Arrêtez le fémicide
Pas une seule vicitime de plus!

Participez à la manifestation en ligne contre le gouvernement Mexicain et le cours suprême de l’Etat du Chihuahua du 31/10 au 02/11/2003.

Avec « JUSTICIA PARA NUESTRAS HIJAS » (La justice pour nos filles)

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Photo dernière manifestationlors de la « Journée contre la violence envers les femmes » du 25/11/02.

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Içi vous trouvez l’ appel à manifester. « Operacion digna » est du Cyberactivisme féministe en solidarité avec les femmes de Ciudad Juarez et du Chihuahua.

De quoi s’ agit il?

Depuis 1993, dans les villes de Ciudad Juarez et Chihuahua 370 femmes ont étés assasinées. Au moins un tiers de ses femmes ont subis de la violence sexuelle grave avant leur mort. 75 corps n’ ont pas pu être identifiés.Selon la déclaration de presse d’Amnesty International du mois d’ Aout 2003, la pluspart des meurtres n’ ont pas étés resolus jusqu’ a présent. Des associations des Droits de L’ Homme locaux confirment qu’ en plus des 370 meurtres, 400 femmes on disparues sans laisser des traces. Beaucoup de victimes travaillaient dans des usines étrangères, près de la frontière avec les Etats Unis, établis là a cause du niveau de salaires très bas.

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Selon l’ association de presse Latinamericaine « Poonal », les autorités ne paraissent pas très intéressées de resoudre ses crimes.
 » Dans cet environnement plustôt triste, pas seulement le trafique de drogues frontalier fait monter les statistiques de crimes, la région a égallement attiré beaucoup de « Maquilas » (usines).Des grandes corporations Américaines et Japonaises y installent les phases de travail intensif dans la production de leurs produits, par exemple dans l’ industrie de Textile. Le gouvernement Mexicain considère ce développement comme un progrès économique important a cause des investissements étrangers et la création d’ emplois.Mais pour les travailleurs cette évolution apporte des salaires très bas et des conditions de travail précaires. Parce que les Maquilas se trouvent dans des « zones de marché libre », le droit de travail n’ est pas le même qu’ au reste du Mexique, les règles sont tellement strictes qu’ il est quasi impossible pour les travailleurs de s’ organiser.

La majorité des travailleurs des Maquilas sont des femmes, parce que les salaires des femmes sont encore plus bas que les salaires d’ hommes et que les femmes acceptent plus facilement les mauvaises conditions de travail pour pouvoir nourrir leurs enfants. Beaucoup entre elles sont venus habiter la région pour y travailler, seules ou avec leurs enfants.
Des autres travaillent dans la prostitution ou comme serveuses dans des bars et des restaurents. Probablement elles ont fuis leurs maris ou leurs familles et elles espèrent au moins survivre.

L’ isolation, la pauvreté et le rhytme de travail dans les Maquilas (la sorti des usines au plein milieu de la nuit), rendent la vie facile aux meurtiers potentiels.C’est très étrange mais pour la pluspart des meurtres il est impossible d’ établir un motif.

Seulement depuis la visite d’ Amnesty International l’ été passé, quand l’ équippe a documenté les cas non-résolus et lancé une campagne pour que le gouvernement Mexicain prends ses responsabilités, les choses commencent a bouger. Depuis, 228 cas ont étés traités, aussi parce que le nombre de meurtres dans la ville de Chihuahua, la Capitale Régionale, commence a monter.

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L’ association Nuestras Hijas de Regreso a Casa (nos filles rentrerons à la maison), dénonce l’ immobilisme des autorités: « Chaque
semaine au moins une femme disparait à sans laisser une trace à Ciudad Juarez, leurs kidnapeurs sont spécialises en laissant disparâitre leurs corps parfois violés, parfois torturés et parfois brulés ».

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Elles exigent:

Ca doit arrêter, la violence dans cette ville ne parait pas avoir de bornes. Depuis 1993 des meutres sur de jeunes femmes pauvres ont étés documentés, en 2001 la violence a atteint même la capitale de la Région. Quand et ou est-ce que ça va s’ arrêter.

Les organisations de la campagne « Arretez l’ impunité: pas une seule victime de plus » exigent que l’ Etat Mexicain prend ses responsabilités envers les vicitimes et de respecter les droits de l’ homme. Signez la pétition.

A part la manif en ligne Operacion Digna organise une conférence, qui, pendant trois jours, s’ occupera des meurtres et coordonne des actions qui auront lieu dans plusieurs villes, New York, Washington DC, El Paso, Phoenix, San Francisco, Portland Oregon, Minneapolis ( USA), Madrid, Valencia (Espagne), Tokyo (Japon) et Paris (France). Sur le site internet on trouve un forum d’ informations et la possibilité de télécharger divers matériaux.

