http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/discours-de…-est-

extrait du discours de Fillon

BAINVILLE disait que ce qui était remarquable chez Jeanne d’ARC, ce n’était pas d’avoir délivré Orléans, mais d’avoir reconnu le dauphin et d’être tombée à genoux devant lui.
Je crois effectivement que l’identité française se reconnaît à ce dialogue de l’orgueil et de l’abnégation, à cette alternance entre les guerres intestines et les élans d’unité, à ce tiraillement bien français, et finalement fécond, entre la passion du « je » et la nécessité du « nous ».

extrait de la bibliographie de Bainville

Derrière l’historien chargé dans L’Action Française quotidienne de la rubrique des relations internationales et l’analyste lucide, donc pessimiste, après 1918, des Conséquences politiques de la paix, qui posaient toutes les conditions d’un nouveau conflit européen, se cache le mystère d’une forte personnalité.

(…)

très peu d’auteurs et encore moins de chercheurs se sont penchés sur ce personnage mystérieux dont l’œuvre a profondément marqué son temps. Pour toucher du doigt cette “énigme Jacques Bainville”, selon les propres mots de Charles Maurras, le meilleur moyen reste la lecture du florilège d’hommages écrits au lendemain de sa disparition, le 9 février 1936.

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Membres fondateurs d’Action Française

Jacques Bainville • Léon Daudet • Louis Dimier • Charles Maurras • Marius Plateau • Maurice Pujo • Georges Valois • Henri Vaugeois

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L’Action française est un mouvement politique français nationaliste et royaliste fondé en 1898 lors de l’affaire Dreyfus par Henri Vaugeois et Maurice Pujo. Ce mouvement patriotique, à l’époque farouchement antidreyfusard et antisémite, antiprotestant et xénophobe eut une influence non négligeable tout au long de la Troisième République.

Les militants de l’Action française (alliés à des militants d’extrême-droite) ont été accusé par les militants socialistes et communistes d’être les auteurs d’une tentative de coup d’État lors de la manifestation du 6 février 1934, auquel participait toutefois le mouvement communiste, l’Association républicaine des anciens combattants[1]. Il s’agissait d’une manifestation organisée par des groupes de droite monarchiste et antiparlementariste, Place de la Concorde empêchée au dernier moment par ses chefs (le colonel de la Rocque)
d’entrer au Palais-Bourbon, siège de la Chambre des députés.

Durant l’Occupation, l’Action française est divisée, Maurras se montre anti-allemand mais pro-vichyste, de nombreux sympathisants du mouvement comme Raphaël Alibert rallient le régime de Vichy et la collaboration. Néanmoins parmi les premiers et principaux résistants, on compte des sympathisants de l’Action française, tels Jean de Lattre de Tassigny, le colonel Rémy, le maréchal Leclerc ou Honoré d’Estienne d’Orves[réf.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Action_fran%C3%A7aise