G condamné cet après-midi l’a été à partir de photos et de videos  prises et  publiées a la suite  de la manifestation du 22 fevrier. Or une partie de ces photos provenaient….. du journal Ouest-France. Mais il ne s’agissait pas de photos publiées dans les colonnes du journal… mais généreusement fournies par la direction pour au moins deux clichés. Une partie des débats a d’ailleurs porté sur la recevabilité de ces preuves, a savoir sur quelles bases le procureur avait pu les réquerir. Or il s’est avéré qu’il n’en était rien. Le procureur n’ayant rien demandé, le journal s’est porté volontaire pour le faire. Il semblerait d’ailleurs qu’il ne soit pas le seul journal à l’avoir fait. Une autre titre de la presse local serait également impliqué. On imagine  que les journalistes de Ouest-France et leurs syndicats vont réagir et dénoncer cette attaque odieuse de leur métier de par leur direction qui met à mal le secret des sources et la séparation des pouvoirs (policier, judiciaire et journalistique). On voit mal comment ces derniers pourront d’ailleurs continuer leur métier dans la neutralité et la garantie du secret des sources. A moins qu’ils ne cautionnent d’être des informateurs, non du public, mais de la police. Cet épisode n’est pas sans rappeler cet autre qui concernait alors des journalistes de France 2 devenu auxiliaire de police, mais denoncé par une partie de la profession.