Enfin certains médias commencent enfin a parler du décès plus que suspect de Lamine Dieng dans un fourgon de police, passons sur l’article infect de Reuters de vendredi dernier, ou le « journaliste » osait écrire qu’on « ne connaissait pas » l’identité de la victime, il fallait oser écrire une infamie pareille , aucun respect ni pour la victime ni pour la famille de Lamine , l’exemple type d’un « journalisme » aux ordres , celui de Reuters, passons aussi sur une « interwiew » plus qu’écoeurante d’un « auditeur » sur Rmc pendant l’émission « les grandes gueules » au sujet de l’affaire de Lamine , nous savons tous-tes ici que cette radio qui roule pour Sarkozy en permanence n’en n’est plus a une saleté prés quand il s’agis de stigmatiser les jeunes des quartiers populaires .
s’agis de stigmatiser les jeunes des quartiers populaires .

presque plus de deux semaines aprés les faits après les médias se réveillent enfin revue de presse

Article paru dans 20 minutes extrait plus notes et receuils de témoignages récoltés dans le 20 éme cette semaine

« Lassana Dieng reste calme, mais sa voix laisse percer une sourde colère. Il y a trois semaines, son petit frère, Lamine est mort à l’âge de 25 ans, en pleine nuit, dans un fourgon de police. « Et on ne sait toujours pas ce qui s’est réellement passé. » Dans le quartier dit de « La Banane », rue des Amandiers (20e), la tension monte. Vendredi, après un rassemblement en hommage à Lamine qui a réuni dans le calme quelque 300 personnes place Gambetta, quelques jeunes s’en sont pris aux forces de l’ordre à l’angle du boulevard Belleville et de la rue Oberkampf (11e). Trois policiers ont été légèrement blessés. Dans la nuit de dimanche à lundi, quatre à cinq jeunes s’en sont pris à un véhicule de police en patrouille rue Sorbier (XXe) en jetant un engin incendiaire dans sa direction.

le journaliste de 20 minutes oublie de dire que depuis le rassemblement de vendredi dernier place Gambetta et même depuis le décès de Lamine les provocations policiéres n’ont pas cessées dans le quartier. La police passant et repassant sans cesses, jusqu’à plus d’une dizaines de fois dans certaines rue du 20 éme arrondissement, les vitres baissées et les flash balls bien en évidence, une « drôle » de manière de vouloir « calmer » les choses, comme l’affirme la préfecture, ou une volonté délibérée de « vouloir mettre le quartier au pas », en tout cas rien n’est fait du coté de la police pour se faire oublier, ni pour calmer les esprits.

« Ici, on a tous subi des contrôles de police musclés »

le journaliste de 20 minutes devrait aussi dire avec a la clé en plus, des insultes a caractères racistes quotidiennes, une « spécialité » des commissariats du 20 éme, des témoignages recceuillis dans les quartier de la porte de Bagnolet, de saint blaise, du bas et du haut de la rue des Pyrénées, des témoignages de la sorte nous en avons relevés beaucoup, et ils ne viennent pas que de la parole des jeunes comme pourrait l’affirmer les médias.

« Les plus jeunes ne comprennent pas pourquoi l’enquête n’avance pas », explique Lassana, qui ne les « excuse pas » mais « les comprend ». Un ancien habitant du quartier explique : « Ici, on a tous subi des contrôles de police musclés. Alors, forcément, on doute de leur version. »

Comment il pourrait en être autrement.

Le 17 juin, Lamine se dispute avec une femme dans une chambre de l’hôtel Nadaud (20e). La police est alertée. Quand elle arrive sur les lieux, Lamine est en bas, pieds nus, à cran. Les agents le maîtrisent avec des liens de contention, puis le placent dans son fourgon. Il y meurt quelques instants plus tard d’un arrêt cardiaque. « Il n’avait pourtant aucun souci de santé », assure son frère. Selon le parquet, « on a retrouvé des stupéfiants lors d’une perquisition chez Lamine Dieng ». Lassana dément, pense que son frère n’a jamais pris de drogue. Puis il explique : « La police des polices nous a d’abord assuré qu’il était mort d’une overdose. »

« Mais combien de temps leur faut-il »

des jeunes du quartier nous on dis ne pas comprendre la lenteur de l’enquête en nous disant « quand le scooter du fils de Sarkozy s’est fait chourer, alors la police elle bouge vite pour la mort de Lamine ils ne disent rien c’est comme s’ils attendraient qu’on oublie et qu’on tourne la page » tout est dis dans cette Phrase.

Hier pourtant, le parquet déclarait toujours attendre les résultats de l’analyse médicale. « Mais combien de temps leur faut-il ? », s’emporte Lassana. « Le corps de mon frère est toujours à l’Institut médico-légal alors que chez les musulmans, il faut enterrer vite. » L’avocat de la famille, Antoine Ricard, s’interroge : « Les parents de Lamine n’ont été prévenus que trente-six heures après sa mort. La police du quartier le connaissait et l’avait donc forcément identifié. Alors pourquoi un tel délai » La famille attend qu’un juge d’instruction soit nommé pour avoir accès au dossier. Mais pour l’instant, le parquet minimise : « Une enquête est en cours. Mais la police semble avoir fait son travail convenablement. ».

une autre chose que le journaliste de 20 minutes oublie de dire pour finir. C’est que ans le quartier et l’arrondissement beaucoup de gens se posent des questions sur l’affaire de Lamine, les gens en parlent beaucoup dans les cafés et les bistrots, beaucoup de gens disent ouvertement qu’ils commencent a en avoir sérieusement assez de ces abus de pouvoir, et de se sentir accusé et stigmatisés par la presse et les médias , comme un arrondissement « chaud » ou « violent » ,

entre les rafles quotidiennes a Belleville ou a Goncourt, le décès l’an dernier de Fethi Traoré dont la route elle aussi a croisé celle de la police ( toujours pas élucidé) celui de Lamine cette année cela fait beaucoup a supporter , une dame âgée ( qu’on ne pourrait soupçonner d’anarchisme ou d’être politisée car avec les médias du pouvoir ce genre d’accusations de manipulations des jeunes du quartier par des groupes politiques extérieurs a celui-ci est vite arrivée) nous a même dis « je ne réagirait pas violement comme certains jeunes on pus le faire mais je peut comprendre leur colère ».

Quoiqu’il en soit la mobilisation pour savoir ce qui c’est passé sur le décès de Lamine Dieng est loin d’être terminée , cette fois ci les gens de l’arrondissement ne veulent pas qu’on oublie et surtout qu’on étouffe ou enterre l’affaire.

Des habitant-es du 20 éme et de paris solidaires de la Famille de Lamine