Il n’y a pas que dans l’industrie ou dans les services que la crise et la concurrence éffrénée qu’impose le capitalisme se fait sentir par des réductions d’emploi.

L’industrie musicale ne fait pas exception, et est considérée par ses investisseurs, ses actionnaires et ses dirigeants comme un secteur comme un autre, avec ses obligations de profit et sa règle des 15 pourcents.Le phénomène de concentration à lieu comme partout, réduisant 75 pourcent du marché mondial à 5 entreprises, et semble devoir continuer (voir Apple racheterait Universal http://www.futureworldfunk.be/info030415b.htm). Les nouvelles de « restructurations » ont donc suivies.

Ainsi Sony Music à concocté un plan d’économies de 100 millions de dollars. Avec 370 employés virés pour la filliale japonaise, et une centaine pour la partie anglaise du holding, les pertes d’emploi devraient se chiffrer au total aux alentours de 1000. Les services de productions et de ventes de Columbia et d’Epic devraient être intégrées.

Suite au rachat de Zomba par BMG, quelques 350 suppressions de postes devraient être effectuées. «Qui dit consolidation dit réduction d’effectifs, pour éliminer les doublons en terme d’emplois et de services », a justifié le P-dg de BMG.

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