L’aménagement de peine accordé à Georges, sous la forme d’un régime de semi-liberté contraignant, devrait logiquement déboucher sur sa libération conditionnelle.

Arrêté avec ses camarades Joëlle Aubron, Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan en 1987, Georges Cipriani avait été condamné avec eux à perpétuité pour des actions armées revendiquées par leur organisation, Action directe. Durant des années, Georges a résisté à l’anéantissement carcéral dans des conditions particulièrement dures : traitements médicaux imposés après une terrible grève de la faim, interdiction de communication et isolement carcéral prolongés…

Dans une quinzaine de jours, Georges Cipriani quittera enfin la prison d’Ensisheim. Dans quelques jours aussi, le 12 avril, Georges aura 60 ans : nous lui adresserons nos vœux les plus chaleureux, convaincus que 2010 sera le prélude à sa libération définitive et à la réalisation de ses projets d’homme libre.

Toutes celles et toux ceux qui ont manifesté à un moment ou un autre leur solidarité avec notre camarade Georges Cipriani peuvent aujourd’hui se réjouir ; restons vigilants, pour qu’aucun traquenard ne vienne compromettre sa semi-liberté.

Restons mobilisés pour exiger la libération de Jean-Marc Rouillan. Fin 2007, il avait pu obtenir une semi-liberté, qui n’avait duré que dix mois avant sa réincarcération à plein temps sous un prétexte fallacieux. Liberté pour Jean-Marc Rouillan !

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