UNE MONNAIE PROPRE NE SE VEND PAS…LIBERONS LA MONNAIE DES INTERETS
Avec un service public de la monnaie, les spéculateurs ne pourraient plus faire de profits
en s’emparant des richesses produites par les entreprises
Pour en finir avec les crises financières et bancaires, les faillites et le chômage…
Que les Etats reprennent le droit de contrôler la création d’une monnaie publique…et sans intérêts

Chaque jour, à cause de la monnaie vendue par les banquiers, tradeurs et autres spéculateurs s’emparent de la valeur marchande des richesses réelles vendues par les entreprises. Cette production de richesses repose avant tout sur les salariés qui représentent 90 % de la population active. On prend les salariés pour des chevaux de course, les spéculateurs misent sur eux, les tradeurs qui perdent n’arrivent plus à rembourser les sommes d’argent empruntées aux banquiers (même, en revendant les actions ou autres produits dérivés). C’est l’affolement, le crise boursière ou bancaire. Les salariés sont remisés au chômage, comme on envoie des chevaux à l’abattoir…
Autrefois, la circulation des biens et services était freinée par les péages féodaux. Aujourd’hui, cette circulation est freinée par les intérêts bancaires et sa conséquence, l’utilisation spéculative de la monnaie. La gratuité faisant baisser les profits des entreprises, les richesses non vendues sont détruites et les quotas limitent les productions. Les entreprises font faillite, le pouvoir d’achat baisse, c’est le chômage, des écoles, des hôpitaux, ne seront pas construits, des gens se retrouvent à la rue. C’est la misère…dans l’abondance des richesses détruites massivement, au nom de la défense du profit. Les experts n’ont toujours pas tiré les leçons du krach de 1929.
Longtemps, la monnaie fut gratuite, au service de tous, ce fut une formidable invention pour faciliter et pacifier les échanges (payer, de « pacare »… faire la paix). Mais elle fut transformée en marchandise par les banquiers modernes. Le poids des intérêts cause une pénurie artificielle d’argent générant la misère. Les intérêts dépassent d’infiniment loin, les dépenses de fonctionnement des banques. Quelques secondes seulement pour créer un milliard d’euros sur un écran. A savoir que les valeurs monétaires de toutes les richesses marchandes de la planète, des chiffres et des lettres, tiennent sur un simple disque dur d’ordinateur.
Il serait temps de réfléchir sérieusement au coût véritable d’une monnaie qui est électronique à 93%. Billets et pièces, ne représentant que 7 % de la monnaie en circulation ! La monnaie est donc quasiment gratuite à sa création, et pourtant elle abaisse de 30%, le pouvoir d’achat des consommateurs. En effet, les intérêts des prêts pour investissements sont répercutés sur les prix à la consommation…La monnaie à intérêts est une monnaie contaminée. Respectant l’environnement, une monnaie propre ne se vend pas.
Ecoutons Maurice Allais, Prix Nobel d’économie: «Par essence, la création monétaire ex nihilo [à partir de rien] que pratiquent les banques est semblable (je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici) à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents.»
Puisque les banquiers prétendent que le prix des intérêts les assure contre les risques d’insuffisance de profits… qu’ils se rassurent : une loi redonnant aux Etats le droit de battre une monnaie publique et sans intérêts, supprimera l’obligation de faire des profits. Le risque disparaîtra et les banquiers seront tranquillisés.
La campagne autour de cette loi sera une étape vers une meilleure compréhension de la nature et du rôle de l’argent. Conscientiser le fossé qui sépare la notion de richesses utiles, respectant l’environnement, de leur monétarisation, sous forme de profits, destructeurs de biens et de services. La nécessité des profits (bancaires, industriels ou commerciaux) n’est que croyance fausse en contradiction totale avec la réalité de notre mode de production. Non seulement, la disparition du profit ne diminuera pas les vraies richesses, mais il les augmentera pour chacun.
La productivité a été multipliée par 20 en 200 ans. Cinq hommes suffisent là où il en fallait cent… Les revenus monétaires remontent à des périodes de pénurie, à l’époque où la monnaie servait à échanger des produits sur la base d’un temps de travail essentiellement humain, l’outillage étant fort rudimentaire.
Aujourd’hui, 95 % du travail contenu dans un produit relève des machines. Des machines qui ne réclament aucun pouvoir d’achat en échange…Alors, pourquoi pas un revenu dissocié de l’emploi, avec une monnaie gagée sur les seules quantités de richesses produites ? Des produits inutiles ou dangereux fabriqués au nom du profit disparaissant, le temps de travail moyen baisserait considérablement. Le temps libéré de la production permettant à tous de s’occuper, et de soi-même et des affaires de la Cité, de vivre enfin la démocratie économique et politique.
(31/01/08) « Libérons la Monnaie » groupe de Nantes

CAMPAGNE POUR UNE LOI DONNANT AUX ETATS LE DROIT DE CONTROLER LA CREATION D’UNE MONNAIE PUBLIQUE, ET SANS INTERETS
Contact : Alain Vidal, 5, avenue Louis Vasseur, 44 000 Nantes
vidal.mothes@wanadoo.fr blog : liberonslamonnaie.blogspot.com

Henry Ford : «Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin. »
Thomas Jefferson, troisième président des Etats-Unis : « Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation.»