des Etats démocratiques, ni les supports fiables et moraux de la citoyenneté et de la longévité…

La stratégie de l’effondrement, du progrès et du développement, par les crises immobilières et les crashs financiers gigognes, intégrée aux calculs algorithmiques pour la maitrise optimale des marchés en temps réel se solde donc, déjà, en Chine populaire par la création projective entre 2010 et 2025 de « 220 cités de 1 millions d’habitants, de 8 megacités de 10 millions d’habitants (démographiquement et économiquement 3 Japon capitalistes néolibéraux) en 15 années seulement !… » « (Entre 2000 et 2020), consigneront les Lloyd’s dans leur rapport 2010, 400 nouvelles cités chinoises verront le jour, soit 20 par an !… Depuis 1978 400 millions de ruraux chinois ont migré vers les cités !… » « Cela dit notera Noam Chomsky dans un débat animé en juin dernier à Pace University (New-York), 30 à 40 milllions de ces chinois sont déjà jetés à la rue coupés du monde rural familial qu’ils ont quitté, vaincus par les premiers effondrements (financiers, bancaires, industriels) du Nord… Quelque chose de similaire se prépare actuellement en Inde. » En septembre 2009 Arundhati Roy tiendra sur Democracy Now le propos suivant : « Palaniappan Chidambaram ministre de l’intérieur indien souhaite que 85% de la population indienne soit urbanisée. Ce qui signifie un déplacement de 500 millions de personnes !… »

Il n’est donc guère surprenant que les filiales financières de Aozora Bank au Japon propriété de Cerberus (sacrificateur vitaliste des salariés de Chrysler) soient domiciliées aux Iles Caïman (AZURE Funding North America I, II), à Hong Kong (Aozora Asia Pacific Finance Limited), au Luxembourg (Azure Funding Europe S.A.), en Irlande (AZB CLO1 Limited)… Guère surprenant que Cerberus, multinationale dérégulée et « corporate criminal » avéré, actionnaire majoritaire de Aozora Bank boostée par le clearing mafieux asitatique de J.P. Morgan également co-actionnaire de Aozora bank, ne soit pas inquiété par le ministère allié des finances « irako-japonais ». Guère surprenant que Cerberus soit également, au regard de son histoire, un pourvoyeur (blanchisseur ?) de fonds secrets, de matériels de guerre et de mercenaires dans le monde via ses deux filiales « rouges » :
– Dyncorp International : SMP (société militaire privée) responsables d’opérations clandestines en Irak, en Afghanistan, en Colombie contre les narcotrafiquants – Dyncorp sera reconnu coupable de bien des crimes notamment de l’intoxication de 10 000 fermiers équatoriens par épandage intensif d’herbicides sur des champs de coca -, en Bosnie, en Somalie, en Haiti, au Liberia, sur les frontières raciales et racistes américano-mexicaines,…,
– IAP World Service : SMP sous contrat avec le pentagone s’illustrera durant la guerre du golf (1991), en Haiti (1994), en Iraq, au Koweit, en Afghanistan, lors de l’ouragan Katrina (2005). IAP WS sera dirigée – avant son rachat par Cerberus – par des ex de Kellogg, Brown and Root (Halliburton), Fluor, Washington Group.
– Blackwater en passe d’être racheté par le consortium sera la troisième tête de Cerberus…

L’on comprend mieux pourquoi :
– les PME-PMI régionales japonaises liées à Kanto Tsukuba bank et à Aozora Bank/Cerberus dirigée par Brian Prince (homonyme de Erik Prince) ancien de Chemical Bank et de Lehman Brother – il effondrera son network bancaire dans le gouffre Madoff (13 milliards de yens de pertes) et dans celui de la crise des subprimes (50 milliards de yens), 242,6 milliards de yens de pertes pour l’exercice 2008/2009 -,
– l’arrière pays social, économique et financier d’Ibaraki (comme celui de Chiba via Chiba Bank ou de Fukushima via Toho Bank – également en affaire avec Aozora – qui cherchera soit dit en passant à infiltrer après le tumulte démocrate américain « sorosien » de « Move Your Money » les méthodes de gestion de la Clifton Saving Bank, Community Bank du New Jersey) sont au centre du marché-dispositif criminel global (blanchiement et fuite de capitaux), militaire global (conflits militaires indexés/indicés et mercenariat coté en bourse : Dyncorp, IPA World Service, Blackwater/Xe, KBR, CACI, MPRI, L3 Comunications, Boeing, Carlyle, Booz Allen, etc…), et donc au coeur des dérives fascisantes policières et raciales globales nippo-americaines.

