les tabassages, les pillages des chambres d’étudiant-es et les meurtres commis par les miliciens fascistes Bassij’s, des mercenaires libanais du hezbollah , des flics en civil de la sinistre Vevak (l’équivalent iranien des Rg et de la Dcri française ou de la stasi de l’ex Allemagne de l’est) lors des occupations des facs de Téhéran et Ispahan qui furent saccagées et pillées par ceux-ci lors des mois de juin-juillet 2009 n’ont pas muselés ni fait taire la jeunesse iranienne

On se souviens encore en iran de la terrible répression du mouvement étudiant de 1992 ou ces mêmes bassij’s, avaient déjà a l’époque commis un nombre incalculable d’exactions d’exécutions sommaires d’enlèvements et de « disparitions ».

Ne cherchez bien évidemment aucune informations la dessus sur les médias mainstreams américains ou en général occidentaux passé l’extase médiatique sur « la vague réformatrice verte » de Moussavi, la chape de plomb médiatique est retombée très vite, l’occident n’a pas intérêt a ce que la résistance populaire et ouvrière iranienne actuelle, devienne justement populaire aux yeux de l’opinion publique internationale.

L’explication en est très simple :

Si les médias occidentaux et la classe politique mondiale états unis et France comprises, ne continuent a ne voir que comme opposants « crédibles » les « rubans verts » des soit disant « opposants réformateurs » a Ahmadinejad et Khamenei que sont Mir Hossein Moussavi et Karoubi , ou la pseudo résistance et la coquille qu’est le Conseil national Iranien de la Resistance ( ou CNRI basée a los Angeles aux u.s.a.) alors même qu’ils sont largement de plus en plus décrédibilisés au sein même de la population iranienne et du mouvement social et de résistance ouvrières et populaires qui est en train d’émerger en Iran

C’est que l’occident, l’union européenne et l’empire américain ne verraient pas d’un si mauvais œil que ça une version plus « soft » et « réformée » de la dictature actuelle dirigée par un Moussavi ou un Karroubi (qui furent rappelons le des ministres sous l’ère Khomeiny) que celle barbare et sanguinaire des Ahamadinejad-Khamenei Rafsandjani actuels, jugés comme plus « incontrôlables » et surtout comme des « ennemis » que l’occident peut éventuellement agiter comme épouvantails avec l’excuse du combat contre le « terrorisme ».

Car les clans Ahmadinejad-Khamenei Rafsandjani sont loin d’êtres ces « ennemis » et ces « anti impérialistes » que veulent nous faire croire l’occident / et ou que les médias occidentaux agitent de temps a autres dans les couloirs dorés et luxueux de l’Onu, les intérêts financiers, économiques et la présence d’entreprises et de multinationales européennes et américaines en Iran, malgré un soit disant « blocus » et un soit disant « boycott » sont énormes c’est malheureusement et pour cause peu connu des opinions internationales actuelles.

-il suffit d’ailleurs de voir comment les sociétés Nokia et Siemens ont aidés le clan Ahmadinejad-Khamenei Rafsandjani à mettre en place le flicage, la censure , le contrôle de l’internet iranien (flicage qui a conduit a des centaines d’arrestations) il suffit de voir comment de grosses boites de Travaux publics et pétrolières Russes comme Gazprom ou françaises et américaines on continuée cyniquement a « faire des affaires et signer des contrats » avec le régime de la dictature actuelle

Des « affaires et des signatures de contrats » qui on largement enrichi les mollahs et leur ont permis d’amasser des fortunes scandaleuses qui durent pourtant depuis la confiscation par les mollahs de la révolution de 1979 qui avait chassée le Shah et le clan Pahlavi pour s’apercevoir quels seront les choix néfastes et expropriateurs de la classe politique et de l’impérialisme occidental envers le peuple Iranien dans un avenir proche

C’est pour cela que nous nous devons tous de soutenir ce mouvement social et les luttes populaires qui sont en train de naitre dans l’Iran actuel

Solidarité Internationale avec le peuple Iranien en Lutte

—————————————-

Dernières nouvelles des mobilisations

– Le 19 octobre à Polytechnique de Téhéran, les étudiants protestent contre la venue de miliciens dans leur faculté et les poussent vers la sortie aux cris de « honte à toi, milicien, casse-toi de l’université »
Vidéo :

http://www.youtube.com/watch?v=gyCPoIsHEPs

Manifestation à l’université de Téhéran le 20 octobre contre le pasdaran Safar-Harandi venu prononcer un discours. Non seulement il ne pourra pas, mais il devra quitter ll’université sous les cris de « assassin dehors ».

à l’université de Karadj le 20 octobre, les étudiants, à l’instar de leurs camarades de Téhéran,manifestent contre les mollahs aux cris de « gouvernement de coup d’état démission » démission »,  » et « nous sommes des hommes et des femmes de combat n’ayez plus peur venez vous battre et resister ».

Vidéo

http://www.youtube.com/watch?v=h4HuZ8oCWjQ

http://www.youtube.com/watch?v=k7Lcx-65zqk

Les mobilisations des 20, 21 et 22 Octobre

Manifestations à la faculté technique de l’Université de Téhéran

Les étudiants de la faculté technique de l’Université de Téhéran ont protesté contre la visite de Safar Harandi, commandant en chef adjoint des Gardiens de la révolution le 19 octobre. Aux cris de « assassin dehors ! », il a été accueilli par une volée de chaussures. Les protestations accompagnées de slogans hostiles ont duré plusieurs heures. Harandi est l’une des figures clés de la répression des opposants au régime.

