Dans le milieu activiste, la collaboration entre les différentes structures n’est pas toujours aisée… Des désaccords dans les points de vue peuvent engendrer des difficultés pour faire des actions communes.

A mon avis, c’est le fait de ne pas avoir de « ligne de pensée » qui génère d’une part des pensées différentes, ce qui est fort intéressant, mais cela peut également créer une forme de sectarisme.

Prenons un exemple, l’alimentation.
La malbouffe, le non-respect des animaux, les pesticides, les fongicides, le bio, l’équitable… peuvent amener au végétarisme, végétalisme, macrobio, manger bio ou équitable et j’en passe. Certains courants vont malheureusement se permettre de juger les autres… Etant végétarien, j’ai souvent eu des remarques de la part de végétalien, bio ou autre, comme quoi, je ne vais pas au bout des choses. Mais après tout, il me semble qu’une chose peut nous unir et nous enrichir: la réflexion par rapport à l’alimentation. Se grouper peut faire un certain poids et éviter le « Diviser pour mieux reigner » en opposant une réaction plus massive à l’industrie de la malbouffe.

Il est intéressant de voir des exemples tels que celui de Tarja Halonen, actuelle présidente de Finlande, qui bien avant d’être élue était activiste féministe. Par la suite, elle a défendu le droit des homosexuel-le-s, puis elle a combattu les discriminations plus généralement. La vision globalisante permettant un poids plus lourd dans les revendications et dans les changements institutionnels.

C’est dans ce cadre que j’écris au nom d’une association (Mix-Cité Nantes). Le but étant d’avoir une action qui peut regrouper divers modes de pensées sur le même sujet.

L’action en question concerne une conférence sur les jouets de noël. Non pas que nous dénoncions le fait d’offrir des jouets, mais ce qu’il y a autour… Plusieurs problématiques se posant sur les jouets (et autres consommations) :

-La (sur)consommation via le « lavage de cerveau » publicitaire.

-La toxicologie de produits utilisés, par exemple des plastiques nocifs mis dans la bouche des enfants par la suite.

-Le suremballage

-La production dans des pays où les « droits de l’homme » (plus souvent des enfants de pays défavorisés) ne sont pas respectés.

-La pollution liée au transport (ah! la mondialisation…)

-La non représentation des ethnies présentes en France dans les jouets (L’homme ou la femme asiatique, magrhebin-e, noir-e n’étant pas ou peu représenté-e-s)

-La vente de jouets violents (exemple des fusils en plastique pour des enfants de 3 ans!) Ca fera des bons militaires…

-L’éducation différenciée (pour la gars: des fusils et des voitures…, pour les filles: apprends à changer les gosses, à faire la popotte et le ménage…)

Bref, l’idée est de mutualiser nos efforts sur un projet commun, car après tout, les assos militantes se battent toutes pour un « monde meilleur ». La mutualisation permettrait, à notre avis, plus de visibilité et espérons le, plus d’impact.

A priori, nous souhaiterions faire une conférence le 24 Novembre (Noël – 1 mois, pour marquer le coup). L’idée étant de prendre un jouet/jeu et de l’analyser selon son point de vue. 5 à 10 minutes par assos devant un public et des journalistes. Bref, pas trop de préparation, surtout de la communication. Donc, si cela vous intéresse, n’hésitez pas à me contacter à l’adresse mail suivante: benlarcher@yahoo.fr

Bonne journée à tou-te-s.

Militement votre

Ben