Ce matin, à 7h15, 58 faucheurs volontaires provenant de différentes
régions (Centre, Bretagne, Ile-de-France, Nord) ont neutralisé un essai
de la société MONSANTO sur la commune de Poinville. Ils ont déposé, en
présence de la gendarmerie, des épis de maïs transgéniques sur les
grilles du centre de recherche de cette firme, situé à Toury.

Les faucheurs ont ensuite été mis en garde à vue à la gendarmerie de
Janville avant d’être répartis dans différentes gendarmeries du
département de l’Eure-et-Loir (Orgère, Châteaudun, Cloyes, Lucé, Voves,
Illiers-Combray, Janville).

Cinq d’entre-eux sont des récidivistes. La nouvelle loi sur la récidive
prévoit, pour ce type de délit, une peine plancher de 2 ans ! Il est
d’autant plus important de montrer sa solidarité avec les faucheurs que
cette action fait écho aux intentions affichées par le gouvernement de
lancer les OGM à grande échelle en France (lire l’article de Michel
Barnier dans le Figaro du 14 août).

Ceux qui souhaitent soutenir les faucheurs peuvent se rendre sur place
ou téléphoner aux différentes gendarmeries.

La suite :

Bonjour,

Les 58 faucheurs volontaires interpellés hier samedi 18 août après la
neutralisation de la parcelle d’essai Monsanto de Poinville hier ont
tous été relâchés à l’issue de leur garde à vue, entre 21 h et minuit,
des 8 gendarmeries d’Eure et Loir où ils avaient été dispersés hier en
début d’après midi, .
Ils leur a été remis une convocation devant le Tribunal de Chartres le
mardi 9 octobre prochain.
Cette date ne pourra être maintenue, pour cause de non disponibilité de
nos avocats à cette date.

Les 58 sont issus de différentes régions : Centre, Pays de la Loire,
Bretagne, Nord Pas de Calais, Picardie, Ile de France, Poitou-Charentes.
Il y a pas mal de « primo-faucheurs », mais aussi 4 récivivistes parmi les
58 . Une partie des 58 a aussi refusé le prélèvement d’ADN et sera
donc aussi poursuivi pour cela.