Suite aux nombreuses questions qui me sont posées quotidiennement concernant mes liens de parenté avec Ségolène Royal, le nouveau ministre de l’environnement, je tiens à effectuer la mise au point suivante.

Ségolène Royal est ma nièce, fille de mon frère aîné Jacques, qui a terminé sa carrière militaire avec le grade de lieutenant-colonel dans l’artillerie de Marine.

Si je ne partage en aucune façon ses options politiques, l’esprit démocratique me contraint à les supporter. Par contre, je ne puis admettre que, pour construire sa carrière politique, elle ait sali de
façon outrageante la mémoire de son père.

Lors de la sortie de son livre Le printemps des Grands-Parents, titre très cocasse quand on saura qu’elle a été particulièrement odieuse avec mes parents (ses grans-parents), elle a accordé un certain
nombre d’interviews d’où il ressortait qu’elle avait eu une enfance très dure du fait de son père, militaire rigide et borné qui la brimait.

Par contre, au moment de la guerre du Golfe, dans une interview du journal la Nouvelle République du Centre, elle disait son soutien aux soldats français, évoquant avec émotion le souvenir du départ de son père pour l’Algérie, et sa mort au combat (en réalité, mon frère est mort d’un cancer en 1981 !)

Autre article récent dans Le Courrier de l’Ouest du 2 mars 1992. Je cite: « on sait moins que son père était militaire et que, petite fille, à la maison, il lui fallait faire, contrainte et forcée, sa
prière quotidienne ».

En conséquence, je n’ai aucune relation avec cette jeune femme, résolument mythomane et j’ai honte de voir le nom de ma famille ainsi galvaudé.

Pierre Royal, Gén. de Brigade (1992)