Si le tissu régional social, politique et économique régional de Chiba, d’Ibaraki, de Fukushima, comme de Tokyo, est plus pollué que jamais cela est dû non seulement à l’agressivité du capitalisme néolibéral, à sa dérégulation, mais également à la sur-présence des « rogue societies » comme Cerberus poursuivie du reste en justice par son partenaire Kokusai Kogyo Holdings Co. pour un détournement des lois fiduciaires infligeant 53 milliards de yen de pertes (562 millions de dollars),… Carlyle Group encore, Boeing, KBR, Booz Allen Hamilton, CACI amalgamant business, renseignement, sécurité nationale « our country first », lutte contre le terrorisme international dont ils sont le plus souvent les inspirateurs et les occultes coordinateurs…

Cerberus pour la petite histoire est l’actionnaire majoritaire de la seconde banque sioniste israélienne Leumi,… pilier de l’Etat militaire d’Israel et du Tel Aviv Stock Exchange (TASE). Un bref retour en arrière nous rappellera – ce n’est pas sans interêt pour comprendre l’opportunisme de la phase d’annexion financière en cours – que le TASE sera sous sa forme primitive l’Exchange Bureau for Securities une émanation en 1935 de l’Anglo-Palestine Bank, pool de banques privées et de sociétés de courtage. Le Bureau ne deviendra une bourse effective qu’en 1948, année de la Nakbah, de l’ expulsion des palestiniens de leurs terres et de leurs villages… Le TASE ne disposera toutefois de ses attributions et compétences légales, sous la forme du Tel Aviv Stock Exchange, qu’en 1953, année noire du renversement de Mohammad Mosaddeq (père de l’indépendance iranienne et des nationalisations du pétrole iranien) par les services spéciaux anglais et américains redoutant une recrue d’essence du communisme et la présence militaire de l’Union Soviétique dans la région.

Le Japon entrepreneurial du Nouvel Ordre Mondial – qui ne peut prétexter du communisme pour envahir ou annexer les terres et les peuples -… exploiteur insatiable des « petits » (PME-PMI, ménages, cités) subit malgré tout une violente commotion en adhérant aux nouvelles phases du développement ; l’insularité grégaire et l’individu insulaire sont agressés jusqu’au drame de l’insularité, sa négation pathologique… Une pathologie similaire en tout point à la pathologie des juifs, des minorités ethniques, des malades, des opposants politiques déportés contre leur gré, internés dans les camps de travail forcé et dans les camps de la mort SS de la seconde guerre mondiale. Comme je l’écrivais il y a quelques mois dans « Sortir de l’enfer autosimilaire » cet effet sera amplifié par la disparition en 2050 de la quasi totalité de la ruralité planétaire (Bilham)…

Il importe donc de positionner cette « sale guerre » (économie de guerre à crédit en fait) dans le champ de l’histoire criminelle en tant qu’une cause supplémentaire de la désorganisation sociale locale, régionale et bien entendu mondiale. Une guerre responsable de millions de morts, de malades, de mort-vivants amoureux et reconnaissants, pas moins coupables cependant de dérives paranoïaques, pas moins criminels que les forces d’annexion. Les victimes résolument étrangères au processus d’infiltration, par le fait innocentes, manipulées autrement n’échapperont pas pour autant à l’ »aliénation des masses » par le capitalisme, à la « marginalisation des masses » exploitées.

Ralph Shrader « bourreau amoureux » et CEO de Booz Allen Hamilton, porte parole du monde en guerre et patriote global, compte parmi ses clients la Maison Blanche, le Pentagone, la CIA, les hiérarchies militarisées et sécurisées de toutes les institutions américaines, la FED, en bon agent recruteur conscient de la régression infantile des populations, base dynamique des mégacommunautés (projet de Booz Allen Hamilton), initiera en 2005 une campagne mondiale d’infiltration cognitive des hiérarchies stratégiques, des directions de sociétés et des places boursières, de Wall Street notamment, sur la base d’une balade amoureuse de Carole King « Will you love me tomorrow ? « …

Shrader (comme Bernanke au fond) invite le monde civil et militaire « en ces temps incertains » à faire preuve d’émotion chaleureuse pour adhérer à l’esprit de commandement idéal, à l’obéissance idéale des subordonnés. Il consignera du reste sur la page web de la multinationale : « Will you love me tomorrow » is a key question to keep in mind as you explore new career opportunities, and make work-life balance choices. It’s critical to me that a person be authentic — to have a consistent way of behaving, visible values, even personality traits or favorite quirks — that stay constant.The second thing that’s vitally important to me is dependability.The third thing that gets a « yes » from me is people who are positive…Taken to the level of geopolitics, countries ask « will you love me tomorrow » as a question of national security… »

