Lorsque sa kermesse publicitaire s’accapare tous les organes de pression de la planète, c’est la compétition des marques et des drapeaux, la gloire du vainqueur unique, le mérite du gagnant par le sacrifice des perdants, la célébration de la guerre économique, le grand cinéma du capitalisme maître du monde, que l’on accepte et vénère dans la soumission contemplative d’un monde d’apparences complètement malade et maintenant suicidaire.

« Il est temps de révoquer le vieux réflexe prédateur qui ne conçoit d’alternative qu’entre écraser ou être écrasé. »
Raoul Vaneigem, Entre le deuil du monde et la joie de vivre.