Indymedia anvers doit-il être retiré du net ?
Catégorie : Global
Thèmes : Médias
Un manager fâché exige, par des voies judiciaires, 10.000 euros à des participants d’un centre de média alternatif et participatif.
« L’éléphant doit être passé ici il y a approximativement une heure », dit un des pisteurs. Un impala est tué pour le plaisir. « Je vais en faire un trophée et le placer à l’entrée de chez moi », dit Geert. « Je dois juste en parler avec ma femme ».
Les affaires ont commencé par le reportage de Telefacts (radio et télévision flamandes) « Hunted Wild » début avril. Les spectaeurs de la télévision flamande font la connaissance de Geert Vroman, hommes d’affaires et « chasseur de bêtes sauvages pour le sport ».
De telles « parties de chasse » coûtent cher : pour une chasse à l’éléphant avec souvenir, le prix est de 10.000 euros. Ses « quinze minutes de gloire » coûtent également chères d’une autre manière : les réactions négatives contre cette partie de chasse/massacre ont été massives et extrêmement féroces. Inge Boey, une femme au foyer de Hemiksem a été tellement choquée que, quelques jours plus tard, elle a lancé une pétition sur internet contre les chasseurs d’éléphant.
Emmanuel Paulus a traduit la pétition et l’a publiée sur Indymedia Antwerpen.
Pour limiter les dommages en termes d’image et faire taire les critiques, un procès rapide a commencé.
Geert Vroman trouvait que ces critiques étaient une atteinte à son intimité – une accusation légèrement étrange quand vous vous étalez à la télévision en prime time. Il ne lui a pas semblé nécessaire d’entrer en contact avec Emmanuel Paulus et/ou Indymedia Antwerpen. L’annonce de ce procès a été faite à Emmanuel Paulus la soirée avant ; il n’avait donc pas le temps de réagir ou de prendre un avocat.
Le procès du 21 avril émane de Geert Vroman (Rollegem) et sa firme SPRL/BVBA Vroman (Moeskroen). Contrairement aux affirmations des journaux, il n’y a aucune mention d’informations privées sur l’homme d’affaires, il était seulement mentionné l’adresse de son entreprise.
Dans la convocation au tribunal, nous avons lu : la pétition sur internet mentionne littéralement les coordonnées du deuxième plaignant (c’est-à-dire la firme) et l’adresse mail du premier plaignant (Vroman lui-même). En fait, l’adresse mail appartient à la firme (toutes les sources sont d’accord à ce sujet: c’est l’adresse mail de l’entreprise Vroman sprl.).
Cette construction était naturellement là seulement « pour prouver » que c’est une intrusion dans la vie privée de l’homme d’affaires.
Le délire arrive quand Vroman énonce ses souhaits : « Les dommages ne peuvent pas encore être estimés. Il demande donc une amende de 10.000 euros par heure où la pétition concernée reste sur le site http://antwerpen.indymedia.org et existe sur le net. » Nous avons de gros doutes sur le fait que les deux personnes concernées soient jamais capable de réaliser un tel travail. En effet, le texte a été diffusé sur beaucoup d’autres sites web et groupes de communication. L’Internet, avec ses milliards de pages est un animal difficile à dompter. Un grand coût devrait s’en suivre : un mois coûte dès maintenant 7 millions d’Euros, ou trois fois le chiffre d’affaires de l’entreprise Vroman Count (hors bénéfice) !
Indymedia Antwerpen est un site d’informations indépendant qui n’existe que grâce au travail bénévole. Sur notre site il n’y a pas de censure sans motivation forte. Chacun.e peut publier sur le site ce qu’ille veut. Exceptionnellement, des articles sont cachés ou légèrement modifiés quand des lecteurs le demandent.
C’est notre conviction et nous ne la changerons pour aucune raison, et particulièrement pas en raison d’une mauvaise aventure de chasseur post-colonial.
Qui veut rendre dociles les opinions libres sur le net a sonné à la mauvaise porte en s’adressant à nous.
Indymedia Antwerpen
aujourd’hui, le juge a décidé que la plainte est bien réceptive, mais injustifié.
Parce que le chasseur avait acquiescés avec la reportage, il a donné direct et indirect son privacy.
En plus, les coordinées donné par emmanuel paulus et Inge Boey étaient celle du son enterprise et pas ces privés,
Et en plus le juge a dit que ce cas va aussi sur les droits de l’homme européenne:
>>>>
>>>> Article 10 ? Liberté d’expression
>>>> 1 Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit
>>>> comprend la
>>>> liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des
>>>> informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence
>>>> d’autorités
>>>> publiques et sans considération de frontière. Le présent article
>>>> n’empêche pas les Etats de soumettre les entreprises de
>>>> radiodiffusion,
>>>> de cinéma ou de télévision à un régime d’autorisations.
>>>>
>>>> 2 L’exercice de ces libertés comportant des devoirs et des
>>>> responsabilités
>>>> peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou
>>>> sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures
>>>> nécessaires,
>>>> dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à
>>>> l’intégrité
>>>> territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l’ordre et
>>>> à la
>>>> prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale,
>>>> à la
>>>> protection de la réputation ou des droits d’autrui, pour empêcher la
>>>> divulgation d’informations confidentielles ou pour garantir
>>>> l’autorité et
>>>> l’impartialité du pouvoir judiciaire.
>>>>
>>>>
>>>> http://www.echr.coe.int/ECHR/FR/Header/Basic+Texts/Basi…s/The
>>>> +European+Convention+on+Human+Rights+and+its+Protocols/
>>>>
>>>> inge et emmanuel sont attachée à l’extérieur de la poursuite, le
>>>> chasseur peut payer pour les coutes du l’affaire de droite
>>>>
>>>> :-)
>>>>
>>>> j’éspère mon traduction est comprensible ;-)