Messieurs SARKOZY, WOERTH, Mesdames et Messieurs les députés sont-ils devenus sourds.
Les revendications des organisations syndicales, les interpellations des participants aux manifestations n’étaient sans doute pas assez audibles pour qu’ils les ignorent ?
Et est-il prudent de n’y répondre que par le mépris ou des « mesurettes » ?

Pourquoi vouloir faire la sourde oreille ?
Pourquoi refuser la concertation ?
Pourquoi vouloir faire passer cette réforme qui n’en est pas une, qui ne réglera pas le problème de fonds de l’équilibre des régimes de retraite puisque les financements ne seront pas au rendez vous ?
Pourquoi vouloir faire peser l’effort uniquement sur les salariés ?

Nous en sommes convaincus : en reprenant les mots d’une humoriste : ON NE NOUS DIT PAS TOUT !

La véritable réforme à venir, n’est ce pas celle de l’unification et de la fongibilité de tous les régimes de retraite ?
N’est-ce pas, malgré les déclarations de bonnes intentions, la disparition du système à la Française, basée sur la solidarité.
N’est-ce pas le système à l’anglaise : une retraite de base gérée par l’état, assurant à peine le minimum vital et des retraites complémentaires confiées aux fons de pension ?

N’est ce pas la réduction programmée du montant des retraites et notamment, pour le personnel d’encadrement et les Cadres ?

N’est ce pas ce à quoi aboutira la fusion envisagée de l AGIRC et de l’ARRCO ?

Et oui, chers collègues, j’en suis convaincu, en ce domaine comme en d’autres, le plus dur est à venir !
Ne nous annonce-t-on pas déjà la nième réforme de la sécurité sociale et, je vous en fais le pari : les classes moyennes devront encore mettre la main au porte monnaie !
Un peu d’histoire : Les colonisés et leurs oppresseurs savent que la relation de domination n’est pas seulement fondée sur la suprématie de la force. Après la conquête, sonne l’heure du contrôle des esprits. Aldous Huxley pressentait qu’un état totalitaire efficient serait celui dans lequel la Direction aurait la main sur une population d’esclaves qu’il serait inutile de contraindre parce qu’ils auraient l’amour de leur servitude.
Et bien non !
A nous, élus et délégués syndicaux qui avons la liberté de parole de faire tomber le masque, également sue la question des retraites. Informons les salariés, agissons ! Œuvrons pour de meilleures conditions de travail et un PLUS JUSTE partage des richesses.

Bernard BOULERY.

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