Suis-je ou ne suis-je pas?

Question au combien importante, mais pour moi dorénavant réelle.

Venant de voir le professeur David ce jour (il s’agit du médecin qui à constater de manière indubitable ma pathologie au tout départ), ce dernier vient de me dire, 22 ans plus tard, qu’on ne s’avait toujours pas à ce jour si elle existait.
Vous me direz que dans le cadre d’une maladie orpheline (je suis le 2eme cas détecté, le premier à fais l’objet d’une communication au congrès international de chirurgie vasculaire de Trieste en 1986 par le Professeur Malan d’où son nom : Syndrome de Malan), cela est relativement commun!
Mais pour moi, dans la situation de délaissement aggravé dans laquelle je me trouve de par les institutions de notre pays, cela m’amène à me poser la question suivante : Est-ce que j’existe ?
Apparemment non, pour le monde médical, qui plus grave en arrive de fait à la négation de mes souffrances que j’endure tant physique que psychologique depuis ce 03 février 1986.
Non contant de m’enlevé toute dignité d’être humaine, maintenant l’on me nie la réalité de mes 22 dernières années de ma vie.

Dorénavant ce pose la réalité suivante : Es-ce que je suis encore dans la vie réel ? Ou es-ce que je suis dans un espace de non vie et de non mort ?
Je ne veux pas rejoindre la cohorte de 6.000 grand handicapé sans domicile fixe (je risque de perdre mon appartement de par ma situation à ce jour), ni les 30.000 malades mentaux que l’on laisse en déshérence dans nos cités (et oui, l’on à supprimé 56.000lits en hôpitaux psychiatrique au cours e ces 20 dernières années), etc.…

Et donc ce pose cette question : es ce que j’existe réellement ? Pour certains médecins et pour nos institution, apparemment pas !

En conséquence, si mon dossier n’est pas régler, et ce conformément à l’article 11 du préambule de 1946 de la constitution ; au 1er janvier 2009, je ferais officiellement une demande d’euthanasie au président de la république française.
Pourquoi me direz-vous ?
Tous simplement, je refuse cette situation de non vie et de non citoyenneté !

Merci au Conseil Général de Cote d’or et à ses services, à la MDPH de Cote d’or, à la Préfecture de Cote d’or, et aux services de Madame Létard secrétaire d’état aux solidarités de cet état de fait.

Alain COCQ