N’oublions surtout pas que ce qui se passe en ce moment n’est pas propre seulement aux seuls positions et tendances politiques de sarkozy, mais correspondent avant toute chose aux interêts propres à l’existence et à la survie des structures de pouvoir elles mêmes dans un monde en proie au chaos écologique et social globale, et qui aujourd’hui nous montrent une nouvelle fois la véritable fonction de l’état et celle de ses forces repressives. Aujourd’hui, l’évolution des techniques de surveillance et de contrôle des populations ayant permis d’aboutir à un rapport de force totalement inégale entre classes possédantes et exploités, l’état, cette instrument conçu historiquement par et pour les tyrans, n’aura bientôt plus besoin de préserver les apparences démocratiques, qui furent il y a encore peu indispensables à la paix sociale et au maintien de la stabilité économique du capital dans les pays constituants la base arrière de son expansion mondiale.

il est temps pour chacun de prendre conscience que l’intégration et le financement d’une certaine forme « d’opposition » éléctorale ou syndicale ayant une reconnaissance officielle, n’à jamais eu d’autre but pour l’état et les possédants que d’autoréguler et d’encadrer la colère sociale d’une population subissant réguliérement les attaques et la violence des interêts impérialistes capitalistes. Cette intégration stratégique d’une « opposition » dans le système electorale permis aussi de générer une certaine forme d’illusion démocratique lié à la définition d’un cadre précis de quelques « libertés » ne correspondant absolument pas à une évolution naturelle de la société vers plus d’émancipation, mais dont la mise en place stratégique et volontaire, fut d’entretenir l’illusion de « liberté », qui permis aux classes possédantes d’obtenir la servitude volontaires des populations, et ainsi d’empêcher tout blocage généralisé de l’économie, par la division corporatiste des forces de luttes pour mieux régner sur elles. Libertés et cadeaux sociaux provisoires ayant permis aux dirigeants capitalistes jusqu’à aujourd’hui d’utiliser notre force de travail au maintien et à l’évolution technologique d’un système visant à l’asservissement totale de l’humanité transformé en ressources humaines et en statistiques.
Car ne soyons pas dupe, l’Etat à travers l’histoire à toujours eu la capacité de fabriquer lui même l’opinion publique, de la modeler suivant ses interêts guerriers ou économiques, en déclenchant préalablement les conditions du chaos, de la peur, de la division, ou du replis sur soit nationaliste des individus. Car pour l’Etat et les possédants si les elections avaient eu la moindre chance de pouvoir changer radicalement un système totalement dévoué à la domination de l’homme par l’homme, soyons certain que celles ci auraient été interdites depuis trés longtemps, mais tel n’est pas le cas, notamment grâce à la capacité de corruption qu’exercent les structures de pouvoir hiérarchique sur l’individu, car celui qui monte les marches de la pyramide hiérarchique au sein d’un parti ou au sein même de l’état, c’est avant tout celui qui se soumet à l’autorité déjà en place, qui est seul en capacité de lui ouvrir ou non les portes du pouvoir médiatique et politique.

l’Etat n’à jamais eu et n’aura jamais pour rôle de servir l’interêt commun générale, ceux qui continuent à entretenir ce mensonge sont des charlatans de la pire espéce, en effet non seulement il n’à pas été crée pour cela, mais son fonctionnement même font de lui un instrument entièrement fondé sur l’ exploitation et à l’asservissement, car d’un point de vue historique, celui ci n’est que le prolongement bureaucratisé et institutionnalisé du pillage et de la violence qu’exercérent jadis des tyrans, sur les populations asservis et réduites en esclavage, et dont le pillage occasionnel exercé par des chefs guerriers, pris la forme plus organisé de l’exploitation, dont l’état est par définition le principale instrument fondateur et la clef de voûte. Il faut savoir aussi que d’un point de vue historique l’humanité non asservi par une quelconque forme de hiérarchie dont la mise en place illégitime fut toujours violente et forcé, avait tendance à se diriger naturellement vers la propriété collective libre, c’est à dire sans hierarchie ni pouvoir centralisateur, et le partage solidaire de la production dans ce qu’aujourd’hui nous pourrions appeler, une sorte de fédéralisme régionnale.

je comprend que pour certains il puisse être extrêmement pénible de remettre en question les fondements même de leurs éducation républicaine, pour y reconnaître en elle une forme certaine d’alienation et de dressage ayant permis le maintien de l’exploitation et de la soumission des consciences à l’ordre établi, mais aujourd’hui et à l’heure de la mise en place de nouvelles technologies permettant au capital de se substituer à la nature elle même dans le cycle de reproduction des espèces, et à l’état de se débarasser de son masque « démocratique », cette prise de conscience est aujourd’hui vitale pour l’ensemble de l’humanité et la liberté des générations futures.

mais prenons garde aussi, au fait, que les lois scélérates votés par l’état aujourd’hui, visent aussi à déclencher une certaine forme de replis de la population vers une tyrannie bureaucratique européenne bien plus grande et centralisatrice, et qui aujourd’hui se garde bien de révéler ses véritables intentions vis à vis d’ une population ayant dit majoritairement non à la constitution européenne, et dont l’état français est aujourd’hui chargé de faire payé sans ménagement l’insoumission.

car n’oublions pas que de tout temps, les pouvoirs absolus et centralisateurs ont toujours su utiliser stratégiquement la colère populaire dans le but d’établir une nouvelle forme de domination bien plus violente, ce fut par exemple le cas au moyen âge lorsque l’exploitation des seigneurs féodaux fut remplacé par la monarchie ayant permis la création de l’état, ou même en 1789 lorsque la bourgeoisie sut utiliser et encadrer la colère d’un peuple analphabéte réclamant du pain, pour instaurer plus tard, une nouvelle forme d’exploitation industrielle et l’asservissement des consciences par le culte nationaliste et patriotique ayant rendu le culte religieux obsoléte, tout en justifiant guerres et conquétes colonialistes, aurprès d’une population maintenue volontairement dans l’ignorance des interêts réels d’une classe possédante souhaitant s’approprier de nouvelles ressources naturellles, et l’exploitation de populations soumises par la force brutale.