Les aéroports de Lyon, Toulouse, Bordeaux et Nice verraient leur capital ouvert à hauteur de 60%. Raffarin, le premier réformateur en chef des retraites en 2003, s’était pourtant engagé à ce que l’Etat reste majoritaire jusqu’en 2013, mais c’est là le jeu de la démocratie comme on dit.

Bien évidemment, le groupe Vinci ne peut s’empêcher de sauter sur l’occasion afin de continuer son expansion.

On imagine bien que cette déclaration ne pouvait se faire en grande pompe quand un des arguments pour la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes est celui de l’emploi. Après tout, on sait comment commencent la plupart des privatisation, par une purge de la principale marchandise coûteuse pour le capital, la main d’oeuvre.

Si Vinci, qui gère déjà l’aéroport de Grenoble, se voit attribué ces nouveaux aéroports, gageons qu’il pensera aussitôt à réaliser des économies d’echelles, reflexe oblige… Economies qui se solderont par l’habituelle perte d’emplois pour une partie des salarié-e-s.

Alors qu’il semble que finalement, après toute une série de déclarations et retournement de veste, les emplois de l’actuel site d’airbus de Bouguenais n’aient pas de garanties réelles d’être maintenus, voilà une nouvelle qui n’annonce rien de bon pour le secteur de l’aéronautique.
Ainsi que quelques épisodes médiatiques de langue de bois bien sentis, mais on commence à en avoir l’habitude sur le dossier de l’aéroport de Notre Dame des Landes.