LABOURERIEN, DILABOURERIEN, STUDIERIEN

Divizet az peus stourm a-benn gwellaat da vuhez. C’hoant az peus en em aozañ, hep bezañ touellet gant olitikourien. Kengred out ouzh tud eveldout a nac’h :

– konsañtiñ gant ar batroned

– konsañtiñ gant ur sistem ekonomikel kriz ha neant

– bezañ touellet gant politikourien a-vicher, sindikadoù ha kevredigezhioù ’zo.

C’hoant ’peus sevel ur bed reizhoc’h, lec’h m’emañ rannet ar pinvidigezhioù hervez ezhommoù an dud, en ur bed kuit a vrezel hag a harzoù.
EN EM UNANIÑ EVIT TREC’HIÑ

Ar CNT AIT a vod merc’hed ha paotred a stourm da gentañ penn a-enep d’ar c’horvoadur, an dienez ha gevier ar bolitikourien.

Dindan banniel ar CNT AIT en em gav tud bodet hervez pennreolennoù an anarko-sindikaliezh evit stourm e-barzh an embregerezhioù, ar c’harterioù ha lec’h ma tesker.

Ne gavi ket ar CNT AIT en dilennadegoù (politikel, sindikad), ha ne c’houl yalc’had ebet. Dizalc’h ouzh ar galloudoù eo.

Un aozadur stourm eo ar CNT AIT, war an dachenn ekonomikel ha sokial.
KREÑV A-WALC’H EVIT BEZAÑ DIEUB, DIEUB A-WALC’H EVIT BEZAÑ UNANET.

Pep den, pep strollad a zo anezhañ e bal stourm a-enep d’ar c’hevala hag e genseurt, ar Stad, a rank gouzout eo ennañ e-unan e gavo an nerzh pennañ.

Dirak galloud ar batroned hag ar bolitikourien, an dizalc’hidigezh ne dalv mann ebet hep an unaniezh hag ar c’hengred. Se a zo kaoz en deus pep hini e ger da lâr.

Al lieseurted, an dieubidigezh, ar c’hengred, ar c’hoant, an etrekouchoù micher hag a ra talvoudegezh an anarko-sindikaliezh a zo diazez hon stourmoù evit un dazont all ha disheñvel.
HOR BRO, AR BED !

An anarko-sindikaliezh, diazez ar CNT AIT. Kevredañ a ra sindikadoù lec’hel, bodet ’ba stroladoù rannvroel. Met bedel eo ar c’horvoadur, hag ar CNT a zo ezel eus an AIT (Kevredigezh Etrebroadel al Labourerien) gant aozadurioù all diazezet war an anarko-sindikaliezh eus Spagn, Rusia, Nigeria, Japan, Stadoù-Unanet, Aostralia pe Brazil… Izili ar CNT AIT a stourm er memes lec’h, en em gav en ur c’hevrenn sindikad.

Kevrennoù lieseurt a gaver hervez ar micherioù (prevez pe foran).

Ar CNT a gav gwelloc’h an etrekouchoù-micher rak ar gopridi a-bezh eo a rank rentañ penn ouzh argadoù damhañvel.

Holl a-gevret (labourioù foran pe brevez), tud diasur pe a-berzh-Stad, labourerien ha dilabourerien, e rankomp stourm.

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TRAVAILLEUR, CHOMEUR, ETUDIANT

Tu es décidé à te battre pour améliorer tes conditions de vie, Tu veux t’organiser sans te laisser récupérer par des politiciens, Tu es solidaire de ceux qui, comme toi :

– refusent de baisser les bras devant le patron,
– refusent de se résigner face à un système économique cruel et absurde,
– refusent de se laisser tromper par des professionnels de la politique, des syndicats et des associations,

Tu as l’espoir de construire un monde plus juste, où les richesses soient réparties suivant les besoins, dans un monde sans guerre ni frontière.

S’UNIR POUR VAINCRE

La C.N.T. – A.I.T. rassemble les femmes et les hommes qui luttent à la base contre l’exploitation, la misère et les mensonges des politiciens.

