Cette décision est tout sauf un chèque en blanc à la candidate sociale libérale, laquelle continue à ne m’inspirer qu’une confiance extrêmement limitée. Cette décision m’est dictée par la nécessité de barrer la route à la barbarie des crétins méchants et agressifs de l’ump (union des massacreurs du peuple) contre les plus fragiles qui risquent, si le « Berlusconi » français est élu, de subir cinq années supplémentaires (voire davantage) de galère encore plus insupportables.

Avec sa hargne coutumière, une fois de plus, Sarkozy s’en est pris de façon ignoble aux chômeurs au cours de son récent meeting à Rouen (mardi 24 avril). Ses attaques sournoises et ses sous-entendus odieux, visant à jeter l’opprobre sur ceux qui ne trouvent plus de boulots dignes et/ou convenablement rémunérés ou qui refusent l’esclavage moderne, ont une fois encore révélé (s’il en était besoin) toute la bassesse de ce personnage nauséabond dans un exercice vipérin où il excelle pour monter les uns contre les autres.

Le Pen fait figure d’ « enfant de cœur » comparé à Sarkozy

En 2002, je n’ai pas participé à l’élection de Chirac. Le Pen n’avait alors aucune chance d’être élu. Aujourd’hui, contrairement à l’époque, le danger est réel et imminent. Après 5 années de lois liberticides, l’extrême-droite ump s’apprête à poursuivre et amplifier son entreprise destructrice contre nos libertés, nos droits, notre protection sociale.

Le chef du FN, qui n’avait et n’a dorénavant que peu de chances de tenir un jour les leviers institutionnels de décision, fait figure d’ « enfant de cœur » intégriste de droite, comparé à un Sarkozy enragé, dont le masque de démocrate ne tardera pas à choir dès son « sacre » passé, dévoilant à ceux qui l’ignorent encore sa véritable nature perturbée et inquiétante.

Les antilibéraux doivent impérativement s’unir pour les législatives.

La campagne à mis en exergue la personnalité de Sarkozy. C’est un individu brutal. Il veut tout et tous à sa botte de petit caporal : la police, les médias, la justice… Pressions, intimidations, menaces : c’est sa façon de s’imposer. Il concentrera tous les pouvoirs dans sa main fébrile de frustré avide de puissance sans limite. Il est un péril pour le pays.

Pour empêcher ce dangereux agité de nuire davantage, les législatives de juin sont un rendez-vous que les antilibéraux ne doivent, cette fois, absolument pas manquer, afin d’avoir un groupe de députés capable de combattre la politique de répression et de régression de l’ump. PCF, LCR, LO, Bové, et tous les autres, doivent d’autant plus se rassembler qu’en cas de victoire de Madame Royal, ce ne sera pas la victoire de la gauche sociale, loin de là…

Non à un état totalitaire sarkozyste-vichyste

Si, par malheur, l’aspirant despote l’emportait, il faudra un bloc uni à la gauche des socialistes pour le combattre sans merci, lui, sa meute hurlante, et les puissances du fric dont il est le fer de lance. Ces gens-là sont des cyniques sans aucun scrupule, ni aucune humanité. Ils sont une insulte permanente à l’intelligence. Ils incarnent le mal qu’il faut absolument épargner aux Français et aux immigrés, notamment les plus exposés. Voilà pourquoi cet état totalitaire sarkozyste-vichyste en gestation doit être tué dans l’œuf. Après, il sera trop tard.

Le 6 mai, que cela plaise ou pas, Madame Royal (qui n’est pas ma tasse de thé) servira de bouclier d’urgence contre le danger Sarkozy. Ensuite, quel que soit le résultat, l’heure de vérité sonnera pour nombre de Français…

Verdi