RASSEMBLEMENT A NANTES DEVANT LE CENTRE DE RETENTION
(commissariat central de Waldeck Rousseau) (Tram ligne 2 arrêt Motte Rouge)

de 11h00 A 13h00 : diffusion de tract sur le pont de la Motte Rouge, pique-nique (pensez à amener votre repas).

Puis départ co-voiturage vers Rennes…

DEPART D’ANGERS à 12h30 place La Rochefoucauld par car (prix libre)

RASSEMBLEMENT au centre de rétention de St Jacques de La Lande à 13h30

MANIFESTATION dans Rennes à 16h
(départ piscine de Bréquigny).

Le 8 mars, nous manifesterons devant le CRA (Centre de rétention administrative) de St Jacques de la Lande et à Rennes parce que nous refusons que les personnes immigrées soient traitées comme délinquantes et parce que nous revendiquons la liberté de circulation et la régularisation de tous et toutes les sans-papiers.

L’année dernière déjà, c’était plus de 20 000 expulsions. Cette année, c’est 26 000 personnes que le ouvernement veut expulser. Les pouvoirs en place ne s’embarrassent pas de sentiments, il faut faire du chiffre : plus de 100 personnes arrêtées dernièrement dans un foyer à Paris avec 400 flics mobilisés, des conditions de détention dans les CRA plus que déplorables où des enfants y sont aussi enfermés, des personnes renvoyées dans des pays où elles risquent leur vie, la torture ou l’emprisonnement…

Nous aussi, parlons de chiffres : le coût de cette politique xénophobe s’élève à plusieurs milliards d’euros (en
incluant les moyens policiers supplémentaires, la construction et l’entretien des CRA, etc.) et serait selon certaines études égal depuis 2003 au déficit de l’assurance vieillesse. On devine là rapidement les priorités gouvernementales…

Le 8 mars, c’est aussi officiellement la « journée de la femme » et on entend déjà le refrain politicien sur l’égalité entre les sexes, discours hypocrite des mêmes personnes qui ont rejeté et qui rejettent encore chaque jour des femmes et leurs filles qui fuient l’excision, des mêmes qui empêchent les conjointes de rejoindre leur mari en France, les poussant à l’éloignement ou à la clandestinité.

Pour nous l’immigration n’est pas un problème mais un fait, toute personne qui naît sur cette planète doit pouvoir se déplacer librement et s’installer là où ça lui convient. Cette idée universelle, nous entendons bien la défendre jusqu’au bout.

Aux cyniques bien installé-e-s qui nous disent que c’est « bien plus compliqué que ça », nous répondons que
rien n’est figé et que si c’est le système économique qui provoque une grande part de l’immigration, alors changeons ce système et ses règles au lieu d’accuser ses victimes.