Les enquêteurs disposent de « nouveaux éléments » contre Julien Coupat, dans l’enquête sur les sabotages contre des voies ferrées de la SNCF. Le juge d’instruction Thierry Fragnoli a reçu récemment du Canada, où il avait lancé une commission rogatoire internationale,« plusieurs indices » qui confortent, selon « les informations » (bobards) du Point, les soupçons contre le jeune activiste de l’ultragauche considéré comme le leader du groupe de Tarnac. Dans un carnet de notes figure une liste manuscrite de fournitures susceptibles de constituer la panoplie du parfait saboteur : y apparaissent notamment les « tubes et ficelles » généralement utilisés pour poser des crochets métalliques sur les caténaires sans risquer l’électrocution. Plus explicite encore, la mention « gants spéciaux, 25.000 v » laisse nettement supposer que Julien Coupat se préparait à participer à une action contre des lignes électriques.

« Bonne chance pour leur projet »

Ce carnet aurait été retrouvé dans un sac oublié à bord d’une voiture que Coupat et ses compagnons avaient abandonnée au Canada pour entrer clandestinement aux États-Unis. Les militants de Tarnac avaient alors gagné New York et participé à plusieurs réunions avec d’autres groupes de la mouvance anarcho-autonome américaine.

Plusieurs documents retrouvés dans le même sac accréditent les contacts avec de tels groupes ; dans des échanges de messages entre eux, certains correspondants souhaitaient – en anglais, en allemand et en italien – à leurs camarades français « bonne chance pour (leur) projet ». Un lot de photos d’identité de Julien Coupat se trouvait également dans le sac.

Attaque sans coupables identifiés

Les policiers recensent également la présence de documents dits « subversifs » et de photographies de Times Square, qui ont alimenté la thèse d’une participation des hommes de Tarnac à un attentat à la grenade commis le 6 mars 2008 dans ce quartier de New York contre un centre de recrutement de l’armée américaine. Les auteurs de cette attaque n’ont jamais été identifiés, mais il est apparu, depuis, que Julien Coupat était déjà rentré en France à la date des faits.

Actuellement exploités par la sous-direction de l’antiterrorisme (SDAT), ces indices devraient être présentés à Julien Coupat au cours de son prochain interrogatoire, prévu le 4 mai. Dans l’intervalle, son avocate, Me Irène Terrel, devrait déposer en son nom une quatrième demande de mise en liberté, ainsi qu’elle l’a annoncé dans Le Monde daté du 29 avril.

Sûrement vachement utile les gants près d’une ligne dont la tension entraîne sans problème un arc électrique. Ah, et puis « les tubes et ficelles » ça c’est de la preuve en béton. Il serait peut être temps que les ordures qui nous oppressent cessent au moins de nous prendre pour des cons.

Sans parler que pour un dangereux terroriste organisé, laisser de telles « évidences » (excellent le gag des photos d’identité oubliées) derrière lui laisse supposer que Julien serait un sacré crétin.(ce qui est loin dêtre le cas).

Sérieusement, ce type de preuves a toute les caractéristiques de la « couille en barre ». Ce petit juge en mal de gloire me laisse craindre les pires dérives : un triste abruti fini à la botte d’un pouvoir dictatorial. A croire qu’on l’a collé sur cette enquête pour justifier la supression des juges d’instruction. Il est plus que temps d’affuter nos fourches !!!

A ce stade de manipulation on frise le grand art, c’est plus un gouvernement, c’est Houdini. La SDAT est une bande de gugusse incompétente ou perverse. Ou les deux, sûrement les deux. L’insurrection qui vient ce fait bien trop attendre.