{{Nous ne paierons pas pour leur crise !}}

La capitalisme financier a pris un sacré coup sur la tête. Il n’est pas mort rassurez-vous. Et ceux qui se sont gavés de primes et autres golden parachutes sévissent toujours. Les économistes – les vrais – donnent des leçons « de sortie de crise » bien qu’aucun n’aient été capables de la voir venir (et qu’aucun ne nous ait jamais dit qu’on était sortie de la précédente !) Peu importe. Cette fois-ci, ils ont tout compris. Ils chantent alors la nécessité d’un retour au fondement du capitalisme : le travail. Fini l’argent facile. Quant aux politicien-ne-s qui ne doivent pas perdre la face : chacun lance son appel à la moralisation de l’économie.

Les problèmes de l’industrie de l’automobile sont emblématiques : licenciements en masse, hausse des ventes sinon la mort et augmentation du prix des ressources naturelles rares. Le symbole de la folie XXe siècle tant elle a complètement transformer notre société. L’histoire retiendra comme bienfaits : l’éloignement domicile-travail, la pollution atmosphérique et sonore, les accidents et milliers de mort-e-s, la destruction des campagnes, le sous-financement des transports collectifs…

En plus de combler à grand renfort de milliards les trous abyssaux des fabricants de voitures, des banques et autres candidats à la faillite, la consommation – toujours plus – semble être la seule solution à la sortie de crise. Pas question d’interroger le modèle de développement. Pas question d’interroger la répartition des richesses (selon la commission européenne la part des salaires dans le PIB a baissé de 9,3%. Un détail). Pas question d’affirmer que des emplois sont inutiles (centres d’appels) voire nuisibles (travailleurs de l’armement). Garder la ligne semble réunir gouvernement, patronat et les syndicats reformards qui tous se battent pour accroître les ventes et défendre le sacro-saint Travail. Et la seule promesse qu’ils peuvent nous faire en temps de crise semble être : « Continuons de vivre seul-e, aliéné-e et malheureux-se derrière nos écrans pour consommer de plus en plus d’électricité produite avec des centrales nucléaires qui en cas de belle catastrophe créera de nombreux emplois de liquidateurs ! »

{{OFFENSIVE 21}}
{{Trimestriel d¹Offensive libertaire et sociale (OLS)}}
{{Février 2009, 52 pages, 5 euros}}

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61, rue Consolat 13001 Marseille ou par abonnement à partir de 18€ (chèques à l’ordre de Spipasso à la même adresse).
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Au sommaire :

{Analyses}
Les luttes continuent
Marseille 2013, la culture comme ultime coup bas
Informations et correspondances ouvrières

{Histoire}
« Le problème de la délinquance et de la criminalité »

{En lutte}
La bataille du rail

{{Dossier L¹industrie de la punition}}
La prison un système politique et économique
Éduquer entre quatre murs ?
Le contrôle du genre
Dynamiter collectivement le « grand renfermement »
Vol au-dessus d¹un nid de courroux
« Gestion des détenu-e-s », disent-ils…
Déviances, enfermement et punition
Socialiser la police et la justice ?
Hors les murs
Penser l¹abolition de la prison

{Horizons}
Mexique : colombianisation, loi du plus fort et luttes sociales exemplaires

{Entretien}
La résistance par les ondes

{Alternatives}
Gruger ensemble

{Contre-culture}
Livres, Musique, Arts vivants – cinéma

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OLS-Paris
21ter, rue Voltaire – 75011 Paris
site : http://offensive.samizdat.net
couriel : ols.paris@no-log.org

Emission « Offensove sonore » tous les 15 jours le vendredi de 21 à 22H30 sur Radio Libertaire (89.4 FM en Région parisienne)