Manifestations à l’Université Polytechnique de Téhéran

Le 19 octobre, à l’Université Polytechnique de Téhéran, les étudiants ont protesté contre la visite d’une délégation du régime aux cris de « Mort au dictateur » et «miliciens dehors ! ». La délégation était composée de Tala’i, ancien commandant des Forces de sécurité de l’Etat, et de deux députés du Majlis des mollahs Kouchakzadeh et Kavakebian. Ils venaient y rencontrer des acteurs de la répression à l’université.

Les étudiants de Polytechnique avaient également protesté trois jours auparavant contre une réunion à huis clos entre Zarghami, chef de la radiotélévision des mollahs, issu des pasdaran, le député Kavakebian, des miliciens et des agents du renseignement.

Six étudiants de la faculté Charif convoqués, les filles sous pression

À la faculté Charif, au moins six étudiants ont été convoqués par le conseil de discipline tandis que 4 autres ont été suspendus pour un trimestre et interdits d’entrée sur le campus. Les étudiants sont accusés d’avoir participé à un rassemblement de protestation contre Kamran Danechjou, le ministre des Sciences.

Des miliciennes du Bassij patrouillent aussi sur le campus par groupes de trois, interpellant les étudiantes sur leur manière de s’habiller et les obligeant à coller au code vestimentaire. Les agents du régime ont mis les étudiants protestataires sous la contrainte en les transférant à l’Office de protection, qui représente essentiellement le ministère du Renseignement et de Sécurité (Vevak) sur le campus.

Deux étudiants convoqués à l’Université Libre de Téhéran, 15 autres interdits

Lundi 19 octobre, à l’Université Libre de Téhéran (unité centrale), deux étudiants ont été au tribunal de la révolution. 15 autres ont été interdits d’entrer à l’université. Les étudiants de cette université ont organisé trois manifestations distinctes depuis la rentrée, et ont appelé à davantage de protestation, poussant le régime à procéder à de nouvelles arrestations.

15 étudiants suspendus à la faculté d’Economie de Téhéran et 50 étudiants expulsés de l’Université de Ghazvine

À la faculté d’Economie et du Trésor à Téhéran, 15 étudiants ont été suspendus pour un ou deux trimestres. 50 étudiants de l’Université de Ghazvine ont été expulsés de la cité universitaire, alors que 10 autres ont été convoqués au bureau du VEVAK de la ville. Près de 100 étudiants ont été envoyés au Conseil de discipline, 50 d’entre eux ont été expulsés.

Mesures répressives contre les étudiants à Oroumieh, à Kermanchah et à Hamedan

A l’IUT pour garçons d’Oroumieh, dans le nord-ouest de l’Iran, les agents du régime ont installé des caméras panoramiques de surveillance sur le campus. Malgré ces efforts, les étudiants continuent à remplir les murs de graffitis anti-régime.

Par ailleurs, la milice du Bassidj dans les universités Razi de Kermanchah, Bou Ali Sina de Hamedan, du Kurdistan et de Lorestan, a accentué les pressions contre les étudiants dans le but d’instiller davantage de terreur et de peur dans les campus.

À l’Université des Sciences et de l’industrie, les étudiants font circuler une grande pétition réclamant la libération de leurs camarades emprisonnés, ainsi que la levée des interdictions d’entrée et la fin d’autres restrictions.

Un millier d’étudiants manifeste au collège technique de l’Université libre

Le 20 octobre, près d’un millier d’étudiants du collège technique de l’Université libre de Téhéran (unité centrale) ont manifesté contre le régime aux cris de « Mort au dictateur ! » et «Les étudiants préfèrent la mort à l’humiliation ». Il s’agit de la quatrième depuis la rentrée. Dans le but d’effrayer les étudiants et de les identifier, les forces répressives ont ouvertement filmé la manifestation. Les agents du régime avaient également stationné 10 bus sur le campus pour transférer les interpellés.

La manifestation a commencé en dépit du fait que l’université était encerclée depuis le matin par les agents du Renseignement (Vevak).

Des milliers d’étudiants manifestent à l’université libre de Karadj

Le 20 octobre, à l’université libre de Karadj, en banlieue de Téhéran, des milliers d’étudiants ont suivi l’exemple de leurs camarades de la capitale, en organisant leurs propres protestations aux cris de «Mort à toi, Mort à toi », invectivant la totalité du régime. Ils ont aussi entonné la chanson populaire « Yar-e Dabestani » (mon camarade de classe) pour exprimer leur indignation.

Rassemblement des étudiants de l’Université de Guilan

Le 19 octobre Dans la ville de Racht, au nord de l’Iran, les étudiants de l’Université de Guilan ont tenu un rassemblement de protestation. Redoutant les manifestations croissantes des étudiants, le régime a intensifié ses tactiques répressives dans les universités, recourant à des arrestations, des convocations et d’autres types de pressions.

Marg Bar Diktator

Marg Bar Ahmadinejad

Marg Bar Khamenei