Environ 2000 étudiant-e-s et lycéen-nes ont rejoint, en cortège depuis l’université, la manifestation matinale de l’intersyndicale. L’énergie lycéenne bouscule quelques peu le protocole du défilé, en prenant la tête des 55 000 manifestants. Cela ne se fit pas sans tension avec certains représentant-e-s syndicaux.

Le cortège de tête, était composé d’étudiant-e-s, de lycéen-ne-s, des travailleur-euse-s, des chômeur-euse-s, etc… et globalement tous ceux qui se reconnaissent dans l’assemblée générale intercatégorielle. A l’appel de l’AG Intercatégorielle, les quatre ponts de l’Orne ont été bloqué. Cela a introduit un passage à l’action pour rompre avec la monotonie des précédents défiles.

Vers 13h00, à l’université, un pique nique sur la fac permit à beaucoup de se ravitailler à la cantine Libertaire qui proposait des sandwichs végétalien à Prix Libre.

Un cortège, semblable à celui du matin se forme devant l’université. Sud Solidaire et la FSU rejoignent ce cortège avec leur camion sono. L’objectif commun de ces 1800 personnes est clair : Passer par le périphérique pour aller au MEDEF où l’intersyndicale appelle à un rassemblement.

Évidement, la police nationale en tenue anti-émeute, était déjà sur place afin de protéger le local de l’organisation patronale. Alors que l’ambiance était plutôt bon enfant (jets d’œuf, de tomates, de rouleaux de PQ, …), quelques jets de pétards et fumigènes ainsi que l’arrivée des 1800 manifestants rejoignant les 200 personnes déjà sur place ont servie de prétexte à la répression. Plus d’une centaine de tirs de lacrymogènes furent lancées sur les manifestants. L’un d’eux, effectué en tir tendu, a touché un manifestant en pleine tête (crâne ouvert sur quelques centimètres), à moins de 50m des forces de l’ordre. Trois autres personnes ont été hospitalisé dans des états moins grave.

Malgré la dureté de la répression (a priori 3 arrestations), celle ci n’a pas réussi à briser la manifestation mais l’a renforcée. Jeunes et moins jeunes, lycéen-ne-s et travailleur-euse-s, syndiqués et non syndiqués sont restés solidaires et ont exprimé leur colère par les moyens qui leurs semblaient appropriés.

Le gouvernement ne nous fera pas taire à coup de lacrymogènes et de matraques. Cette méthode en plus d’être dégueulasse est inefficace. 500 personnes sont reparties groupées en cortège vers le centre ville, la rage au ventre par ce qu’ils avaient vécu. Puis, 150 personnes ont enchainé avec l’assemblée générale intercatégorielle.

Que les choses soient claires. La répression ne nous fera pas plier et nous continuerons à lutter pour l’abrogation de cette réforme injuste et toutes les politiques antisociales. Aussi nous appelons, d’ores et déjà, à de nouveaux rendez vous, pour créer, ensemble, un rapport de force à la hauteur des enjeux, passant par différentes formes d’actions (barrage filtrant, occupations de lieux institutionnels et économiques…), dans une perspective de grève générale.

Assemblée Générale Intercatégorielle

===========================================

Assemblée Générale Étudiantes, jeudi 14 octobre à 13h00. Rendez vous au phénix
Rassemblement devant le local de l’UMP jeudi 14 octobre à 11h à l’appel de l’intersyndicale

Action de blocage du dépôt de carburant (sous le viaduc de Calix)
vendredi 15 octobre à 7h à l’appel de l’intersyndicale.
Action de popularisation, vendredi 15 octobre à 14h00. Rendez vous au phénix
Manifestation suivi d’une action sur un centre de consommation

Rendez vous samedi 16 octobre à 14h30 place Saint-Pierre

Assemblée Générale Intercatégorielle, samedi 16 octobre à 18h. Rendez vous au phénix