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L’ affiche de la conférence

Déclaration de presse du 15 octobre 2003

L’état du Chihuahua au Mexique est l’endroit des Amériques où il est le plus dangereux d’être une jeune femme. Ces dix dernières années, dans la seule ville de Juarez, quelques 268 femmes ont été tuées et au moins 250 autres portées disparues. Ces femmes ont péri dans des circonstances brutales qui comprennent viol, torture, et mutilation. Ce phénomène a atteind Chihuahua City en 1999. Cette horrible vague de violence contre les femmes est sans précédent au Mexique et en Amérique Latine.

Les actions des autorités mexicaines en réponse à ces crimes ont été inefficaces. Les lois en vigueur n’ont pas été appliquées. Une législation pour traiter de la violence sexuelle et de la disparition est douloureusement nécessaire. De fausses évidences et de fausses accusations de culpabilité ont fait faillir trop d’enquêtes. Les meurtres et les disparitions ont été perpétrés par de nombreux coupables différents, mais une athmosphère générale d’impunité continue de les faciliter tous. Le droit à la vie, de vivre en sureté, à la justice ont tous été violés à maintes reprises.

Pendant des années, les familles des victimes ont manifesté contre ces violences et contre les manquements des autorités à répondre adéquatement et à protéger l’ensemble des citoyens. JUSTICE FOR OUR DAUGHTERS a été fondé en 2002 à Chihuahua city. C’est un groupe composé de familles des victimes et de leurs avocats et soutiens. Ils se battent pour la justice et les droits de l’homme au Mexique. Ils appellent l’attention sur les besoins de la population grandissante de jeunes femmes travailleuses. Ils demandent une fin à la stigmatisation des femmes qui ont besoin de travailler en dehors de leurs maisons pour leur propre soutien et celui de leur familles. Ils demandent la création de nouvelles lois qui favorisent la sureté publique, un traîtement légal approprié des cas de disparition, et une identification scientifique précise des corps. Ils demandent légitimement que tout représentant de l’autorité qui n’accomplit pas son devoir en applicant la loi et en protégeant l’ensemble des citoyens mexicains soit jugé responsable et puni.

Si les autorités mexicaines n’appliquent pas les normes internationalement reconnues des droits de l’homme, alors l’Etat du Mexique est également responsable pour la perpétuation de ces crimes et devrait être sujet à sanction de la part de la communauté internationale. Le fait que la disparition ne soit pas un crime au Mexique ne peut pas justifier l’ignorance de l’escalade de la violence contre les femmes à Chihuahua.

Tristement les familles des victimes et leurs défenseurs ont subit la repression d’agents de l’Etat Mexicain. Pour avoir demandé justice, exercé leur droit à la liberté d’expression et appellé le soutien de la communauté internationale des droits de l’homme, ils ont été harcelés, battus, torturés, diffamés publiquement, faussement accusés de crimes et arrétés.

En tant que citoyens d’un monde qui accorde de la valeur à la vie, aux droits de l’homme et aux principes démocratiques :

– Nous nous levons en solidarité à JUSTICE FOR OUR DAUGHTERS et aux familles des victimes et leurs défenseurs au Mexique.

– Nous appellons à l’arrêt de toute repression contre eux.

– Nous demandons que les autorités mexicaines fassent tout pour stopper ces violences. Cela implique la mise en oeuvre d’investigations complètes par des professionels compétents et des moyens adéquats d’identification des corps, de même que l’arrêt des réels perpétuateurs des crimes.

– Nous demandons que le gouvernement mexicain coopère avec les familles pour la création et l’application de mesures assurant la sureté publique.

– Nous demandons que la police et les fonctionnaires qui ne respectent pas la loi et/ou qui commettent des irrégularités soient jugés responsables.

– Nous demandons que les lois nécessaires sur la manipulation des personnes disparues et l’enlèvement soient formulées.

– Nous demandons que les membres de la société civile mexicaine soient mandatées pour suivre les actions de son gouvernement par des moyens simples et accessibles.

– Nous demandons que le gouvernement mexicain coopère avec tous les organismes internationaux des droits de l’homme et respecte l’effort global pour stopper la violence contre les femmes au Mexique!

Liens FR.:

http://sisyphe.org/article.php3?id_article=250
http://www.geocities.com/pornuestrashijas/penelopes.html
http://www.monde-diplomatique.fr/2003/08/GONZALEZ_RODRIGUEZ/10315
http://radio-canada.ca/nouvelles/International/nouvelles/200309/02/006-ciudad-juarez-femmes.shtml

AMNESTY INTERNATIONAL+PETITION:
http://www.amnestyinternational.be/doc/article2760.html

MAQUILLAS:

http://www.oxfamsol.be/fr/article.php3?id_article=97
http://www.monde-diplomatique.fr/recherche?s=maquiladoras&Submit.x=0&Submit.y=0
http://www.freecyb.com/editions/eclat/bolo/mortlente.html