La C.N.T. – A.I.T. fédère (unit) au plan national des personnes regroupées selon les principes anarcho-syndicalistes pour lutter dans les entreprises, les quartiers, les lieux d’apprentissage.

La C.N.T. – A.I.T. ne se présente à aucune élection (ni politique ni syndicale), ne demande pas de subventions. Elle est totalement indépendante des pouvoirs.

La C.N.T. – A.I.T. est une organisation de combat sur le terrain économique et social.

ASSEZ FORTS POUR ETRE INDEPENDANTS ASSEZ INDEPENDANTS POUR ETRE UNIS

Tout individu, tout groupe qui a pour but de lutter contre le capitalisme et son complice l’Etat doit savoir que sa force réside d’abord en lui-même. Face à la puissance des patrons et des politiciens, l’indépendance n’est rien sans l’union et la solidarité. C’est pourquoi chacun a son mot à dire. La diversité, l’indépendance, la solidarité, la volonté, l’intercorporatisme, font partie des valeurs de base de l’anarcho-syndicalisme à partir desquels nous luttons pour un autre futur.

NOTRE PATRIE, C’EST LE MONDE !

La C.N.T est une organisation anarcho-syndicaliste. Elle fédère donc sur le plan national des syndicats locaux regroupés en Unions régionales. Mais l’exploitation dépasse le cadre des frontières. C’est pourquoi la C.N.T est elle-même adhérente au sein de l’A.I.T. (Association Internationale des Travailleurs) avec les organisations anarcho-syndicalistes qui, dans des pays aussi différents que l’Espagne, la Russie, le Nigeria, le Japon, les Etats Unis, l’Australie ou le Brésil … mènent la même lutte.

Localement, les militants de la C.N.T.-A.I.T. qui travaillent dans un même lieu se retrouvent en section syndicale. Il existe des sections dans diverses activités (secteur public ou privé). La CNT privilégie l’intercorporatisme car tous les salariés, en activité ou non, font face aux mêmes attaques. C’est tous ensembles, public et privé, précaires et titulaires, salariés et chômeurs, que nous devons lutter.

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L’ANARCHIE EST UN PROJET DE SOCIÉTÉ

Relayée de manière complaisante par les médias, la définition de l’anarchie qui serait synonyme de désordre et de chaos est bien sûr fausse. L’anarchie est un projet révolutionnaire pour abattre l’État et le capitalisme, et les remplacer par une société libérée de l’oppression sexiste, économique et sociale.

Nous prônons l’égalité sociale, économique et politique en s’organisant en Assemblée Générale pour décider collectivement sur nos lieux de travail (lycée, usine, quartier…). Bien évidemment nous combattons le système représentatif, véritable chimère démocratique parce que nous ne pouvons pas nous émanciper à travers les élections et le système capitaliste. Un État, qu’il soit de droite ou de gauche n’a jamais apporté la liberté, et qui dit pouvoir, dit esclavage : s’il y a des dirigeants, c’est qu’il y a des dirigés. Et que l’on ne vienne pas nous dire qu’il y en a qui ont plus de capacités naturelles à diriger : on nous apprend à diriger ou à l’être ! Une société libertaire n’est pas basée sur le pouvoir de certains et la soumission d’autres, mais dur l’égale participation des individus à la vie politique.

Pour autant nous n’avons pas de programme, puisque ce sont les gens qui décident de la façon dont ils s’organisent, il serait absurde et dangereux qu’une minorité décide et impose. Mais l’anarchie n’est pas une utopie coupée de toute réalité comme on l’entend trop souvent, nous avons une manière de nous organiser et de fonctionner qui assure la liberté de tous.

Nos outils : la démocratie directe, prise de décision en AG, mandatés pour des tâches techniques révocables à tout moment…

Nos principes : l’internationalisme, l’action directe, l’anti-autoritarisme, l’antifascisme, aucun compromis ni avec les patrons, ni les forces répressives (police, gendarmerie, armée…), ni avec les réformistes (partis politiques, syndicats…).

Pour avoir une chance de changer le monde, il faut s’organiser et lutter !