Cette balade sentimentale « Will you love me tomorrow ? », globale et néolibérale, chantonnée par « les bonnes mères » au travail depuis les états-majors des armées et les cellules anti-terroristes de Washington, Londres, Paris, Bonn, Moscou, Pékin, Tokyo, Sydney, depuis l’arrière pays japonais – villages capitalistes, cités-dortoirs, villes industrielles ou universitaires, ports -, est bien en prise directe avec la boucherie mondiale « shradérienne » entretenue pour les besoins du Homeland par les multinationales américaines, écrasant les gouvernements clientélistes infidèles dépossédés graduellement de leur pouvoir de justice, de leur exécutif, de leurs lois, tantôt soumis tantôt ivres de domination, dépossédés autant que possédés par les assassinats politiques et les crimes sociaux.

Cette guerre, très sale – dont les assauts actionnariaux sont toujours nourris par des entités criminelles historiques de type Enron, Chase, JPM, Halliburton, Cerberus -, implique aussi bien la Banque du Japon, les ministères des finances japonais, irakien, afghan et américain, la FED, le tissu bancaire régional, les Hedge Funds mercenaires. Sous les coups de boutoir des « maitres de saisie » qui ont remplacé les forces occultes d’apartheid impérialistes de 1936 l’on assiste avec inquiétude à la montée vertigineuse de la Chine populaire, des BRICs autant qu’à l’effondrement indexé et indicé des promesses sociales émancipatrices tenues par les gardiens de la civilisation et du libre échange depuis 1948.

Ce sera bien, du reste, le sombre dessein des fusions néo-militaristes, des participiations néo-eugénistes et de l’impardonnable partenariat anti social de Kanto Tsukuba Bank, de Aozora Bank, de Cerberus NCB Acquisition, de J.P. Morgan Clearing, de Toho Bank, de Shinsei Bank, pour ne retenir que ces six là, que de détruire les derniers obstacles qui entravent et fragilisent le libre-échange global : les ménages, les PME-PMI, les commerces de proximité, accompagnant jusqu’à l’éradication des fauteurs et des fuyards l’effondrement des promesses sociales émancipatrices.

Cette stratégie ne concerne pas au premier chef le profit mais bien les normes de compatibité pour la pleine adhésion/application des sujets au développement technique des marchés. Cette connectivité pédagogique a pour objectif de débarasser le « pays », « les familles », « l’individu » et le « politique » des contraintes idéologiques et morales et de conférer un caractère de nécessité civile à la maîtrise technique et algorithmique des nouveaux marchés globaux en temps réel. Cette mutation par la maîtrise de l’outil mathématique, technicisé, confère du reste aux « maîtres de saisie » un pouvoir d’omnipotence magique qui se traduit déjà par la création d’espaces sociaux paradigmatiques transcendant la culture indigène et sa territorialité : « les mégacommunautés de consommateurs » (social networks) constituées autour des marques par échange de SMS et de logos où la monétisation apparaît comme virtuelle et secondaire.

Selon la campagne « Smart Planet » et « Smart Money » de IBM 11% de la masse monétaire américaine circuleraient sous forme de cash contre 89% sous forme numérique. Le giga-endettement de la démocratie politique placée sous la tutelle militaire du crédit des grandes banques de commerce et des grandes sociétés d’investissement, de leurs filiales et de leurs alliés off-shore, passe également par cette nouvelle écriture raciale, néocon et néolibérale, support exclusif de la privation et du crime organisé.

Nous avons bien affaire en ce sens à une guerre d’annexion globale civilement assistée par des mercenaires capitalistes (Cerberus, Goldman Sachs, JPM & Co., Carlyle, etc…). Les mouvements religieux planétaires, et leurs « digital gurus », sont bien évidemment l’expression de cette hégémonie capitaliste et subordonnés ; pas moins que les indigènes du monde informativement ghettoisés couplés jusqu’au trépas aux secteurs de dépense des ménages des pays riches indicés et indexés. « Les secteurs de dépense des ménages (divertissement, éducation, santé) sont nos seuls vrais concurrents, les marques ne sont plus un problème entre elles », confieront Motoya Okada président de AEON leader mondial du détail et de l’alimentaire et Kurt Salomon Associates Asie-Pacifique, cabinet conseil de AEON.

Très solidairement décroissant pour la sortie de l’économie et de la représentation politique, à la mémoire d’Ivan Illich, C.Pose, Nakado, Japon source : http://linked222.free.fr, 29 octobre 2010